JEAN-PHILIPPE DOMECQ, PEINTRE, EXPOSE À LYON EN JANVIER 2026

UNE OCCASION DE SE REMÉMORER LE GRAND FIASCO , EN 1997, DE L’ATTAQUE PUBLIQUE DE CATHERINE MILLET CONTRE  LA PEINTURE DE JEAN-PHILIPPE DOMECQ… 

Cela s’est passé le 26 avril  1997 dans le grand amphi de l’école des Beaux-Arts de Paris …

Aujourd’hui , l’écrivain Jean-Philippe Domecq expose  à Lyon  cette  peinture dénoncée  comme réactionnaire par Catherine Millet , directrice de la revue Artpress , égérie de l’art dit « contemporain »  conceptualo-progressiste, dont les élites mondialisées sont friande, et qui de notoriété publique, ne connait d’autre art que posturo-conceptualo-bidumaire contemporain et international .

Ce colloque intitulé  « l’art contemporain : ordre et désordres » était

conçu sur le modèle  « Procés de Moscou » et  organisé par  le délégué aux Arts plastiques au Ministère de la Culture , le directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts,  le journal Le Monde et France Culture

Il répondait à l’inquiétude des réseaux institutionnels face à la « crise de l’art contemporain » déclenchée par  la publications de nombreux articles anti-art contemporain de Jean Clair, Jean Baudrillard et Jean-Philippe Domecq. Articles que les agents du ministère  considéraient comme des  brûlots nauséabonds , réactionnaires  et annonciateurs du retour de la « bête immonde » extrême-droitière.

Il s’agissait donc pour ces réseaux officiels progressistes et bien-pensants d’inviter ces trois dissidents à un débat public où l’on pourrait « leur faire la peau », les clouer au pilori et tuer dans l’œuf  la  bête immonde

Mais , cruel manque de chance, la manoeuvre assassine s’est retournée contre ses organisateurs. Les mille personnes assistant au débat ont pour leur majorité pris le parti des accusés et conspué les inquisiteurs de service ! Une vraie catastrophe !

Je vous livre seulement l’échange qui a suivi le moment où l’exquise Melle Millet a brandi une photo d’un tableau de Domecq pour le livrer à la réprobation  publique  (Cet échange est extrait du livre à paraître de Valerie Rossignol intitulé « L’affaire Domecq »

Catherine Millet : « J’ai un petit regret car j’ai dans mes archives une photographie que j’aurais pu vous brandir, comme Jean-Philippe Domecq vient de vous brandir une image d’Alain Séchas, et j’ai une photographie d’un tableau de Jean-Philippe Domecq. Vraiment, ce tableau est tellement moche, mal fichu que vous comprendriez très bien une certaine forme d’art qui sefait aujourd’hui. »

La tension générale monte d’un cran. On entend une huée dans la salle. L’excitation est telle qu’il faut un peu de temps pour comprendre ce qui se passe. Catherine Millet vient de retourner la salle contre elle.

Le modérateur : « Je ne suis pas d’accord avec la façon dont vous attaquez votre voisin,

Madame Millet. Vous pouvez éviter et vous avez d’autres arguments, il me semble. »

Catherine Millet:

« C’est lui qui nous a mis sur cette piste du ressentiment. »

Les cris et les sifflements continuent dans l’assemblée. Certains montent sur l’estrade pour se battre.

Comble la cocasserie : Domecq protège Catherine Millet qui n’en revient pas que, dans cette ambiance explosive, son « salaud » fasse écran et assure sa sécurité

Le modérateur :

« Je suis désolé mais il y a un certain nombre de règles à respecter pour que le débat avance. Je voudrais que l’on garde son calme et surtout, si Catherine Millet me le permet, qu’elle évite de jouer un jeu qui est un jeu d’imbéciles et qui consiste à se livrer à des attaques personnelles. D’où qu’elles viennent, elles sont forcément malvenues. »

Catherine Millet: « Je ne pense pas que ce soient des attaques personnelles. Une pensée a

un fondement. Ce fondement est sur un certain travail qui s’est fait ou certaines tentatives du

travail. Je suis désolée, la pensée de Jean-Philippe Domecq s’appuie en partie sur la peinture

qu’il a essayé de faire et qu’il n’a peut-être pas faite, aussi sur une littérature qu’il a essayé de

faire et qu’il n’a peut-être pas faite… » …reprise des sifflements

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BIBLIOGRAPHIE DE JEAN-PHILIPPE DOMECQQ

Jean-Philippe Domecq est romancier et essayiste. D’abord connu pour son Robespierre, derniers temps (Pocket, 2002 ; Gallimard, 2011), où la littérature sert d’éclairage complémentaire aux travaux des historiens spécialistes de la période, il est aussi l’auteur des cycles romanesques des Ruses de la vie et de La Vis et le Sablier ; dans celui-ci il explore un nouveau genre romanesque, la  » Métaphysique Fiction « . Les essais de Jean-Philippe Domecq, qui ont créé la polémique, constituent l’autre pan de son oeuvre. Son approche contestataire de ce qu’il a nommé  » l’Art du Contemporain  » a donné lieu à la rédaction d’une trilogie – Artistes sans art ?, Misère de l’art et Une nouvelle introduction à l’art du XXe siècle –, rassemblée dans Comédie de la critique, Trente ans d’art contemporain (Pocket, 2015). Dans ce dernier volume, Jean-Philippe Domecq en vient à faire la critique de la critique artistique, démarche déjà appliquée à la critique littéraire française dans Le Pari littéraire (Esprit, 1994) et reprise dans Qui a peur de la littérature ? (Mille et Une Nuits, 2002, prix International de la Critique du Pen-Club).
Ces deux ensembles donnent une vue sur ce qu’il appellera La Situation des esprits – entretiens avec Éric Naulleau reparus en 2012 chez Pocket – dans la culture française contemporaine.

Tous les livres de Jean-Philippe Domecq :

https://booknode.com/auteur/jean-philippe-domecq/livres

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UN TRÈS GRAND MOMENT D’HISTOIRE DE L’ART… « CONTEMPORAIN » :

Le « procès de Moscou » de trois hérétiques contempteurs du dit  art « contemporain », dont Domecq.

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LES « PAYSAGES INEXTÉRIEURS » DE JEAN-PHILIPPE DOMECQ

« J’ai toujours senti que l’art nous apporte quelque chose s’il s’ouvre à l’intersection, mouvante selon les siècles, du monde extérieur et du monde intérieur. Si bien qu’après des années de chambres vides, qui débouchèrent – naturellement…- sur des paysages, cela m’a amené à découvrir, en les peignant, ce qu’il a bien fallu nommer « Paysages inextérieurs ». Sur ce territoire se montrent, au fil de séries plutôt somnambules : des « Bords de mondes » ou « d’un monde », des « Faisceaux d’attention », « Solarisations internes », des Au-delà ici présents. La métaphysique est physique, sans énigme. » JPD

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L’EXPOSITION

Bas-reliefs de Valerie Rossignol et peintures de Jean-Philipe Domecq

Galerie Ories- 33 rue Auguste Comte-69002 Lyon- tél : 04 78 42 57 07

Du 8 janier au 7 févtier

Vernissage le 8 janvier

Conférence-rencontre le 15 janvier de 18 h à 20 h à la galerie Ories

L’exposition sera visible  dès le 22 décembre à la galerie Ories

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