Je savais que Barthelemy Toguo était , avec Pascale Martine Tayou, un de ces artistes africains opportunistes, qui ont su avec talent exploiter avec brio et sans aucune vergogne le sujet du décolonialisme et de l’immigrationnisme. .. pour compenser une créativité artistique quelque peu indigente
Nombreuses sont leurs oeuvres et installations d’une pauvreté formelle manifeste, mais puissamment symboliques et grossièrement évocatrices de l’exil et du déracinement (images jointes)… Oeuvres , très chargées idéologiquement et qui atteignent donc des prix très lourds sur le marché de l’art spéculatif international.
Mais je ne savais pas que Monsieur Toguo avait aussi ce talent de plagiaire.
C’est ce qui vient d’être révélé par un groupe de collectionneurs de Toulouse et risque de faire du bruit sur les réseaux du grand marché.
Mais pour l’instant, ni le « Art News paper daily », ni « le Journal des Arts » qui sont pourtant des commères à l’affut de toutes les infos croustillantes, ne parlent de cette histoire très fâcheuse pour l’honorabilité du milieu.. Très fâcheuse aussi pour l’éminent critique d’art Philippe Dagen qui avait écrit un gros livre sur l’art de Monsieur Toguo et ne s’était même pas aperçu que c’était un vilain plagiaire.
Jean Fremon de la galerie Lelong, répond à Daniel Coulet, l’artiste plagié, que tant qu’il n’y a pas reproduction de la signature le plagiat n’est pas juridiquement répréhensible.
Mais le nombre important de « ressemblances » flagrantes ( une vingtaine comme sur Images jointes) fait que Daniel Coulet va probablement porter plainte. Les juges lui répondront peut-être qu’il n’y a pas préjudice et qu’au contraire, être copié par un artiste d’envergure internationale, est plutôt valorisant.
Voici l a lettre de Guy Claverie à Jean Fremon de la galerie Lelong qui expose régulièrement Bathélémy Toguo
Monsieur,
Nous sommes un groupe de collectionneurs , amateurs d’art et nous nous
permettons de vous adresser ce dossier réalisé par nos soins ,avec de simples moyens d’investigation et donc forcément incomplet.
Nous souhaitons vous faire part de notre sentiment d’une entreprise » quasi-industrielle » de pillage d’un artiste Daniel Coulet par un autre , en l’occurrence Barthélémy Toguo.
Nous agissons dans un esprit de strict désintéressement et animés par la seule intention de dénoncer une flagrante malhonnêteté .
Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir le carton d’invitation d’une exposition de Barthélémy Toguo à la galerie Lelong ! Certains d’entre nous ont failli croire que Daniel Coulet travaillait désormais avec cette prestigieuse galerie !
Alerté par nos soins, Daniel Coulet ,une fois sa surprise passée, a adressé un
courrier à Monsieur Jean Frémon , Président de cette galerie, pour lui faire part de son effarement .
La réponse de ce dernier que l’artiste tient à votre disposition, confirme notre impression initiale .
Nous avons alors décidé de chercher dans les ouvrages dédiés à Barthélémy
Toguo et sur internet d’autres éventuelles ressemblances .
Cette opération a nécessité beaucoup de temps et faute de faire une recension complète de ce véritable pillage nous avons décidé à l’unanimité de vous faire parvenir le dossier comparatif ci-après.
S’il retient votre attention , Daniel Coulet pourra compléter mieux que nous , cette contribution qui est , je vous l’assure, sans calcul ni intérêt mercantile.
Je reste ,au nom de notre groupement, à votre entière disposition et vous prie de recevoir mes sincères salutations.
Guy Claverie
….Affaire à suivre.





On aimerait bien savoir la suite réservée à cette affaire.
Quel est le sens de votre publication ! Que voulez vous nous transmettre à travers cette publication est infâme !! Ouvrez les yeux , respectez nos artistes
Le sens de cette publication me semble précisément être ce que vous dites : ouvrir vos yeux sur l’infamie où elle se trouve, respecter le travail de nos artistes comme celui de Daniel Coulet ? …
je connais l’œuvre de Daniel Coulet depuis longtemps. Les »copiés-collés de Tuoguo me laissent sans voix!
Comment dans le milieu de l’art, des gens compétents, et après toutes les expositions de Coulet, ont-il pu se laisser abuser de cette manière?
c’est ahurissant.
Je suis prêt à parier qu’on peut faire la même chose avec d’autres oeuvres de l’un et de l’autre en démontrant des plagiats par anticipation, telle ou telle oeuvre des années 2010 de Coulet constituant un plagiat anticipé de tel ou tel détail d’une oeuvre de Toguo produite des années plus tôt.
La ressemblance entre les travaux d’un peintre avec un autre ou d’autres est extrêmement fréquente. Y aurait-il cinq cent exemples sur 30 ans de travail cela ne démontrerait rien d’autre que ce que cette histoire démontre c’est à dire rien du tout : le succès de Toguo rend Coulet malade parce que lui n’a pas la renommée internationale de Toguo. Un milieu nauséabond infesté par la jalousie. Il suffit d’écouter ou lire Coulet sur le sujet.
Ce type s’invente la victime en usant de comparaison malhonnête au travail d’un autre qu’il diffame en le traitant de plagiaire.
Il n’y a pas de plagiat. Juste un égo blessé de blanc jaloux du succès d’un Africain. Quelle mesquinerie. Quelle médiocrité. T’as qu’à faire mieux, Coulet, au lieu d’affabuler! Comme ça personne ne pourra ni te plagier ni te donner de raison d’en accuser qui que ce soit!
J’espère que M. Toguo portera plainte pour diffamation contre M. Coulet et contre tous ses supporters tout aussi diffamants.