On s’étonne un peu de voir Libération publier cet article sur les « quarante ans d’impunité » du plasticien pédophile Claude Lévèque.
On aurait plutôt vu ce gros dossier de 7 pages paraître dans un journal de la droite classique de type Figaro ou Valeurs Actuelles, puisque, osons le dire maintenant, Lévèque est l’excrétion emblématique de 40 ans de « gauchisme culturel » hégémonique. Il est aussi le produit de la vertueuse conjugaison entre la spéculation intellecteelle gauchère et la spéculation financière plutôt droitière.
On s’en étonne aussi parce que , pendant ces quarante longues années , Libé et ses comparses bien-pensants, Le Monde, l’Obs, etc. n’ont fait , au contraire, que célébrer les vertus de la star de l’art « contemporain » français, qui avait installé deux gros pneus de tracteurs en haut des escaliers de l’Opéra, qui avait représenté la France à la Biennale de Venise en 2009 et que les MAC et les FRAC s’arrachaient (Il est vrai que la même presse avait encensé, quelques années auparavant, les khmers rouges)
Il y avait en effet une lourde omerta sur les sujet de la part , autant des galeries qui l’exposaient( dont les très financères Kamel Mennour et Yvon Lambert ), que des nombreux responsables de lieux institutionnels d’art contemporain, qui tous recevaient sans problème la star accompagnée d’un de ses « filleuls »… lesquels responsables étaient , pour la plupart je pense, lecteurs de Libé et/ou du Monde…
On est bien d’accord sur le fait que l’artiste le plus immonde humainement peut avoir une œuvre magnifique. Mais dans le cas de Lèvèque, l’ignominie de l’œuvre et celle de l’homme étaient indissociables et se nourrissaient l’une de l’autre. Le mécanisme de cette effrayanre conjugaison est très bien décrite dans une page de Libé que je vous joins .
L’artiste avait d’ailleurs déclaré : « mon œuvre est réussie quand on ne peut la soutenir plus de 5 miniutes »… Ceci expliquant bien que la reconnaissance de ce perfomeur installationiste ( ambianceur aussi des chaudes nuits parisiennes) particulièrement répulsif tenait plus de la fascination diabolique qu’il pouvait exercer sur de gens fragiles (adolescents ou agents culturels), que sur des qualités artistiques intrinsèques.



Lévèque avec un de ses «
filleuls »