Ça branle dans le manche : Un récent rapport de la Cour des Comptes préconise de supprimer le CNAP, Centre National des Arts Plastique pour caause d’inutilité coûteuse… Mon Dieu ! mais où va-t-on , si une instition publique qui en dénonce une autre? ,
Un terrible réquisitoire contre le CNAP
Le CNAP souffre en effet , selon les sages de la Rue Cambon, « d’un « modèle économique insoutenable » et d’une efficacité limitée. L’impact de ses aides serait faible, ses acquisitions trop concentrées sur quelques galeries, la diffusion comme le récolement des œuvres lacunaires. Les règles déontologiques aussi semblent insuffisantes
Il ne dispose pas d’études sur l’impact réel de son soutien financier sur la carrière des artistes et la diffusion des œuvres est insuffisante. De plus, la conservation et la gestion des collections sont, dit-il, défaillantes : le récolement est lacunaire, la connaissance du fonds reste incomplète et l’outil informatique de gestion est obsolète. Qui plus est, la gestion lourde et coûteuse du Cnap le rend dépendent financièrement à l’État. » …
Des aides aux créateurs qui n’ont pas démontré leur utilité, des œuvres jamais exposées, de lourdes dépenses de fonctionnement et plusieurs problèmes déontologiques.
En outre, « la tendance depuis quarante ans à accélérer les acquisitions d’œuvres et à ralentir leur diffusion hors les murs a conduit à l’augmentation des besoins de stockage ». Les réserves occupaient ainsi plus de 25 000 m2 en 2024, dans deux bâtiments du Cnap à La Défense, près de Paris, et à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise), mais aussi dans des sites loués. Le rapport pointe les frais immobiliers du Centre – 4,9 millions d’euros en 2024 –, qui plombent ses dépenses de fonctionnement, de 12,8 millions d’euros en 2024, à comparer aux 5,4 millions alloués à ses missions.
Un nouveau site est en construction à Pantin (Seine-Saint-Denis) « pour un coût avoisinant les 100 millions d’euros ». La Cour souligne aussi le risque de conflits d’intérêts et cite l’exemple du premier bénéficiaire des aides du Cnap entre 2016 et 2024, une maison d’édition dont l’un des cofondateurs est un conservateur du Centre. Le rapport épingle encore « le manque de règles de déontologie » concernant les acquisitions, décidées par trois commissions majoritairement composées de représentants du milieu artistique, par vote anonyme.
Un audit très orienté politiquement.
« L’audit conduit par un magistrat au profil très politique, l’ex-député Les Républicains du Vaucluse Julien Aubert, un proche de l’ex-ministre de l’intérieur Bruno Retailleau »…Ecrit le Journal Le Monde ….Sous entendant que la Cour des Coptes serait tombée aux mains de l’extrême droite.
Lire ici :
Un outil indispensable à la préservation de l’entre soi dégénératif intitutionnel
- chacun sait bien depuis longtemps que ce CNAP est un des outils des plus précieux au service de la bureaucratie étatique pour son désastreux interventionnisme dans le champ de la création, pour son ostracisation de 95% de la création vivante, pour l’endoctrinement à l’idéologie esthétique de type posturo-conceptualo-bidulaire et pour le renforcement de l’entre soi dégénératif institutionnel, des copinages, des renvois d’ascenseurs et des conflits d’intérêts à tous les étages.
- Chacun sait bien aussi que le CNAP ( présidé par l’ académien des Beaux-Art Fabrice Hyber, sylviculteur éco-responsable et éleveur de moutons bio dans la ferme de ses parents dans les Deux-Sèvres) est très acheteur dans les galeries de haut niveau financier et international Voir ici : https://lagazettedenicole.art/le-cnap-vient-au-secours-des-galeries-deja-bien-en-cour-pour-leur-deploiement-a-linternational/
- Et l’on apprend que Madame Dati soutient le Cnap contre l’avis des Sages de la rie Cambon, parce-que, selon elle, cette structure est un outil inispensable pour le rayonnement de l’art contemporain made in France à l’International …Alors que les produits fraçaais comme les Hyber, Buren, Venet, Bustamente, Calle, Mouraud, et., ne pèsent pas lourd au regard des internationaux Koons, Cattelan , etc.. soutenus ( cruel paradoxe) à fond par nos musées et notre réseaux institutionnel….
- Et l’on apprend aussi, la réaction virulente et très corposratiste de l’entre soi institutionel. Ces professionnels voient en effet dans cette préconisation de la Cour des Comptes , une volonté sournoise de suppression d’une « politique culturelle garante de la diversité, qui refuse les replis identitaires, les instrumentalisations idéologiques et les logiques de marché exclusives » tel que l’incarne le CNAP Centre National des Arts Plastiques »…
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