SELON LE CURATOR D’ART EMMANUEL DAYDÉ, AIMER LE COCHON TATOUÉ DE DELVOYE EST UN SIGNE DE  GRANDE CLASSE ET « D’OUVERTURE ESTHÉTIQUE »

Emmanuel Daydé est  un des plus éminents critiques – historiens-curators d’art sur la place de Paris. Il est  employé municipal,  préposé  par Hidalgo  aux grands  évènements multi-culturels branchés , comme  « Nuits Blanches », dans la mouvance de  l’ex-exquis Christophe Girard. Il   vient d’affirmer dans le magazine Artension (un art peut en cacher un autre) ( copie jointe du texte) ,  que la promotion du  cochon tatoué de Delvoye, était  , pour ce magazine, un signe de distinction, de « grande classe » et de généreuse ouverture au pluralisme esthétique…

Il se félicite qu’ Artension puisse ainsi se libérer de son ancienne  connotation  fanzine sympathique, certes, mais maladroit et un peu ringard, vulgaire, populiste, anti-contemporain, voire réactonnaire .

Mr Daydé  peut désormais  piger sans honte dans Artension, depuis que cette revue est, à son avis, devenue moins vulgaire, plus sérieuse et crédible auprès de l’élite intello-financière de ce pays ;  depuis qu’elle a   prouvé sa respectabilité et donné des gages à l’esthétique financiaro- conceptualo- bidulo- posturale dominante en publiant des entretiens avec Yvon Lambert (sa collection pourrie d’Avignon) , Jean-Pierre Raynaud (les gros pots de fleurs), l’immonde actionniste viennois Hermann Nitsch, etc…( On a raté un entretien avec l’exquis Claude Lévèque…) On  attend un entretien avec  Daniel Buren pour que ce magazine parvienne au sommet de la trahison  envers les vrais artistes non conceptualo-postraux , ainsi qu’ à une totale reconnaissance des réseaux institutionnels et grands marchands et de la critique d’art inféodée.

je comprends mieux pourquoi  ce même Emmanuel Daydé, m’avait demandé, l’an dernier, de ne plus lui envoyer mes écrits… qui devaient assurément lui provoquer de l’érythème fessier , comme à beaucoup d’autres élégants   amateurs de cochons tatoués et de raies buréniennes….à l’épiderme délicat , et  à la pensée plutôt fruste.

Que reste-t-il de l’ancien lectorat, amateurs d’art et artistes de bon aloi, qu’avait ce « fanzine » en ses débuts inavouables : je me le deamnde …Où son passés ces célestes culs-terreux , locaux, circuit-court, insolents, out-siders, sauvages, barbares, joyeux, tripaux, brutaux, indépendants, lowbrow , sensibles, poètes, inventifs, intelligents de la main, .. etc. , qu’ Artension fédérait , hors des réseaux de l’ art- sans – art officiel ?

La même question se pose que celle propre à l’agriculture : quand va-t-on arrêter de marcher sur la tête ? Les artistes, vont-ils disparaître au nom du contemporainisme international, comme les paysans au nom du néo-libéralisme mondialisé, ? Quand l’imbécillité cessera-t-elle d’être qualifiante et signe de distinction sociale ? Quand va-t-on en finir avec les cuistres de salon, les idéologues délirants de la vacuité,  et les théoriciens hors-sol de la nourriture conceptualisée?…  L’humanité n’est-elle pas en danger avec tout ça ?

Au cochon qui doute…
une revue esthétique d’ouverture et de grande classe…pour l’éthique, on repassera

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