
C’est le plasticien contemporain international Anish Kapoor (l’auteur du « Vagin de kla reine au Châteauu de Versailles et spécialiste de l’insignifiance sur-dimensionnée,) qui donné cette idée à une poignée militants de Greenpeace d’installer une toile géante sur une plateforme pétrolière en Mer du Nord, et de l’asperger de mille litres de peinture rouge biodégradable.
Cette prouesse picturale , très spectaculaire donc et à fort contenu idéologique (faute de substance vraiment artistique) a pour but de dénoncer ces abominables pollueurs de la planète que sont les grandes compagnies pétrolières.
L’ œuvre géante de 12 m sur 8, est intitulée « butchered » c.a.d. « massacre » à cause de la peinture rouge éminemment symboloque et identique à celle qui avait aspergé au Louvre les toiles de ces abominables pollueurs qu’étaient Monet, Van Gogh et Velasquez
Une œuvre néanmoins à forte empreinte carbone comme le fut celle d’Olafur Hossiasson, pour la COP 21, qui a consister à acheminer du pôle nord deux ou trois gigantesque glaçons d’une dizaine de tonnes chacun pour les laisser fondre sur la Place de la Concorde ou du Trocadéro, afin d’évoquer le réchauffement climatique
La boite de com qui s’occupe de l’opération affirme tout de go que « Greenpeace et Kapoor se sont associés ici pour sortir l’art des musées et l’amener dans l’espace public » Ben voyons Ginette !…Une déclaration d’une telle niaiserie qu’elle vaut, elle aussi, son poids non négligeable de dioxyde de carbone.
Bref, une opération utile certes pour promouvoir l’art contemporain et pour gonfler la cote de Kapoor sur le très polluant et toxique marché spéculatif de l’art international et contemporain, mais assurément contre-productive pour la juste cause écologique.
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