C’est nouveau comme idée. On s’y attendait un peu., mais on craint le pire
C’est une invention d’un ex- publicitaire nommé Ronan de la Croix, « mordu d’art et d’écologie », entrepreneur et coach culturel haut-normand , qui pense que , tout comme la grande guerre a produit le dadaïsme et le surréalisme, la guerre climatique doit produire des formes artistiques nouvelles…Ben voyons !
Dans le document de présentation, dont je vous joins le lien, il nous informe tout de go qu’il « essaie de faire des ponts entre le monde de l’art et celui de l’impact climatique, de créer des désirs durables , nourrit l’éclosion de changements sociaux et environnementaux profonds de mettre en œuvre un projet de réutilisation des déchets industriels par les artistes, pour faire en sorte que la culture change les pratiques en faveur de l’écologie, etc. »
https://www.hellocarbo.com/blog/media/la-transition-ecologique-ne-va-pas-sans-transition-artistique


Tout cela est bien sûr d’une niaiserie tétanisante, mais s’inscrit parfaitement dans l’irrépressible poussée invasive de l’idéologie woko- conceptualo-posturo-bidulare, éco-responsable et durable, mobilités douces et toilettes sèches, dans le domaine de la culture progressiste avancée.
Ronan de la Croix posséde un site dédié à ses activités de coaching écologique intitulé Musei.on, qui vaut le détour ; https://www.museion.org/
Ronan est aussi le curator d’une expo au Parc de Clères près de Rouen, qui illustre bien sa « philosophie », et qui s’inscrit bien dans le camp du bien, du bon, et du beau … et qui vaut aussi le détour
En voici le lien d’accés : https://www.desnoettes.fr/fr/Expositions/2025-Exposition-Paradeisos/40.htm
Cette expo, se présente comme une ode surjouée à la nature, c’est une grande gesticulation végétalisée, avec des murs de feuillages, des tas de branchages, des enchevêtrements de racines, etc…C’est on ne peut plus « immersif » comme c’est la mode. Ça plait au bidochon culturel middle class décérébré et aux scolaires. Lequels préféreraient sans doute des promenades en forêt au bon air, avec un botaniste sérieux qui leur parle convenablement de la vie des plantes, de fleurs, des arbres véritables.
Au Parc de Clères, propriété du département de Seine Maritme, il y avait, jusqu’à récemment, des expos de bonne tenue avec des œuvres pleines de sens et de contenu, indépendantes des injonctions de la DRAC locale. Mais il semble que depuis peu, ce lieu d’art soit tombé sous la tutelle institutionnelle, pour produire ce type d’expo parfaitement conforme au bon goût des sbires du ministère.
Pour quelles raisons, cette mise sous tutelle ?
Pour compléter peut-être sa panoplie de lieux culturels d’avant-garde tels que son SHED, son FRAC, sa galerie municipale Thelma, , sa galerie Marcel Duchamp toute proche, etc…pour remporter un jour le titre de « Capitale européenne de la culture » qu’elle a raté pour 2028, coiffée sur la corde par la ville de Bourges.…Heureusement qu’il existe à Rouen des lieux d’art comme la Galeries 75 et L’ Angle pour sauver l’honneur culturel de cette ville où fut déjà brûlée Jeanne d’Arc.