QUAND LE CONTEMPORAIN PARASITE LE PATRIMONIAL

(On dit aussi qu’il « dialogue » avec lui )

Voici quelques exemples de ce parasitage parmi des centaines qui ont lieu dans l’hexagone, sur les châteaux, les églises, les chapelles, les sites classés, etc. et , de la façon la plus fréquente et odieuse,, dans les musées de peinture ancienne où celle-ci est confrontée de force avec les imbécillités contemporaines de type Sarkis, Hyber ; etc…Le dialogue le plus expectorant ayant  été celui des pneus de l’exquis Claude Lévèque avec les escaliers  de l’Opéra Garnier.(image jointe)

French artist Claude Leveque poses during a photo session at the Opera Garnier in Paris on December 30, 2018. Claude Leveque has created an installation entitled « Saturnales » for Paris Opera celebrating the 350th year of its existence. / AFP / Lionel BONAVENTURE
  • À NOTRE DAME DE PARIS

Madame Tabouret dialogue avec Violet le Duc

Il a fallu batailler dur pour que Notre -Dame de Paris échappe au « geste contemporain » des Buren, Othoniel,, etc. ( Il a seulement fallu concéder à la galerie financière Perrotin  l’intervention de la petite Tabouret, sa protégée

Lire ici :  https://lagazettedenicole.art/claire-tabouret-de-la-galerie-perrotin-est-choisie-pour-faire-les-vitraux-de-notre-dame/

  • AU MUSÉE PICASSO

Madame Calle dialogue avec Picasso

https://www.museepicassoparis.fr/fr/toi-de-faire-ma-mignonne?

  • À LA GALEIRE D’ART BRUT FINANCIER BERST

Madame Calle , (encore elle, !) dialogue avec l’art brut

Cela se passe en ce moment à la galerie d’art brut financier Christian Berst.

La plasticienne conceptualo-posturale internationale  Sophie Calle est invitée à échanger et dialoguer avec les œuvres  d’art brut de la collection de ladite galerie

L’exposition est intitulée « le manque »…Comme si , en effet, il s’agissait de combler le manque,  l’absence ou le non-sens consubstantiels à l’art dit « contemporain », dont Sophie Calle, la « Midinette du conceptuel », est une des  figures emblématiques.

Cette opération s’inscrit dans cette pratique coutumière du parasitage de l’art à valeur patrimoniale , par l’art « contemporain » sans contenu ni valeur patrimoniale.

Dans cette même galerie avait eu lieu le lancement du hors-série d’Art press sur l’art brut : une opération de récupération, intellectualisation, conceptualisation, posturalisation, financiarisation, prostitution  et bureaucratisation de l’art brut avec l’incontournable chroniqueur d’art Philippe Dagen et le plasticien Boltansky qui osait , pour l’occasion, avait déclaré qu’il ne connaissait rien à l’art brut.

Plus d’infos ici : https://lagazettedenicole.art/lart-brut-pour-combler-la-vacuite-du-contemporain/

  • DANS SEPT MONUMENTS EMBLÉMATIQUES DU PATRIMOINE FRANÇAIS

 L’art contemporain dialogue avec sept monuments nationaux

Jusqu’au printemps 2026, la manifestation Biens venus ! invite la création contemporaine au cœur de sept monuments emblématiques du patrimoine français. Ce projet, né du partenariat entre le Centre national des arts plastiques (Cnap) et le Centre des monuments nationaux (CMN), permet de tisser un dialogue inédit entre des œuvres contemporaines et l’histoire et l’architecture des monuments qui les accueillent.

Plus d’infos ici :

https://www.monuments-nationaux.fr/agenda/biens-venus-!-un-dialogue-entre-art-contemporain-et-monuments-nationaux
  • À LA TOUR DE LA CHAINE À LA ROCHELLE

C’est Tania Mouraud qui y dialogue avec les baleines

  • AU PALAIS DU FACTEUR CHEVAL

On a échappé à  Claude Lévêque,  il y a six ans

Y étai prévue en effet un installation intitulée « Le Palais des Fées » et «  permettre à ce grand artiste de concevoir un parcours émotionnel et sensitif qui faisait écho à la vie du facteur Cheval. » nous précisait gaillardement le conservateur de lieu…. Mais entre-temps on n’y a pas échappé aux verrotteries invasives d’Othoniel.

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  • AU CHÂTEAU DE ROCHECHOUART

Un des premiers  dialogues-parasitages

Ce château de la Haute-Vienne  à haute valeur patrimoniale a été l’un des premiers, au début des années 80, à être parasité ou réquisitionné par l’art contemporain,  qui arrivait en force avec Jack Lang.

  • SUR LA PLACE DU PALAIS ROYAL

Les ravages durables de l’in situ burénien

Celui qui a poussé le plus loin cette pratique  du parasitage, c’est bien le plasticien français de renommée internationale Daniel Buren, avec son concept passe-partout de l’ « in situ ».

Des œuvres « in situ » d’autoant plus terrifiantes qu’elles sont en béton indestructible et acquierent la même valeur patrimoniale que celle des blockhaus du mur de l’Atlantique…à cette différence près que les blockhaus sont éloignées en bord de mer, alors que les grossièretés bétonnées buréniennes sont imposées à tout le monde au centre des villes.

Il faudra un jour faire le recensement complet des centaines de lieux patrimoniaux parasités, ravagés, défigurés à jamais par cette figure majeure de la contemporainité en art.

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LE PLUS BEAU  TEXTE EXISTANT SUR L’INANITÉ DE L’ART DIT CONTEMPORAIN EN BURÉNISTAN

Voici un texte collector, à conserver par devers vous, à partager avec les amis, à lire lentement comme in déguste un bon vin. Une belle langue, un bon breuvage réparateur…Il est de mon ami écrivain-poète marseillais Jean-Pierre Cramoisan


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