TOUT SUR L’ADAGP

Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques

L’ADAGP MENACE LE NICOLEMUSEUM.FR

ET NUIT GRAVEMENT À LA SANTÉ DES ARTISTES ET DES GALERIES PROSPECTIVES

La preuve patente que cet organisme destiné à faire appliquer une disposition inconstestablement utile  de protection des droits des l’artistes, est parvenu à faire en sorte que  ce droit fondamental des artistes se retourne contre l’intérêt de ceux- ci …

L’ADAGP, mécanisme institutionnel, n’a en effet rien compris des changements advenus récemment avec l’arrivée d’internet, dans les modes de reconnaissance et de mise en visibilité de la création d’aujourd’hui….

La preuve patente que cet organisme para-institutionnel ou semi-privé ; mécanisme bureaucratique qui a autant d’intelligence humaine qu’une pendule, est un des bras armés de l’appareil d’Etat de type totalitaro-poutino ubuesque… Cette preuve, c’est la menace que je viens de recevoir de lui et dont je vous joins un extrait ( je vous place l’entièreté du texte de cet message plus loin)…

« Madame, Monsieur, Antoine Perrot, membre de l’ADAGP, nous a signalé l’utilisation de son œuvre (image jointe d’un enchevêtrement de fils éléctriques colorés avec le mot exil )  sur  votre site La gazette de Nicole, sans son autorisation. Notre membre nous a ainsi fait la demande expresse de son souhait de retrait du visuel. (voir texte et image plus loin)….

 ce qui nous a amené à effectuer une recherche poussée sur vos trois sites …Ainsi Nous avons remarqué la reproduction d’œuvres de certains de nos membres, notamment : Daniel Buren, Marcel Duchamp, Bertrand Lavier, Damien Hirst, Fabrice Hyber, Mac Adams… sans qu’ils aient a priori donné leur accord. Ainsi, nous avons comptabilisé 966 œuvres de nos membres sur le site Nicole’s Museum et 25 œuvres sur Le Magazine du Schtroumpf Emergent. »

*UN SALARIÉ DÉVOUÉ

 Ainsi apprend-on qu’un salarié  de l’ADAGP, parmi les 70  préposés  à la détection  des choses délictueuses,  a dû consacrer quelques journées à farfouiller dans mes différents sites …

*UNE SIDÉRANTE CONTRE-PTODUCTIVITÉ

 Ainsi comprend-on que 966 artistes figurant de nicolemuseum.fr parce que nous aimons leur travail, devront être supprimés du site et ne plus bénéficier , parce qu’il sont inscrits à  l’ADAGP, de la visibilité que nous leur donnons gratuitement , avec nos 300 visiteurs quotidiens venus du monde entier…Tout cela est, convenons-en, d’une sidérante contre-productivité…sinon d’une crétinerie colossalement poutinesque.

UNE MISÉRABLE DÉNONCIATION PAR DÉPIT

Ainsi peut-on noter que sur les 966 artistes adhérents à l’ADAGP figurant dans le nicolemuseum.fr, aucun ne nous a dénoncé à cet organisme, ni à quelque autre Guépéou, GRU, ou FSB de l’art…Et il serait bien que l’ADAGP demande leur avis à ces 966 artistes s’il souhaitent ou non que le nicolemuseum disparaisse…Noter aussi la cocasserie du fait que le plasticien Perrot nous dénonce misérablement …peut-être par dépit et pour se venger de ne pas figurer dans ce musée…et parce qu’il ne pourra jamais  comprendre ( tout prof qu’il soit à la Sorbonne—où il a endoctriné des milliers de futurs capessiens et agrégés d’arts plastiques…Bonjour les dégâts !) que son œuvre ne procure aucun plaisir à  regarder pour personne , hors pour les maso-cultureux , intello-décérébrés et autres sociopathes de la burénosphère para-ministérielle perfusée à l’argent public.

UNE CENSURE AVÉRÉE

Ainsi comprenons-nous que la liberté d’expression, de commentaire et de critique d’une œuvre est désormais impossible grâce à l’ ADAGP qui en interdit la publication de l’image.

UN SYSTÈME D’AUTO-PROTECTION

Ainsi les Lavier, Buren, Hyber, etc…pures excrétions de l’appareil d’Etat, vont-ils pouvoir être protègés des méchancetés à leur égard de Nicole Esterolle, qui appuyait ses textes de l’image de leur œuvre pour apporter la preuve visuelle immédiate de leur grotesquerie générique et de leur conformité à l’idéologie ministérielle, bureaucratico-financière. (Le même Buren ayant tout de même été débouté dans le procès qu’il avait intenté à un petit éditeur de cartes postales, qui avait eu l’audace de diffuser sans l’autorisation de Buren une image de la place des Terreaux à Lyon, où l’on apercevait un des poteaux du plasticien in situ.. Mais peut-être que l’artiste n’avait –il pas eu alors le soutien de l’ADAGP…)

UNE INSTRUMENTALISATION ÉHONTÉE DES ARTISTES

Ainsi, espérons-nous que les artistes comprendront qu’avec  leur adhésion à l’ADAGP , ils sont bel et bien  instrumentalisés pour les amener  à soutenir et cautionner involontairement un organisme lié à  un système, qui, sous prétexte de protéger leur droits, ne fait que finalement les disqualifier, les ringardiser et les paupériser pour la plupart d’entre eux… tout en  sur valorisant les plus conformes d’entre eux à l’esthétique officielle et les mieux subventionnés pour cela… Qu’ils comprendront que , même si certains des 18000 adhérents reçoivent quelques miettes du gros gâteau, sous forme de quelques dizaines ou centaines d’euros par an leur permettant d’acheter quelques toiles  et pinceaux, cela ne compense pas le préjudice financier ( et moral) global, qu’ils subissent  , résultant de la complicité objective de l’ADAGP avec un appareil d’Etat  destructeur d’un éco système naturel de l’art, et d’un marché de l’art naturel  , en galerie prospectives de proximité et à figure  humaine , qui , s’il n’avait pas été détruit au trois quart par l’appareil d’Etat, leur apporterait de justes revenus, plus important que les miettes distribuées par l’ADAGP.

Le témoignage imparable d’un artiste membre de l’ADAGP:

« J’ai touché en tout et pour tout moins de 150 euros sur trente ans, pour droits d’auteur lors de publications dans des revues amies qui furent taxées pour m’avoir fait le plaisir de me faire un article »

DES OPÉRATIONS DE COMMUNICATION BIDON

Ainsi sommes-nous enclins à examiner ou auditer les activités diverses de l’ADAGP, comme pourrait le faire la Cour des Comptes… et à constater que le pactole récolté par l’ADAGP est surtout dilapidé dans des  opérations d’auto-promotion ou communication pour elle-même , au détriment d’une aide véritable possible à l’ensemble des artistes dans toute leur diversité… Cet activisme tout azimut à brasser du vent , ne semble avoir d’autre but que justifier l’ existence de cette enflure parasite et la rémunération de ses nombreux salariés…Cette mousse  médiatique se faisant  à travers  des   centaines d’ opérations  « d’éducation artistique et culturelle » aux titres aussi ronflants que leur contenu est incertain  et qui vont plutôt dans le sens d’une célébration de  la bien- pensante  esthétique dominante, que vers la reconnaissnce  de la richesse et de la diversité de la création actuelle …

Citons parmi ces opérations de communication  : Dispositif Culture pour demain, Central vapeur pro, Biennale populaire d’art visuel, Trampoline, Vagabondages 932, Le vie devant soi, Festival Gribouillis, Le printemps de l’art contemporain,   Traverser les frontières, Un artiste à l’école, Action en milieu pénitentiaire, Ateliers d’artistes en exil, Prix ADIAF-  Marcel Duchamp ,   Biennale d’Art Contemporain  de Berlin, Rencontre Polyvalence,   etc. .

Un exemple récent de grotesquerie adagpienne

Adagp polyvalence

https://mailchi.mp/adagp/invitation-rencontre-polyvalence-avec-anna-saint-pierre-le-27-septembre-2023?e=8d529272ab

UN SOUTIEN AVÉRÉ AU FINACIAL –ART

Enfin notons parmi ces actions d’agi-prop effrénées ce soutien  appuyé au Prix ADIAF –Marcel Duchamp ainsi qu’au  Salon de Montrouge, qui sont deux dispositifs  publics   de révélation et de promotion des petits  schtroumpfs émergents conceptualo-bidularistes ( de type Perrot) à vocation internationale, qui constitueront les produits spéculo-financiers du grand marché de l’art , ou bien la matière à exposer dans  les petites galeries municipales subventionnées et à acheter par  les FRAC et le MAC…

UNE OCCULTATION DU RÉEL

Un actionnisme effréné, incohérent et dont l’utilité réelle ne semble être que de cacher les vrais difficultés vécues par les artistes après quarante ans de cet actionnisme ministériel que l’ADAGP  contribue objectivement à prolonger…et de les empêcher de bénéficier de la visibilité qui leur est offerte gratuitement et librement par internet.

UN RACKET SÉLÉCTIF

Ainsi et enfin doit –on constater et admettre que l’ADAGP a le droit de racketter le nicolemuseum, mais , qu’ en même temps, elle se garde bien , probablement, de se taxer elle-même pour les images d’œuvres qu’elle publie dans son « répertoire images »…et de taxer les catalogues des collections FRAC, et autres « Documents d’artistes » répertoire de la création formatée et  bien pensante.

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VOICI LE TEXTE INTÉGRAL DU MAIL DE  MENACES DE L’ADAGP

« La société des Auteurs dans les Arts Graphiques et Plastiques (ADAGP) est un organisme de gestion collective de droits d’auteur. A ce titre, elle a la charge de représenter et faire valoir les intérêts de ses associés.

Nous avons reçu un signalement sur votre site Internet : La Gazette de Nicole, ce qui nous a amené à effectuer une recherche poussée sur vos deux autres sites : Nicole’s MuseuM et Le Magazine du Schtroumpf Emergent. Nous avons remarqué la reproduction d’œuvres de certains de nos membres, notamment : Daniel Buren, Marcel Duchamp, Bertrand Lavier, Damien Hirst, Fabrice Hyber, Mac Adams… sans qu’ils aient a priori donné leur accord. Ainsi, nous avons comptabilisé 966 œuvres de nos membres sur le site Nicole’s Museum et 25 œuvres sur Le Magazine du Schtroumpf Emergent.

Sauf erreur de notre part, nous n’avons pas reçu de demande d’autorisation préalable de votre part concernant ces utilisations. Nous vous rappelons aimablement que toute reproduction ou représentation d’une œuvre faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit est illicite (Article L 122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle).

De plus, Antoine Perrot, membre de l’ADAGP, nous a signalé l’utilisation de son œuvre sur  votre site La gazette de Nicole, sans son autorisation. Notre membre nous a ainsi fait la demande expresse de son souhait de retrait du visuel. Le visuel est visible sur le lien suivant : https://lagazettedenicole.art/lecriture-inclusive-et-lart-contemporain/

Pour les autres artistes, si vous souhaitez que les visuels restent en ligne, il sera nécessaire d’obtenir une autorisation de l’ADAGP, sous réserve de l’accord des artistes concernés. Aucune autorisation ne pourra vous être délivrée sans règlement de droits pour l’utilisation passée des œuvres de nos membres sur vos sites.

Ainsi, aux fins de régularisation, nous vous demandons :

1)      De procéder au retrait immédiat du visuel de l’œuvre d’Antoine Perrot du site internet La gazette de Nicole et de nous le notifier par retour d’email.

2)     Denous communiquer la date de publication du visuel de l’œuvre d’Antoine Perrot ainsi que votre adresse de facturation.

3)     De nous indiquer si vous souhaitez laisser en ligne les œuvres de nos membres sur votre site internet, auquel cas nous vous ferons parvenir la liste des œuvres que nous avons identifié afin que vous puissiez la compléter. Il est entendu que le maintien en ligne nécessitera l’accord express de nos membres, et est conditionné au règlement des droits au titre de la régularisation et pour l’avenir.

Pour rappel, si vous souhaitez utiliser l’œuvre de l’un de nos membres sur vos sites, il convient de remplir le formulaire en ligne disponible sur le lien suivant : https://demande.adagp.fr/.

En l’absence de réponse de votre part, nous faisons toutes réserves sur les suites qui seront données à votre dossier.

Bien cordialement

…et c’est signé :

regularisation-multimedia@adagp.fr

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VOICI NOTRE PREMIÈRE RÉPONSE À L’ADAGP

Suite à votre mail, nous avons retiré l’image de l’œuvre d’Antoine Perrot comme vous le souhaitiez

Les images des oeuvres que nous reprenons circulent librement sur le web et nous semblaient à la disposition de tous. Aussi, pensions-nous  qu’étendre leur libre circulation ne posait pas problème

…J’ajoute que , contrairement aux magazines papier, nous ne tirons strictement aucun profit financier de notre travail d’information et de soutien à la création vivante et libre.

J’ajoute , si cela peut vous rassurer, que nous sommes trois personnes pour réaliser tout ce travail absolument  bénévole et non-lucratif…et que nous sommes tous les trois à la limite du seuil de pauvreté…(Damien Maigne, qui réalise le nicolemuseum complète ses maigres revenus d’apiculteur ,par sa petite rémunération de  conducteur de bus scolaire dans un petit village de Haute  Loire)

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LE TRÈS ENDOGÈNE CONSEIL D’AMINISTARION DE L’ADAGP

Voici les membres de l’actuel  conseil d’administration composé de 16 membres, artistes et ayants-droit :

Jean-Michel ALBEROLA- Daniel BUREN- Gustave DE STAËL VON HOLSTEIN (succession Nicolas DE STAËL)- Sylvie DEBRE-HUERRE (succession Olivier DEBRE)- Anaid DEREBEYAN – Hervé DI ROSA- Elizabeth GAROUSTE- Christian JACCARD- Marc JEANCLOS (succession Georges JEANCLOS)- Christine MANESSIER (succession Alfred MANESSIER)- Olivier MASMONTEIL- Meret MEYER (succession Marc CHAGALL)- Alexis POLIAKOFF (succession Serge POLIAKOFF)- Joan PUNYET MIRÓ, (succession Joan MIRÓ)- Philippe RAMETTE – Antoine SCHNECK

Notons alors que,  outre les « ayants-droit » de Nicolas de Stael, Miro, Jeanclos, Poliakoff, Chagall, Debré, Manessier, qui ramassent ainsi le juteux héritage » d’aïeux qu’ils ont plus ou moins ignorés de leur vivant, le reste des membres constitue une belle brochette (Buren en tête) d’artistes produits par le système et qui pourront ainsi conserver leur privilèges en contrôlant un organisme ainsi entièrement dévoué à la mécanique  qui les a générés et qui va leur procurer à vie une confortable  rente de situation…Tout en bénéficiant de quelques substantiels  émoluments pour leur présence aux réunions du conseil…et leurs précieux avis d’ « experts »…

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VOICI LE TEXTE LIÉ À  L’IMAGE DÉLICTUEUSE QUI EST À L’ORIGINE DE LA MENACE PESANT SUR NICOLE

: « L’ÉCRITURE INCLUSIVE ET L’ART CONTEMPORAIN »

Voici le texte paru avec image sur le blog de Nicole qui a été l’objet  de la misérable dénonciation de Nicole à l’ADAGP , de la part du l’artiste-prof  Antoine Perrot… enseignant – comme il se doit – à l’Université d’arts Plastiques Panthéon-Sorbonne…. par ailleurs Président Fondateur  de la FRAAP- Fédérations des réseaux et associtions d’aristes, sorte de courroie de « coordinantion » entre les associations subventionnées parce que politico- esthétiquement correctes , et le Ministère) :

« L’inclusivitude est à la littérature ce que la bidularitude est à la création plastique…

C’est de l’ordre de la conceptualié sociétalo et politico-engagée.

Le tout participant du même progressivisme ministériel éco-responsable et durable, mobilité douce et toilettes sèches…

Et pour durer un peu plus longtemps , pour se réalimenter en arguments frais, le contemporainisme phagocyte goulument les nouveaux thèmes porteurs et invasifs que sont le décolonialisme, le LGBTTQ+, le wokisme-convergence des luttes, la diversité et l’inclusivité….tout en excluant 95% de la création actuelle.

Je vous joins cette œuvre exemplaire du plasticien contemporain Antoine Perrot évoquant le drame des migrants et de l’exil, où inclusivité et bidularité s’entortillent amoureusement….Oeuvre de haut intérêt visuel,  protégée donc  par l’ADAGP et qui est à l’origine de la menace qui pèse sur Nicole »….Signalons aussi que le plasticien Perrot est le président –fondateur de la FRAAP, Fédération des réseaux et associations arts plastiques, autrement dit rassemblement de toutes les structures para-institutionnelles agréées et subventionnées par l’Etat, comme  vecteurs de l’idéologie conceptualo-bidulaire du ministère…L’ADAGP se trouvant ainsi chargée de protéger la propriété morale et intellectuelle d’artistes aux « œuvres » sans contenu véritable ni moral ni vraiment intellectuel….ni vraiment artistique.

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« CE QUI EST EXCESSIF EST INSIGNIFINANT »

C’est avec ce proverbe bas-périgourdin  bien connu, que Madame la Directrice de l’ADAGP me fait réponse après réception et lecture  de TOUT ce qui précède…

Elle ajoute cependant : « Et je vous signale une erreur, parmi tant d’autres, en fin de votre texte: si, l’Adagp a l’élémentaire cohérence de payer des droits d’auteur pour sa banque d’images dans les exactes mêmes conditions qu’un autre utilisateur pour ce service. Avant d’écrire et publier, il serait bon de vous renseigner. » Ben votons Ginette !

…Bon, autant pour moi…Nous allons vite rectifier cette erreur…. Mais je trouve d’une étrange absurdité  cette façon de s’auto-taxer et de se prendre à son propre piège.. Comment considérer en effet  cet excès de « cohérence » et d « honnêteté » de façade autrement que comme une manœuvre de dissimulation d’ une vaste embrouille sous-jacente….

Mais  je vais suggérer dans la foulée à madame le Directrice, que l’ADAGP sponsorise le nicolemuseum, (comme elle le fait pour le prix ADIAF-Marcel Duchamp) , et au même titre du soutien à un dispositif reconnu d’utilité publique pour les artistes… Et de telle sorte que ce soit la très riche ADAGP qui rétribue  directement aux artistes leur présence dans le Nicolemuseum…Cette générosité et cette ouverture au réel lui coutera d’ailleurs, beaucoup moins cher que son soutien à l’ADIAF-Marcel Duchamp (40 000 €), au CNAP (30 000 €), au Bétondalon (20 000 €), etc…

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POUR RÉCAPITULER

I l se peut que , dans le pire des cas de figure à envisager ,  l’ADAGP parvienne à faire disparaître le nicolemuseum et la Gazette de Nicole… et, pourquoi pas, à faire emprisonner ses trois responsables, parce qu’ils  n’auront évidemment pas pu payer les taxes demandées… Ce dont sa vaillante équipe de justiciers pourra s’honorer, et arguer qu’elle mérite bien pour ça une grosse  médaille de Chevalier blanc des Arts et des Lettres.

Il se peut aussi que cette histoire devienne l’occasion d’amorcer  une  réflexion de fond sur l’intervention étatique dans le champ de la création, à travers ses multiples outils de contrôle et de coercition ,  dons cette obsolète ADAGP…Une réflexion sur les réformes structurelles à effectuer avec le pouvoir législatif, pour faire en sorte que les artistes (tous les artistes et pas seulement les coûteux produits de l’appareil) soient plus présents et reprennent la parole dans les instances institutionnelles les concernant… de telle sorte qu’on puisse, avec eux, s’extraire du totalitarisme ubuesque d’une action étatique aveugle et fermée sur elle-même… et qui nuit gravement à la création véritable.

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JE VALORISE  LE GRAVAT … EST-CE GRAVE DOCTEUR ?

La sublimation du modeste  gravat et du déchet de chantier  : c’est la « bonne action » artistique ,  dans le vent de l’anti-gaspi  éco-responsable, à laquelle personne n’avait jamais pensé et dans laquelle s’est engagée la plasticienne designer émergente sur la scène internationale , Anna Saint – Pierre …

L’originalité de cette démarche plasticienne lui vaut une résidence nourrie, logée, blanchie,  défrayée,  dans « Polyvalence », qui est une des multiples opérations de bienfaisance envers les artistes menées par l’ADAGP.( Société de protection des droits et de la propriété intellectuelle et morale des  auteurs dans les arts graphiques et plastiques)

« La Commission Arts appliqués de l’Adagp  donne carte blanche à un créateur designer afin de présenter un de ses projets, mené en collaboration avec différents partenaires professionnels. Les échanges entre l’artiste et ses invités mettront en lumière les sources d’inspiration et les processus de création dans le cadre collaboratif du projet. »

« Comment le recyclage in situ de matières produites par un projet architectural, peut devenir une source de création ? »

Elle s’appelle donc Anna Saint-Pierre et a terminé aujourd’hui une thèse à l’Ensad Lab.  Sa démarche est passionnante. Elle s’est emparée de la question des déblais, des gravats, produits par des chantiers de réhabilitation. Anna étudie cela à travers le prisme d’une recherche par le design. Elle se demande comment les revaloriser ces matières, ces matériaux ? Les transformer pour qu’ils deviennent soit d’autres matériaux que l’on va pouvoir réutiliser dans ce même projet, soit carrément des objets de la vie quotidienne. »…Carrément !

L’artiste nous déclare :

Une des pistes que je trouve intéressante aujourd’hui pour valoriser, à la fois le plan matériel et immatériel ces déchets architecturaux, c’est effectivement intervenir dans l’enceinte d’un chantier pour avoir justement accès à l’usage antérieur du matériau, pourvoir le qualifier autrement que par une nomenclature qui est liée à celle du déchet » Agreuh ! Agreuh !.

https://mailchi.mp/adagp/invitation-rencontre-polyvalence-avec-anna-saint-pierre-le-27-septembre-2023?e=8d529272ab

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Le prix révélation ADAPP 2022

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