LA « CONTEMPORAINE » DE NÎMES SOUS LE SIGNE DE LA « NOUVELLE JEUNESSE ! »

Une opération de  marketing culturel pathétiquement hyperbolique.

Pour concurrencer Montpellier sur le plan intello- culturel, la municipalité de Nîmes cherchait depuis un moment à créer un événement artistique marquant, ainsi que  les gens capables de monter l’opération.

Une curatorie de haut niveau

Elle a trouvé la curatorie idéale avec  le couple en vogue et de très haut niveau national, Anna Labouze & Keimis Henni qui sont  directeurs artistiques, commissaires d’exposition, enseignants et porteurs de projets culturels. Ils sont les fondateurs et directeurs d’Artagon, association d’intérêt général dédiée à l’accompagnement de la création émergente, notamment à travers un réseau de trois lieux ressource

et de production en France : Artagon Pantin à côté de Paris, Artagon

Marseille, et la Maison Artagon dans le Loiret. Ils sont en parallèle co-directeurs des Magasins Généraux, « lieu  culturel des voix nouvelles » fondé par l’agence de communication , « créateurs de dialogues » BETC à Pantin

Faire de l’art ensemble

Selon Sophie Roulle,  Adjointe déléguée à la Culture de la Ville de Nîmes la Contemporaine de Nîmes sera une réalisation  sur mesure, bien ancrée dans le  territoire, à la fois ambitieuse et audacieuse, qui abordera la question de la jeunesse, de la transmission intergénérationnelle et de l’héritage dans la création et la société actuelles. Faire de l’art ensemble :c’est la grande originalité de cette triennale , car  chaque projet présenté comportera une dimension participative.

« Un nouveau et vibrant laboratoire des liens entre art, territoire et société »

(Quelques éléments de langage convenus et formules rituelles cueillis dans le dossier de presse ):

Cette manifestation et une véritable invitation à découvrir l’émergence artistique et culturelle tout en interrogeant les rapports intergénérationnels, cette thématique se veut fédératrice et créatrice de liens. Il s’agit notamment d’imaginer de nouvelles formes de convivialité, de vivre l’art collectivement et de réunir, par la création, des générations qui ont parfois tendance à s’opposer…. « La Contemporaine » se veut enfin accessible, inclusive, généreuse et populaire. pour faire de cette triennale un nouveau et vibrant laboratoire des liens entre art, territoire et société….Cela lui permet également d’être plus écologique –à titre d’exemple, aucun déplacement des artistes, des oeuvres oudes équipes n’est prévu en transport aérien – et ancrée dans son lieu et dans son temps, composée presque uniquement de créations nouvelles,pensées sur et avec le territoire….une série de temps forts dédiés notamment aux arts performatifs. Avec  des artistes, des collectifs et des compagnies à revisiter et réinterpréter des souvenirs d’enfance ou de jeunesse »: Une  grande exposition centrale intitulée « La Fleur et la Force », mettra  en lumière des talents émergents de différents champs de la création

Des artistes éco-populo -responsables :

Je vous joins  les images de quelques  œuvres d’artistes

choisis pour séduire les populations défavorisées des quartiers sensibles de la ville , comme  la fameuse ZUP de Pissevin… Parmi ces artiste, il y a  Laure Prouvost, spécialiste des « installations immersives », héritière de la richissime famille Prouvost des Lainières de Roubaix propriétaires du Groupe Marie-Claire.

Toutes les infos ici :

https://www.contemporainedenimes.com/assets/medias/CP-contemporaine-de-nimes-novembre-2023-digital.pdf
Une installation immersive de Laure Prouvost, héritière du Groupe Marie Claire

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