IL Y A TROP D’ARTISTES…

( UNE HISTOIRE DE PROPORTIONS MAIS PAS DE STATISTIQUES ).

Ci-dessus : «  ÔDE À L’ART AVARIÉ  »
Technique mixte : viande et mauvaise trouadé sur écran
chef d’œuvre non reconnu du Groupe de l’Avant Garde Arriérée
par Jean-Jacques T. (2021)
Le Groupe de l’Avant-Garde Arriérée, (GAGA) est un mouvement éphémère qui connut une brève période d’éclat à la fin du XXe siècle et au début du XXIe. Les artistes qui y sont apparentés ne savaient pas vraiment qu’ils y appartenenaient mais c’est ainsi que le célèbre historien de l’art Henri Saileudon les a nommés dans son «Histoire de l’art au XXIe siècle» paru chez Interpress  en 2222. La particularité de ce mouvement était de faire du vide en se prenant très au sérieux et en pratiquant l’ablation du sens commun pour plaire aux institutions et briller auprès des idiots utiles qui les confortaient dans leur vacuité.

L’histoire de l’art bourgeois commence avec le XIXe siècle (avant c’est juste une histoire), à l’époque on ne considérait comme artistes que les gosses de riches qui n’étaient pas foutus d’être militaires ou écclesiastiques, début XXe on pouvait être de moindre extraction du moment qu’on plaisait à des riches puisque c’etait eux qui batissaient carrières et réputations. Bon depuis la société de consommation et  des loisirs à fait éclorent des artistes à tout les coins de classe, et c’est tant mieux. Mais bon, il serait peut être temps de se débarrasser du dernier frein qui empêche une réelle immersion de l’art dans la société, j’ai nommé le distinguo abject qui sépare artiste et artisan. Il y a des paliers d’interêt dans ce que fait chaque personne qui produit un travail artistique (c’est à dire tout le monde, comme l’aurait dit l’écclesiaste moderne ), mais avoir relégué ceux qui possèdent et maîtrisent un savoir faire technique dans un tiroir du tableur mental qu’est devenu la société actuelle c’est affligeant. 

Il faut détruire les forces qui asservissent l’esprit et le corps, l’esclavage néolibéral en tête et l’art pour tous et par tous est une des façons d’y parvenir, la parenthèse de l’art contemporain institutionnel sera oubliée depuis belle burnette quand le monde se sera débarrassé des pensées et des templates tout faits qui le corsette.

Faites! faites! faite! produisez! pensez! dessinez! peignez! sculptez! utilisez les nouvelles technos! les ordis! la 3D! le multimedia! et tout ce qui peut enrichir votre quotidien par des actes artistiques (et je ne parle ici que des arts visuels !).

Bref… CRÉEZ! La création est l’arme ultime et la raison d’être de l’humain! elle brisera les chaines et élèvera les esprits! 

LOVE ! (comme l’aurait dit Jane Fondue dans Barbarella!)

Jean-Jacques Tachdjian

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