« Les FRAC sont à la recherche d’un nouveau souffle » : C’est le « Quotidien de l’art » , journal à la pensée molle aussi service des petits et grands spéculouillateurs de l’art, qui nous annonce ça benoitement…
Les FRAC, oui, sont au bord de l’auto-asphyxie après 40 ans de consanguinité dégénratice. Quant – à trouver un nouveau souffle, je me demande bien comment ils vont faire… sauf à faire rentrer dans leur collections les artistes présentés dans le nicolemuseum.fr, dont moins de 1% figurent parmi le total des 57000 œuvres bourrant les 22 FRAC….
« Un trésor national » continue à claironner Jack Lang , qui se targue toujours d’en être l’inventeur, avec son comparse l’ « ingénieur culturel » Claude Mollard. Un trésor national, constitué à 90% d’art sans art, bétonné dedans à l’idéologie conceptualo – posturale, buréno-déconstructive, sociétalo questionnatoire, pur produit de ce « gauchisme culturel » invasif si bien analysé par le sociologue Jean-Pierre Le Goff….
« Un trésor national » sans public, hors les scolaires trainés de force…au point que le nombre moyen de visiteurs journaliers pour chaque FRAC doit être inférieur à la quinzaine des ses employés, de plus en plus désoeuvrés et atteints de mal-être et de vague à l’âme … avec un turn-over de plus en plus effréné des directeurs. trices, apparatchiks multivalents du système.
Jean Fraisseix, le véritable inventeur des FRAC
Ce que l’ingrat autant que flamboyant Jack Lang omet de dire dans le Quotidien de l’art, c’est que ce n’est pas lui le vrai concepteur des FRAC, mais qu’il en a volé l’idée à Jean Fraisseix, médecin généraliste, sculpteur à ses heures, et maire d’Eymoutiers.
Jean Fraisse, à la fin des années 70, avait en effet convaincu un grand nombre de maires de communes du Limousin de cotiser à hauteur de 1 franc par habitant, pour la constitution du FACLIM, Fonds d’art contemporain limousin, constitué d’œuvres d’artistes tant nationaux que régionaux…Œuvres à contenu sensible et poétique sans charge idéologique.
Ce fonds d’oeuvres permettait de faire des expositions itinérantes dans les villes et villages du Limousin, d’agrémenter les murs de mairies, des bâtiments publics…
Tout allait bien, jusqu’à l’arrivée de « la lumière » avec Mitterrand et Lang. Le FACLIM, modèle d’action culturelle décentralisatrice et ancrée dans un territoire, est aussitôt phagocyté par le Ministère et devient un FRAC parmi les autres… Le docteur Fraisseix est exclu illico de la structure qu’il avait installée, comme il avait été exclu du parti communiste quelques années auparavant…Même totalitarisme ravageur.
Plus d’infos ici sur mon regretté ami Fraisseix :
https://maitron.fr/spip.php?article143813
Une école des médiateurs au FRAC Franche-Comté
En pleine débâcle, il y a des FRAC encore pleins d’allant.
C’est le cas du FRAC -Franche-Comté qui vient de se doter d’une « Ecole des médiateurs »…Mon Dieu ! Mon Dieu !
Les médiateurs sont ces jeunes gens qui ont pout fonction d’expliquer à un public inexistant, la signification profonde d’un art inexistant en tant que tel , de telle chaise à trois pattes, de telle poubelle cramée ou renversée, de telle banane écrasée en deux parpaings… de cette expo de sculpture en savon présentée en leur école de formation :
Plus d’infos ici :
https://www.frac-franche-comte.fr/fr/jeanne-gillard-et-nicolas-rivet-soap-sculptures-0
Ici, l’article du Quotidien de l’art
Vive la France ! Vive ses ingénieurs culturels ! Vive sa fraqueuse exception culturelle !