LE GIGA – INEPTE ENTRE À L’ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS

Tania Mouraud vient d’être élue membre de la section de peinture de l’Académie des beaux-arts. (Elle était déjà, Chevalière de la Légion d’Honneur, Officière de l’Ordre du Mérite et de l’Ordre des Arts et des Lettres)

Elle rejoint, en cette prestigieuse institution, les plasticiens comportementaux Bustamente et Hyber qui, comme elle, ne savent ni dessiner, ni peindre…Un peu comme si, à l’académie Française, on faisait entrer des gens ne sachant ni lire ni écrire….On se demande comment le merveilleux peintre Philippe Garel supporte cette proximité…. On se demande si Daniel Buren va pouvoir bientôt entrer dans la vénérable académie ?

Terrifiante artiste-prof en Ecole Nationale de Beaux-Arts, Madame Moureaud  a traumatisé des centaines d’élèves (dont quelques –uns  m’en ont témoigné)

Terrifiante plasticienne comportementale, très engagée woko-féministe , anti – raciste radical, on la connaît surtout pour ses gigantesques bâches recouvertes de raies verticales à la Buren, mais qui sont chez elle , des allongements démesurés de mots-slogans engagés sociétalement, qui deviennent ainsi illisibles.

Une de ses pièces majeures dans ce registe de la giga- bâche, c’est cette immense fresque réalisée ( image jointe) pour le FRAC –Lorainne, qui n’est  visible que du haut de la tour pigeonnier du bâtiment du FRAC, qui n’est accessible par un escalier étroit et quasiment impraticable et dangereux… Pour l’artiste , « Ici, les conditions de la perception visuelle amènent vertigineusement le spectateur à prendre conscience en profondeur de ce qu’il est en train de faire. «SEEING»

DU GIGA-INEPTE DANS  L’ART D’ÉTAT

J’avais écrit ce qui suit, il y a deux ans sur le cas Mouraud :

C’est bien connu : en art dit contemporain, les consubstantielles béance du sens et minimalité du contenu  sont largement compensées, soit par de colossales  et imbitables enflures discursives, soit par le gigantisme des œuvres, soit par la vertueuse conjugaison des deux.

Tania Mouraud, artiste autodidacte, mais formatée au USA dans les années 80, est une figures emblématiques de  cet art français de l’extrême, où l’insignifiance du fond s’appuie sur le gigantisme de la forme….Mais aussi sur la puissance du message à dimension sociétale qui chevauche toujours opportunément  les pires et les plus énormes  atrocités humanitaires de l’histoire,  comme on peut le voir dans les œuvres présentées ici, réalisées à Dunkerque et pour le FRAC Lorraine.

La puissance du message et la démesure de l’œuvre sont toujours renforcées  par l’illisibilité des mots écrits tout en longueur verticalement

Tout cela participe de cette « colossale finesse » (comme disait Francis Blanche) qui fait signe de distinction pour les middle -class culturolâtres.

Et je vous ajoute ce texte explicatif de l’œuvre , où l’on voit toute la perversité mentale de cette proposition artistique:

« Celui qui voit comprendra….

Réservée à quelques spectateurs puisqu’elle n’est visible que depuis le haut de la tour pigeonnier du bâtiment, cette pièce monumentale est à l’échelle du paysage. De quelques trente mètres par quinze, elle s’inscrit comme le premier plan d’un décor à la dimension de la ville : au loin, des bâtiments, la cathédrale, quelques usines et encore plus loin les collines.
L’écriture noire et blanche produit son effet, elle rompt avec la couleur jaune de la pierre locale. Elle tranche du fait de sa dimension : de longues lettres effilées comme des couteaux, elle tranche enfin et surtout par sa signification.

How can you sleep ? Ce cri provient de l’opéra de Schoenberg Un survivant de Varsovie, dans lequel le narrateur raconte en anglais l’invasion du ghetto par les SS.
Si peu compréhensible à première vue, l’œuvre incite bien innocemment à déchiffrer. À celui qui s’en donne la peine, le sens saute à la figure. « Comment pouvez-vous dormir ? » sonne comme une injonction générale face à nos aveuglements volontaires.

DE L’HALLUCINANTE DIRECTRICE DU  FRAC-LORRAINE, COPINE DE Mme MOURAUD

Voici un texte que j’avais écrit au sujet de  Béatrice Josse, sa fameuse directrice initiatrice de la fameuse bâche de Mouraud .. virée pour cruauté managériale…Puis réaffectée au « Magasin » écolo-Piolle de Grenoble pour y parachever la décrépitude…et qui , finalement, se trouve, paraît-il de puis deux ans en congé thérapeutique (avec solde) pour abyssale dépression nerveuse…

Vous trouverez ici,  quelques lâchers de mots  de cette dame, très radicalisée woke LGBTQI+ avant l’heure , qui laissaient déjà entrevoir ce triste psycho-pathos final…

-« J’aime repousser les limites de ce qu’est une collection d’art contemporain »…

– « Aujourd’hui, notre richesse c’est l’immatériel »

– « L’art est pour moi quelque chose qui se pense avant d’être quelque chose qui se voit ».

– « Le paradoxe est instrument de clarté… Inventer des points de vue inversés, célébrer l’invisibilité, revendiquer la disparition… »

« J’ai conçu ce FRAC comme une plate-forme multi-disciplinaire où des sujets sont abordés d’une perspective féministe et postcoloniale, et dont la collection est largement dévouée à l’invisible et  aux artistes féminines … »

-« J’ai aussi une vision un peu féministe de l’art, privilégiant le regard des artistes femmes par rapport à des situations politiques. Les hommes ont tendance à ériger des choses… L’érection… »

je tente bien modestement de déjouer les stéréotypes du masculin, phallique et démonstratif qu’on associe avec la «nécessaire» visibilité d’une collection.

« Il y a plein de femmes nues dans l’histoire de l’art. Mais quasiment pas d’hommes. Je voulais une bite dans la collection » (Mots lâchés après l’achat d’une photo de Sophie Calle, intitulée Le Divorce (1994) où on la voit, derrière son mari, lui tenir le sexe pendant que celui-ci urine)

– le Frac en est venu tout naturellement à collectionner des propositions d’œuvres, le plus souvent immatérielles, plutôt que leur réalisation tangible

-« Pour fêter ses 10 ans d’indiscipline, le longitude  49° Nord- latitude 6° Est – Frac Lorraine vous invite, incite, invective à toutes les découvertes et expériences aux limites des disciplines et des genres. Face à l’urgence de re-panser le monde, Gianni Pettena vient recouvrir les façades de milliers de franges en un geste éminemment emphatique et donne ainsi à voir le bruissement du vent et à écouter l’architecture onduler.

Un dixième anniversaire sous les augures de tous les possibles ; des rendez-vous décalés et trans-formés. »

J’ai acquis une oeuvre immatérielle de Tino Sehgal  par goût de la performance

autant que par nécessité, car cela m’amuse de souligner que le capitalisme est capable d’acheter tout et n’importe quoi ! »

– « Certaines artistes  sont doublement invisibles : un, parce qu’elles sont femmes, deux, parce que leur travail est immatériel »,

– « J’essaie d’acheter des choses qui en principe ne rentrent pas dans les collections publiques traditionnelles. J’essaye de collectionner des idées plus que des objets »

– « C’est à partir de 2004 que j’ai donné un coup d’accélérateur à cette politique d’acquisition d’œuvres protocolaires et performatives. En particulier en proposant de commander à des artistes des interventions «permanentes invisibles»,

N.B : Ces citations de la copine de Mme Mouraud,  sont extraites des dossiers de presse et du site du FRAC – Lorraine .

QUATRE  PETITES FRIANDISES FRAQUEUSES CONCOCTÉES PAR LE COUPLE MOURAUD-JOSSE

1 – De l’eau de morgue

Madame J.  a, dans El Baño (2004), invité l’artiste internationale Teresa Margolles pour balancer, sur un homme nu, de l’eau qui avait  servi à laver des corps dans une morgue de Mexico.

2 -De ce qui se passe ou non

La performance Forever (2004) prend la forme d’une webcam installée dans l’une des salles d’exposition du Frac et qui permet, potentiellement à l’artiste, d’observer en continu et «  à jamais  » ce qui s’y passe, ou ne s’y passe pas. Deux questions primordiales sont donc soulevées : que signifie «  à jamais » à l’échelle de vie et d’envie d’une artiste, d’une institution, d’une œuvre d’art ?

«  – Du rodéo urbain

Madame J.  a organisé  un  rodéo urbain avec l’artiste international  Marcus Kreiss :  « L’idée est venue d’une étude, qui montrait que 60 % des gens qui roulent sur les périphériques le font sans aucun but. ( Ah Bon ?)On a demandé à des automobilistes volontaires de circuler  la nuit, entre Metz et le Luxembourg avec une lumière faisantapparaître le mot errance. Le préfet était contre. On l’a fait quand même…L’art n’est pas fait pour tourner en rond, mais pour dire  quelque chose du monde et  le changer  » disait-elle

4 – De l’atteinte à la dignité humaine

« les enfants, nous allons faire bouffer votre merde ! »

Une exposition au FRAC Lorrain en, 2008, de l’artiste Eric Pougeau, à fort taux de « questionnement sociétal »,  terriblement buzzant et déconstruisant l’ « infamille » (jeu de mots combinant « famille » et « infamie »), avec une vingtaine de panneaux affichant de délicieuses friandises verbales  comme ces trois – là :

« Les enfants, nous allons vous faire bouffer votre merde. Vous êtes notre chair et notre sang. A plus tard Papa et Maman. »

– « Les enfants, nous allons vous sodomiser et vous crucifier. Vous êtes notre chair et notre sang. A plus tard Papa et Maman. »

– « Les enfants, nous allons vous arracher les yeux. Vous êtes notre chair et notre sang. A plus tard Papa et Maman. »

Non, Cruella Tania n’est pas Buren !

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