C’est une expo puissamment mystico-métaphorique de la plasticienne émergente Charlotte Simonnet organisée en l’église Saint-Eustache dans le cadre du Prix Rubis mécénat décerné chaque année à un.e étudiant.e méritant.e sortant de l’École des Beaux- Arts
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Une corde en bronze et des ex-votos en cuivre en hommage à la notion de communauté
L’installation principale,( image 01 ) composée de cordes réalisées en verre de vitrail et fer à béton, lie entre elles des colonnes de l’église rend hommage à la notion de communauté , qui imprègne l’église Saint-Eustache.
Pour matérialiser cet attachement, l’œuvre imaginée s’étire et flotte entre deux colonnes. Celles-ci sont reliées par une corde façonnée en verre de vitrail et en fer à béton : « C’est la communauté, explique Charlotte, la connexion entre l’église et ses habitants, cette étroite union qui a guidé la création de mes pièces. » nous précise Mademoiselle Simonnet
Par ailleurs, des plaques en cuivre frappé ( image 02) sont disséminées au cœur des chapelles. Évoquant la pratique des ex-votos, ces plaques de cuivre martelées sont le fruit d’une collecte d’objets réalisée par l’artiste auprès des paroissien·nes et visiteur·euses occasionnel·les du lieu et laissent apercevoir la contre forme des objets donnés, dispersées ensuite dans l’église, telles des plantes épiphytes…Ben voyons ! pourquoi se gêner ?
Plus d’infos par ces deux liens :
************* Une église infiltrée par l’art « contemporain »
Sainte Eustache, ce lieu de prière, proche du Centre Pompidou, est aussi celui de la célébration de l’art « contemporain » le plus stratosphérique ,comme religion annexe des cathos-bobos – parigos branchés des alentours
On y a vu des expos de Keith Harring, Pascal Convert, Boltansski, Armleder et , plus récemment de DhewadiHadjad, poulain de la financiale galerie internationale Kamel Mennour (image jointe 03)… C’est dire le niveau céleste des choix de la programmatrice, galeriste parisienne , Françoise Paviot
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L’épiscopat et l’art « contemporain »
- Il existe un réseau d’évèques progessistes, ouverts à la modernité artistique et qui gravite autour de l’incontournable Père Marc Cheauveau, (nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 2022.) dont le souhait est de rendre accessible l’art contemporain au plus grand nombre des paroissiens….Depuis 2009 il assure au couvent de La Tourette (le commissariat d’expositions d’art contemporain, dont il est à l’origine, proposant à des artistes de niveau international de mettre leurs œuvres en dialogue avec l’œuvre architecturale de Le Corbusier.( on y a vu Anish Kapoor avec son très métaphysique « noir absolu » Vantablack , dont il acheté le brevet pour le faire fructifier financièment au maximum avec la complicté de son ami le galeriste Perrottin)
- La délégation épiscopale à New-York
Souvenons-nous de ce fameux déplacement, au bébut des années 90, d’une délégation d’évèques à New-York , encadrées par le galeriste Browstone et Monseigneur Albret Rouet l’évèque de Poitiers (https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/sevres-92310/l-eveque-de-poitiers-vient-parler-art-contemporain-30-10-2009-692657.php )
Ce voyage a pour but d’initier ces grands prélats à l’art « contemporain » en rencontrant l’artiste star Andrès Serrano, auteur du fameux « Piss-Chist », statuette du Christ en Croix trempée dans l’urine de l’artiste, ( figurant aujourd’hui dans la collection Yvon Lambert en Avignon)
- La colonne de gamelles
Souvenons-nous de cette colonnes de casserolles de 8 m de haut, de l’artiste « issu de la diversité » Marthine Tyou, installée dans une église lyonnaise, pour célébrer l’ascension du Christ au ciel
- Le Christ en Fil de fer barbelé
de la collection de Monsieur Pinault et de Adel Abdessemeb « dialoguant » avec le merveilleux retable d’Isenheim, pour le cinq-centenaire de celui-Ci (Image 04)
- Le Christ sur une chaise électrique
Souvenons-nous de Monseigneur Di Falco, évèque de Gap ; qui avait permis l’installation d’une œuvre extraite de la même collection Pinault, de l’artiste Paul Fryer , ( image 05)intitulée Piéta, et représentant le Christ sur un chaise électrique remplaçant la croix habituelle….Une opération hypermédiatisée de promotion qui avait décuplé la cote de l’artiste sur le marché spéculatif international, à la grande satisfation de l’oligarque protecteur des arts.
Souvenons-nous aussi (ceci n’ayant rien à voir avec cela) des très fâcheuses accusations d’agressions sexuelles sur ses enfants de chœur dont a été accusé Monseigneur Di Falco, et dont vous trouverez le récit ici :
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Narthex, le site des éclésiastiques branchés
La revue numérique Narthex.fr veut être un espace de dialogue entre la société et l’Église, à travers les prismes de l’Art sacré, du Patrimoine religieux et de la Création contemporaine. Pour cela, elle sélectionne et relaye l’actualité des arts plastiques, de la musique et du spectacle vivant, en France et dans les pays voisins. Elle met également en lumière le patrimoine religieux et la création contemporaine et propose des réflexions sur l’expérience sensible vécue à travers les œuvres, sur la symbolique des formes dans l’art ou encore sur le lien entre la création artistique et la liturgie.
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Le groupe Rubis
Rubis est une entreprise française spécialisée dans le stockage et la distributions de produits liquides industriels à travers sa filiale Rubis Terminal, dans la distribution de produits pétroliers (GPL, fiouls, etc.) à travers sa filiale Rubis Énergie, et dans des activités d’infrastructure, de transport, d’approvisionnement et de services via son pôle « Rubis Support et Services ». Rubis comprend près de 3 600 collaborateurs présents dans plus de 20 centres de profit.
Rubis est engagé pour la création contemporaine émergente. ET c’est pour la quatrième année consécutive de cette action de mécénat , qu’elle soutent l’exposition de Carolle Simonet , étudiante des Beaux-Arts de Paris,
Le généreux mécénat de Rubis semble donc être , comme autrefois les achats d’ « indulgences » , une manière de payer pour se refaire une vertu et blanchir ses noires vilénies pétroleuses… qui sont les plus détestées par la culturosphère progressiste éco-responsable.
- Il y a d’abord sa très fâcheuse complicité avec Daech`
En effet, le 2 juin 2020, le journaliste indépendant Thierry Gadault met directement en cause la société Ruis dans une affaire de filière d’écoulement de produits pétroliers au bénéfice de l’État terroriste de Daesh via le port de Dörtyol (Hatay) et avec la bénédiction des autorités turques d’Erdoğan23. Selon le site infoguerre24, ces informations seraient en fait basées sur une opération de désinformation orchestrée à partir du 30 novembre 2015 par le ministère russe de la Défense dans le cadre des rivalités russo-turques sur le théâtre syrien25.
Pour tout savoir sur cette ténébreuse affaire :
- Il y a aussi le caractère polluant et éco-irresponsable
de tous ces dérivés pétroliers à forte empreinte carbone
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Un mécénat mentalement polluant pour parachever le désastre
Ainsi le groupe Rubis sous prétexte de ses faire pardonner ses noirs pêchés devant l’Eternel et ses toxiques activités, pour les humains, contribue-t-il, au contraire, en collusion avec les Evèques, les oligarques et le bureaucrates de la culture, dans cette opération de soutien à l’art « contemporain », à cette autre coupable pollution , mentale cette fois, qui est bien plus ravageuse que la première