
Ce curé est un cas de figure assez rare dans l’ecclésiastat, car, dans l’ordre normal des choses, ce sont plutôt les adeptes de l’art contemporain qui « bouffent du curé ».
Sauf chez les prélats éclairés et progressistes, la foi en l’art contemporain est plus souvent incompatible avec la foi chrétienne, dans la mesure ou la première est par nature déconstructive et casseuse de codes – c’est -à dire progressiste – et la seconde conservatrice et protectrice du patrimooine – c’est-à- dire réactionnaire.
Sauf Mr le curé Yves Trochéris de la paroisse de Ste Eustache, je ne connais guère de lecteurs d’Artpress qui soit aussi abonnés au Pèlerin.

Cette capacité à la conciliation des contraires, relève moins d’une ouverture d’esprit, que d’un dysfonctionnement hormonal ou psycho-mental caractéristique d’une maso-bipolaratité surintellectualiséee pathologique
Ce « dialogue » de type mélange des genre et torsion du sens « double bind » est cliniquement psychogène en même temps que générateur de douloureuses frictions et d’épouvantables polémiques.
Souvenons-nous du désarroi des paroissiens quand Monseigneur Di Falco fit installer en 2009 en sa Cathédrale de Gap le « Christ sur une chaise électrique » du plasticien anglais international Paul Frier en arguant que ce n’étair pas pire que de le clouer sur une croix en bois. ( lequel monseigneur eut plus tard quelques démêlées avec la justice pour avoir été trop affectueux avec un de ses enfants de chœur)
Souvenons-nous de la colonne de casseroles installée dans une église de Lyon par le plasticien décolonialiste Pascal Marthine-Tayou, et du trauma que cela avait causé aux fidèles du lieu.
Souvenons-nous de la folle équipée d’un groupe de prélats, emmenés à New-york par le Financial galeriste Gilbert Brownstone et Mgr Rouet l’évèque de Poitiers pour un stage d’initiation à l’art contemporain auprès de l’artiste Antrès Serrano, auteur du fameux « Piss-Christ » ( Christ dans l’urine) de la collection Lambert en Avignon… Souvenons- nous de l’attentat à cette œuvre par un commando de cathos-fachos (le même probablement que celui qui avait dégonflé le Plug anal de Mc Carthy) …Souvenons de hurlements de Beaux-arts magazine pour condamner ce lâche attentat

Ici le texte de Beaux-Art Mag sur Saint -Eustache
Tout sur le Prix Rubis -mécénat :
Tout sur l’expo de Charlotte Simonnet :
ET VOICI TROIS DOCUMENTS IMPORTANTS POUR NOURRIR LE DOSSIER « L’ÉGLISE ET L’ART CONTEMPORAIN »
1 – Sur le blog de Nicole
« Art contemporain chrétienté et produits pétroliers »
C’est une expo puissamment mystico-métaphorique de la plasticienne émergente Charlotte Simonnet organisée en l’église Saint-Eustache dans le cadre du Prix Rubis mécénat décerné chaque année à un.e étudiant.e méritant.e sortant de l’École des Beaux- Art
Une corde en bronze et des ex-votos en cuivre en hommage à la notion de communauté
Voir Ici :
2 – L’article de Christine X Sourgins
« L’église, l’art d’avant-garde et la politique culturelle de l’épiscopat français »
Paru dans la revue eligne Catholica en Juielet 2003
https://www.sourgins.fr/wp-content/uploads/2014/10/C2_Ac_episcopat_fr.pdf
3 – Le livre de Aude de Kerros
« Sacré Art Contemporain – Évêques, Inspecteurs et Commissaires »
Paru aux Editions Jean- Cyrille Godefoy en 2012
Le livre évoque une controverse artistique et intellectuelle qui traverse notre époque sous l’angle particulier du lien qui existe entre la création, l’art et le sacré.
Depuis plusieurs décennies existent des relations nouvelles entre le religieux, le sacré et l’art subventionné par l’Etat. C’est au départ une querelle de clercs, mais elle apparaît aujourd’hui de façon récurrente dans les grands médias. Trois scandales récents ont entraîné des réactions de la rue.
Voir Ici :
https://audedekerros.fr/livre/sacre-art-contemporain-eveques-inspecteurs-et-commissaire