L’art contemporain est une calamité planétaire, mais surtout française.
J’ai choisi pour la couverture de ce petit ouvre récapitulatif cette photo où l’on voit Daniel Buren, la figure de proue de l’art « contemporain » français, expliquer à Jack Lang , notre perpétuel ministre de la Culture, pourquoi ses colonnes sont rayées verticalement et non pas horizontale ment…Un élément de compréhension – clef pour une bonne approche de l’art dit contemporain dans son essentialité.
L’art dit contemporain est une calamité planétaire, voire intergalactique. Tout le monde le sait, mais très peu osent de dire compte –tenu de la puissance terrorisante et coercitve des systèmes qui le produisent.
L’art « normal », à visage humain, proprement , naturellement et vraiment artistique existe à l’état natif . Il se répartit également dans tous les pays et fait lien entre eux indépendamment de leur niveau de développement économique.
L’art « contemporain » , lui, n’a strictement rien d’artistique, ni de culturel, ni de naturel, ni d’humain, ne de partageable. Son existence est totalement accrochée aux réseaux et mécanismes financiers.
L’art contemporain est par essence même un art financier, mais aussi international dans la mesure où il se doit d’être décroché du local, et dépourvu de tout ancrage dans une culture vécue et territorialisée.
L’art « contemporain » est un ant-art, un art sans art, dépourvu de sens, et de vécu, un art à l’envers, où la laideur, le non-sens, la bêtise, la vacuité, la malhonnétté, la négativité, la vulgarité, deviennent signes de distinction sociale, arguments qualifiants et surtout valeurs sures en termes de spéculation et produits financiers .
Mais ce qui distingue la France des autres pays, ce qui fait son « exception culturelle », c’est que le processus dégénératif de nature financière bénéficie ici de la garantie et de l’aide institutionnelles. La France est ainsi le seul pays où l’argent public soutient la grande spéculation privée…Le seul pays où le ministère de la culture ostracise 90% de la création nationale pour privilégier l’expression de l’inepte et du grotesque beaucoup « payants » en termes de spéculation tant bureaucratique que financière.
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Un homard au Château de Versailles
Voici l’image la plus terriblement représentative de ce qu’est l’art dit contemporain en France en ce début de siècle. On y voit Jean -Jacques Aillagon, le grand le apparatchik de la culture institutionnelle, François Pinault, le richissime collectionneur, Jeff Koons, le financial artiste que l’on sait , Chistine AlbaneL, la ministre de la culture. Tous les quatre bras dessus-bras dessous, hilares, avec en arrière plan le homard en plastique de Koons pendu au plafond d’un des salons d’apparat salon du Château de Versailles .
Cette photo est d’abord la trace flagrante de la collusion entre l’institution et les grands intérêts privés, mais aussi la preuve de la grossièreté foncière de ces hauts dignitaires de l’art et de la culture d’Etat, ainsi capables de profaner un trésor historique et patrimonial sacré en toute impunité.
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De la raie verticale
Nous sommes ici au plus au sommet du grotesque en art contemporain, avec Daniel Buren expliquant sans doute à Jack Lang et Frédéric Mitterrand, deux ex-ministres de la culture, pourquoi ses colonnes du Palais Royal sont rayée verticalement et non horizontalement…Précisons aussi que c’est le même jack Lang qui avait su convaincre François Mitterrand que le Palais Royal pouvait subir l’outrage de ces œuvres d’une indigence formelle absolue, au nom de la déconstructivité progressiste, et de l’événement de la lumière en haut à gauche.
Une œuvre aboutie
On voit ici Daniel Buren présentant son œuvre qu’il affirme la plus aboutie après 50 ans de recherches… C’est le même Buren, pourtant figure de proue de l’art contemporain hexagonal, qui déclare : « L’art contemporain est une espèce de dénomination
qui ne veut strictement rien dire… C’est seulement un fragment de l’art qui se fait et qui sera un jour défini entre 1999 et 2030, et dont on dira alors que « c’est la période de l’art contemporain»…Ce sera aussi la période dite « du burénisme d’état ».
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La manif des critiques d’art
Voici le rassemblement d’une quarantaine des plus éminents critiques d’art français membres de l’AICA, protestant contre le dégonflement du Plug anal de papy Mac Carthy… Profanation effectuée nuitamment par un commado de cathos fachos de la pire espèce anti-art contemporain. Chacun brandi le poster de feu le plug anal avant son implosion.
Dans aucun pays au monde, la critique d’art est aussi corrompue qu’en France…et aussi asservie à une idéologie dominante de type plug anal totaliraro – ubuesque.
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L’aiguille dans le tas de foin
On voit ici Jean Carrelet de Loisy d’Arcelot (Jean de Loisy pour les intimes) directeur du Palais de Tokyo – haut – lieu de la branchitude culturelle parisienne, montrer l’aiguille qu’il avait jetée dans un gros tas de foin, et qu’un plasticien de type conceptualo-postural devait retrouver le plus vite possible. La performance a été réalisée au milieu d’un nombreux public de culturolâtres enthousiastes…L’artiste a retrouvée l’aiguille en 18 minutes… Nous sommes là encore dans un cas de figure courant en art contemporain, où l’ineptie devient signe de distinction sociale.
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La pissoire n’était pas de Duchamp
C’est la fameuse pissoire de Marcel Duchamp. Elle constitue le principal repère mental de tous les art-contemporainolâtres du monde.
Un objet culte dont on ne connaît pas le nombre d’exemplaires.
Un objet sacré qui a été profané par Pierre Pinoncelli, qui a pissé dedans après lui avoir donné des coups de marteau.
Un objet dont on n’est pas du tout certain qu’il soit vraiment de Duchamp, puisque certains historiens fouille-merde l’attribuent à son amie, la foutraque baronne Elsa Von Freitag Loringhoven, qui avait auparavant fait d’un siphon d’évier une authentique œuvre d’art qu’elle avait intitulé Dieu…Avant de se suicider peu de temps après.
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7 thoughts on “TOUT L’ART « CONTEMPORAIN » EN TRENTE PHOTOS – CHOC”
Nicole ! il faudrait déposer cette marque de lunettes, les lunettes Nicole, celles qui voient ceux qui bricolent !!!
Nicole tu es une dessillatrice d’aveuglés par les « savants avaleurs de fric », une disperseuse des cons en fusion, une déchireuse de brouillard institutionnel et j’en passe … Mais, Nicole tu es surtout une boutureuse réparatrice de la grande verticalité de l’humanité comme tu le montres dans ton Nicole’s MuseuM.
Merci !
Quelques coquilles « art contemporain » mais qui ne nuisent nullement au message. Ces édifiants constats pourront-ils inverser le cours de cet art indéniablement décadent ? Processus qui, de toutes façons, finira bien par arriver.
« surtout valeurs sures en termes de spéculation et produits financiers ». Valeurs sûres ! Je ne le crois pas, plutôt de pernicieux jeux orchestrés par quelques rares personnes qui ont trop d’argent et qui pensent se distinguer.
Je relaie sur : https://avec-les-felicitations.blogspot.com/2024/02/monsieur-pierre-oudart-remis-madame.html
Une dimension de l’art contemporain qui, me semble-t-il, n’a pas été évoquée dans ces quelques exemples, et qui reste importante, pour ne pas dire essentielle : le fric. Celui des snobs, des gogos, des spéculateurs, des pleins de sous, et celui des subventions. C’est-à-dire, le nôtre. Donc, un peu, le mien, et ça, ça me fait putain chier grave, merde.
je retiens la citation de Buren, OUF !
« L’art contemporain est une espèce de dénomination qui ne veut strictement rien dire… C’est seulement un fragment de l’art qui se fait et qui sera un jour défini entre 1999 et 2030, et dont on dira alors que « c’est la période de l’art contemporain »
Alors que l’art traditionnel est une amélioration de l’œuvre de Dieu, créateur imbécile et sadique, l’art contemporain est une aggravation de celle-ci.
Merci pour cette excellente gazette cash et trash comme je les aime 🤗 continuez toute forme d expression est une pensée à prendre ou à laisser
Bravo 🙏🏻🙏🏻
Souvenons-nous de la tulipe : un produit de luxe et un marché en expansion !
La première bulle spéculative de l’histoire éclate en Hollande, en février 1637 avec une forte spéculation sur les tulipes, au cours de laquelle des bulbes de tulipes s’échangeaient au même prix qu’une maison à Amsterdam.
Le XVIIe siècle marque le « siècle d’or » hollandais. Les Provinces-Unies, autrement dit la Hollande, constitue l’un des États européens les plus modernes, notamment en matière d’art et de culture. Sur le plan économique, la création de la Compagnie des Indes Orientales en 1602 assure le développement des échanges internationaux et du système financier du pays. Cette domination commerciale permet aux Provinces-Unies de se hisser au rang de première puissance économique mondiale.
Jusqu’en 1634, le marché de la tulipe est semblable à celui du marché de l’art. Un milieu réservé aux plus aisés où le client passe commande à un horticulteur pour faire pousser la variété qu’il désire. La commande est passée à partir de l’automne lorsque les bulbes sont plantés, et les tulipes qui attirent le plus ne sont pas les plus belles mais les plus rares. La demande pour certaines espèces favorise la formation de la bulle spéculative.
À partir de 1635, plusieurs innovations financières accélèrent le développement de ladite bulle. L’innovation la plus importante est l’introduction des billets à effet. Ces derniers précisent les caractéristiques du bulbe et son prix. Ceci permet aux acheteurs de revendre un bulbe encore en terre, en échangeant non plus le bulbe lui-même mais le billet, un papier faisant office de titre.
Les transactions augmentent et il n’est pas rare de voir un billet à effet, changer de mains à de multiples reprises avant la floraison de la tulipe. Les contemporains parlaient d’ailleurs de « windhandel », le commerce du vent.
Plusieurs éléments psychologiques sont avancés pour expliquer les bulles spéculatives. L’un d’entre eux se nomme « The Greater Fool Theory », la théorie du plus grand fou. Selon cette idée, les investisseurs peuvent acheter un titre même s’ils sont persuadés qu’il est surévalué, car ils pensent qu’un autre individu – plus fou encore – sera prompt à le racheter plus cher. Le mécanisme fonctionne et les prix augmentent jusqu’à atteindre « le plus grand fou ». Dès lors, la bulle éclate et plus personne ne se porte acquéreur.
L’éclatement de la bulle
Les sources fournissant l’évolution du prix des tulipes à cette époque sont rares. Le marché n’est pas régulé et il n’y a donc pas de cours officiel.
Il apparaît toutefois qu’en janvier 1637, au sommet de la bulle, une tulipe pouvait valoir jusqu’à 15 années de salaire d’un artisan. Un bulbe de la variété Semper Augustus – la plus recherchée à l’époque – se serait même échangé pour 10 000 florins, soit l’équivalent de deux maisons en ville.
L’éclatement de la bulle, se produit le 3 février 1637. Le krach sera déclenché notamment par l’absence d’acheteurs lors d’une vente aux enchères dans une taverne d’Haarlem. Cela suffira pour provoquer le retournement du marché ; il ne faut que quelques heures pour que la nouvelle de l’absence d’acheteurs se propage à la ville entière et quelques jours pour que l’information atteigne l’ensemble des Provinces-Unies. Les bulbes de tulipes deviennent alors invendables.
Nicole ! il faudrait déposer cette marque de lunettes, les lunettes Nicole, celles qui voient ceux qui bricolent !!!
Nicole tu es une dessillatrice d’aveuglés par les « savants avaleurs de fric », une disperseuse des cons en fusion, une déchireuse de brouillard institutionnel et j’en passe … Mais, Nicole tu es surtout une boutureuse réparatrice de la grande verticalité de l’humanité comme tu le montres dans ton Nicole’s MuseuM.
Merci !
Quelques coquilles « art contemporain » mais qui ne nuisent nullement au message. Ces édifiants constats pourront-ils inverser le cours de cet art indéniablement décadent ? Processus qui, de toutes façons, finira bien par arriver.
« surtout valeurs sures en termes de spéculation et produits financiers ». Valeurs sûres ! Je ne le crois pas, plutôt de pernicieux jeux orchestrés par quelques rares personnes qui ont trop d’argent et qui pensent se distinguer.
Je relaie sur :
https://avec-les-felicitations.blogspot.com/2024/02/monsieur-pierre-oudart-remis-madame.html
Une dimension de l’art contemporain qui, me semble-t-il, n’a pas été évoquée dans ces quelques exemples, et qui reste importante, pour ne pas dire essentielle : le fric. Celui des snobs, des gogos, des spéculateurs, des pleins de sous, et celui des subventions. C’est-à-dire, le nôtre. Donc, un peu, le mien, et ça, ça me fait putain chier grave, merde.
je retiens la citation de Buren, OUF !
« L’art contemporain est une espèce de dénomination qui ne veut strictement rien dire… C’est seulement un fragment de l’art qui se fait et qui sera un jour défini entre 1999 et 2030, et dont on dira alors que « c’est la période de l’art contemporain »
Alors que l’art traditionnel est une amélioration de l’œuvre de Dieu, créateur imbécile et sadique, l’art contemporain est une aggravation de celle-ci.
Merci pour cette excellente gazette cash et trash comme je les aime 🤗 continuez toute forme d expression est une pensée à prendre ou à laisser
Bravo 🙏🏻🙏🏻
Jeff Koon, Tulip, The Greater Fool Theory
Souvenons-nous de la tulipe : un produit de luxe et un marché en expansion !
La première bulle spéculative de l’histoire éclate en Hollande, en février 1637 avec une forte spéculation sur les tulipes, au cours de laquelle des bulbes de tulipes s’échangeaient au même prix qu’une maison à Amsterdam.
Le XVIIe siècle marque le « siècle d’or » hollandais. Les Provinces-Unies, autrement dit la Hollande, constitue l’un des États européens les plus modernes, notamment en matière d’art et de culture. Sur le plan économique, la création de la Compagnie des Indes Orientales en 1602 assure le développement des échanges internationaux et du système financier du pays. Cette domination commerciale permet aux Provinces-Unies de se hisser au rang de première puissance économique mondiale.
Jusqu’en 1634, le marché de la tulipe est semblable à celui du marché de l’art. Un milieu réservé aux plus aisés où le client passe commande à un horticulteur pour faire pousser la variété qu’il désire. La commande est passée à partir de l’automne lorsque les bulbes sont plantés, et les tulipes qui attirent le plus ne sont pas les plus belles mais les plus rares. La demande pour certaines espèces favorise la formation de la bulle spéculative.
À partir de 1635, plusieurs innovations financières accélèrent le développement de ladite bulle. L’innovation la plus importante est l’introduction des billets à effet. Ces derniers précisent les caractéristiques du bulbe et son prix. Ceci permet aux acheteurs de revendre un bulbe encore en terre, en échangeant non plus le bulbe lui-même mais le billet, un papier faisant office de titre.
Les transactions augmentent et il n’est pas rare de voir un billet à effet, changer de mains à de multiples reprises avant la floraison de la tulipe. Les contemporains parlaient d’ailleurs de « windhandel », le commerce du vent.
Plusieurs éléments psychologiques sont avancés pour expliquer les bulles spéculatives. L’un d’entre eux se nomme « The Greater Fool Theory », la théorie du plus grand fou. Selon cette idée, les investisseurs peuvent acheter un titre même s’ils sont persuadés qu’il est surévalué, car ils pensent qu’un autre individu – plus fou encore – sera prompt à le racheter plus cher. Le mécanisme fonctionne et les prix augmentent jusqu’à atteindre « le plus grand fou ». Dès lors, la bulle éclate et plus personne ne se porte acquéreur.
L’éclatement de la bulle
Les sources fournissant l’évolution du prix des tulipes à cette époque sont rares. Le marché n’est pas régulé et il n’y a donc pas de cours officiel.
Il apparaît toutefois qu’en janvier 1637, au sommet de la bulle, une tulipe pouvait valoir jusqu’à 15 années de salaire d’un artisan. Un bulbe de la variété Semper Augustus – la plus recherchée à l’époque – se serait même échangé pour 10 000 florins, soit l’équivalent de deux maisons en ville.
L’éclatement de la bulle, se produit le 3 février 1637. Le krach sera déclenché notamment par l’absence d’acheteurs lors d’une vente aux enchères dans une taverne d’Haarlem. Cela suffira pour provoquer le retournement du marché ; il ne faut que quelques heures pour que la nouvelle de l’absence d’acheteurs se propage à la ville entière et quelques jours pour que l’information atteigne l’ensemble des Provinces-Unies. Les bulbes de tulipes deviennent alors invendables.