VIOLENCE ET DÉLINQUANCE EN ART CONTEMPORAIN

Chacun l’a bien compris maintenant : La transgression des règles constitue le fondement -même du progressisme en art, la condition sine qua non de sa contemporainité et de sa subventionnabilté.

Cette violence transgressive censée libérer la créativité trouve son plein épanouissement dans ces opérations de plus en plus à la mode, qui consistent à « faire dialoguer » l’art classique ou ancien des musées des Beaux- Arts avec l’art contemporain. Car c’est dans ces fructueuses confrontations que cet art subvertit le mieux les règles esthétiques dépassées et casse le plus efficacement  les codes bourgeois…avec la complicité  de ces mêmes bourgeois qui s’encanaillent ainsi à peu de frais…Ce sont  ces mêmes opérations qui permettent aux conservateurs des lieu de plaire à leur hiérarchie et de grimper plus vite dans leur carière muséale.

C’est ainsi que l’on a vu Jan Favre , après avoir jeté des chats en l’air (Image 00) , installer un cercueil au Musée du Louvre, et Ariana Papademetropoulos y installer carrément son lit. ( images 01 et 02)

Au Musée de Semur en Auxoix on a vu les plots de signalisation de Rémy Tamain narguer les Corot et les Vigée – Lebrun. (image 03). Au Musée de Narbonne on a vu les accumulations têtières de Daniel Firman se frotter aux toiles d’ Hyppolyte Leymarie (image 04). Au Musée Picasso, Sophie Calle remplacer effrontément les toiles du maître par les siennes (image 05)

En matière de « dialogue » on est donc plutôt dans la provocation sur le mode « nique ta mère » des petits insoumis transgressifs délinquants de quartiers défavorisés. Même violence verbale faute de langage  commun. Même tendresse complaisante des conceptuels de l’art pour le voyou performatif, pour sa créativité d’avant-garde et son rôle de « questionneur sociétal », comme se prétendent  des quantités de plasticiens contemporains engagés politiquement, fraquisés et subventionnés pour ça.

Je me souviens des sociologues Georges Lapassade et René Lourau fascinés par cette délinquance sociale comme acte créatif et libérateur.

Je souviens d’un René Lourau, prof de socio, rester muet pendant ses cours pour déstabiliser le rapport enseignant -enseigné, dominant -dominé et pour mieux l’analyser… Le résultat étant bien sûr de mieux terroriser le dominé.

Je me souviens de Sartre faire les yeux de Chimène à la Bande à Baader et aux terroristes du Fatah .

Je me souviens d’un Pierre Bourdieu, qui avait déjà avec son ami Passeron empoisonné  l’enseignement public, s’acoquiner ensuite avec le plasticien allemand Hans Haacke pour défoncer le sol du pavillon germanique à la Biennale de Venise et écrire un livre là-dessus et sur la dictature  de la grande finance… Lequel Hans Haacke fut immédiatement récupéré par les financial-galleries internationales…

Souvenons – nous que c’est à Grenoble, au début des années 80, selon le plasticien Parreno (sélectionné pour les vitraux de notre-Dame de Paris) qu’un né l’art contemporain dans son école des beaux-arts bordélisée et éclatée dans les bistros alentour…Toujours  la pointe du progrès technologique et artistique, la ville se glorifie aujourd’hui d’être la capitale du street-art,  de la délinquance urbaine et de la contemporaintude avec son Magasin des Horizons ouvert à toutes les turpitudes transgressives

Nous nous souvenons donc toustes  de ces heureuses années 70-80, où naissait ce terrorisme esthétique de la gauche morale déjà très insoumise au sens, aux valeurs  et au droit commun et qualifiant déjà ces derniers de bourgeois, réactionnaires et nauséabonds

50 ans après nous sommes toujours, avec les Yan Fabre, Rémy Tamain, Daniel Firman, Ariana Papademetropoulos, etc.,  dans la même configuration, où l’on voit le progressisme gauchier communier avec le financiarisme droitier , dans une même délinquance intellectuelle et artistique pour mieux insécuriser, dominer, contrôler, endoctriner  et terroriser le bon peuple sous prétexte de l’éduquer au beau et au bien .

l’ « oeuvre »
de Rémy Tamain dialogie avec les oeuvres anciennes au musée de Semur en Auxois

2 thoughts on “VIOLENCE ET DÉLINQUANCE EN ART CONTEMPORAIN”

  1. L’art contemporain officiel est une sorte de secte au mouvement ondulatoire , farci d’une logorrhée qui permet de se faire passer pour supérieur et dont le « peuple » n’a qu’ a apprendre , mais c’est inutile nous pensons et désignons nous les experts ce qui doit rester dans l’histoire … de l’art , heureusement que l’histoire les oublieras , mais peut importe embrasse les tous , dieu reconnaitras les siens .

  2. L’art contemporain officiel est une sorte de secte au mouvement ondulatoire de Duchamp à Buren , farci d’une logorrhée qui permet de se faire passer pour supérieur et dont le « peuple » n’a qu’ a apprendre , mais c’est inutile nous pensons et désignons nous les experts ce qui doit rester dans l’histoire … de l’art , heureusement que l’histoire les oublieras , mais peut importe embrasse les tous , dieu reconnaitras les siens .
    Est-il toujours nécessaire de continuer à éduquer avec un enseignement qui ne mène qu’a faire les vide-greniers avec des profs choisis pour la plupart au nombre d’articles dans la presse spécialisées les autres sont traités de « réactionnaires  » c’est évident , pourquoi apprendre à dessiner pour charger la brocante , et ceux qui se tordent les doigts , élèves ou profs à dégager vous empéchez l’art d’avancer mais ils n’ont pas compris que choisis des chemins de traverse bien éloigné de la doctrine imposée par les fonctionnaires de l’art .

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