L’ADAGP, vous le savez, est cet organisme vertueux qui protège les droits d’auteur et la propriété intellectuelle des plasticiens en taxant revues, catalogues, site web, qui montrent les images des œuvres de ces artistes dans le but de leur donner plus de visibilité
C’est ainsi que j’ai été la cible de cette ADAGP pour les images qui sont dans le gratuit et bénévole Nicolemuseum.fr : voir ici le récite cette histoire : https://lagazettedenicole.art/tout-sur-ladagp/
Pour justifier les montagnes d’argent qu’elle récolte ainsi, l’ADAGP, en saupoudre une partie par ci par là sur des salons et dans des opérations diverses plus ou moins bidon.
Parmi ces opérations il y a celle des « révélations arts plastique » qui permet à l-l’ADAGP « d’affirmer son engagement envers la jeune création artistique française et le soutien dans la reconnaissance de son travail. »
L’ADAGP s’appuie sur la sélection exigeante du salon hyper avant-gardiste de Montrouge pour attribuer son prix « Révélations Arts Plastiques »et organaniser un expo du lauréat dans ses locaux….comme cette récente expo de monochromes :
Dans le jury de la Révélation Arts plastiques on note les présence de Céline Poulin (directrice du Frac Ile-de-France)et de Pedro Morais « critique d’art et commissaire d’exposition indépendant. Diplômé en sciences de la communication à l’Universidade do Minho (Portugal), avec une formation en histoire de l’art et études cinématographiques à l’Université d’Aix-Marseille, il collabore régulièrement avec plusieurs revues (Art Press, Zéro Deux, Les Inrockuptibles, Beaux Arts Magazine, Crash…) et intervient dans différentes écoles d’art. Il porte un regard attentif sur la modernité critique et les études de genre et post-coloniales. » C’est dire le niveau d’exigence de ce jury
Une exigence que l’on retrouve dans la rédaction du texte présentant le travail ultra-woke du lauréat de cette année , Rafael Romero ….Du beau langage art contemporain :

« À travers des références culturelles à la fois queer et latino-américaines, l’artiste colombien.ne parvient à redéfinir les champs de la visibilité sociale : les imitations des mimes et les contrefaçons des faussaires constituent une invitation aux minorités à s’approprier le langage du pouvoir, ainsi que ses stratégies de survie. À travers le déploiement de cette exposition, Rafael Moreno réalise une critique de la domination culturelle, politique et économique des États-Unis et de l’Europe sur son propre pays et l’Amérique latine en général. Pour autant, cette condamnation n’est pas à comprendre du point de vue d’un nihilisme passif, car elle constitue une reformulation de notre monde, ainsi qu’une invitation à le subvertir de notre propre gré. »…Ben voyons Ginette !
Plus d’infos ici :
https://www.adagp.fr/fr/actualites/rafael-moreno-revelation-arts-plastiques-2023