Un article de Jonatahn Siksou dans Causeur d’avril

On connait quantité de « plasticiens » sans aucune   dimension artistique, mais qui sont devenus des artistes agréés par le système, subventionnés, finantiarisés, contemporainisés et internationalisés, parce qu’il ont su opportunément  bourrer leur vacuité de fond par  du lourd  message politico-idéologique.

Ils constituent même aujourd’hui le gros des artistes dits « contemporains » collectionnés par les FRAC les MAC et le GNIAC.

Ce phénomène d’éradication du sens  en art pour pouvoir mieux le bourrer idéologiquement est en réalité une grossière instrumentalistion de l’art au  service d’intérêts divers sans aucun rapport avec l’art proprement dit.

On peut même admettre que ce phénomène provient tout bêtement de l’acoquinage de deux carences artistiques( voire affective et intellectuelle)  :  celle d’artistes imposteurs car sans talent ni nécessité intérieure et celles des bureaucrates de ce qu’on  pourrait appeler l’ « Etat aristique profond » tous autant dénués de compréhension et de respect pour l’art véritable, qu’il convient donc pour eux, de décronstruire, de casser les codes, de subvertir et , cruel paradoxe , de sur-intellectialiser pour mieux le mettre à leur niveau d’imbécillité crasse.

Ce phénomène de crétinisation idéologique de l’art n’affectait jusqu’à maintenant que le création actuelle,  muséifiée en FRAC, en MAC er en GNIARC.

Il semble donc, comme nous l’apprend le livre de Didier Rickner, que cette idéologisation enrichie du wokisme , a réussi à gangréner aussi les musées d’art « classique »…comme si rien ne pouvait échapper à cette épidémie qi pose un problème de survie tant pour l’art que pour l’humanité.

Lise cet article joint de l’excellent Jonathan Siksou : il est édifiant…voire terrifiant.