GRENOBLE EST TOUJOURS À LA POINTE DU CONTEMPORAIN EN TOUT

De la  connivence idéologique entre le wokisme politique et le contemporainisme artistique

Grosse polémique locale et nationale au sujet de l’action de dénonciation menée  par un groupe d’élèves et de profs de Sciences- Po – Grenoble, livrant ainsi à la fureur décapitante des fichés S  du coin, un professeur d’allemand pour ses propos jugés islamophobes par ce même groupe d’archi-wokes progressistes..

Tout ceci en articulation avec  cette vertu qui caractérise la ville de  Grenoble d’être depuis longtemps à la pointe de tous les progressismes , qu’ils soient scientifiques, artistiques et politiques… les trois s’y dynamisant mutuellement.

Ainsi le fameux plasticien Philippe Parreno, bien connu pour ses installations avec centaines de sacs-poubelles gonflés à l’hélium et collés au plafond d’immenses salles d’expo, affirmait-il il y a quelques années que l’art contemporain était né à Grenoble,  dans les bistrots de la ville où les profs de l’école des Beaux-Arts avaient pris l’habitude de professer… « du chaos ambiant, avait jailli la lumière » ajoutait-il.

Ainsi le fameux Magasin des Horizons , « centre d’arts et de cultures ,  structure publique hybride, qui s’auto-définit comme un lieu permaculturel, une plate-forme de réflexion, un lieu d’échanges, accessible à tout·e·s…. dans une logique pluridisciplinaire, et qui  invite des passeurs d’idées, des artistes, des militant·e·s, des thérapeutes et philosophes indiscipliné·e·s,… à stimuler et encourager une pensée propre aux enjeux de notre époque… et qui incite à rêver le monde plutôt qu’à le subir. » …n’en a-t-il pas , malgré ces mirifiques ambitions,  eu la peau de deux directeurs.e.s consécutifs.ves. Le premier, Yves Aupetitalot, pour profonde dépression nerveuse après des accusations de harcèlement moral, …. La deuxième Béatrice Josse pour burn-out et licenciement au bout de 15 mois de congé maladie…Et pourtant cette dernière, redoutable fémino-écolo-kampoutchéa démocratique, qui avait terrorisé tout l’Est artistique de la France lorsqu’elle dirigeait le FRAC Lorraine,  était-elle  une vraie dure à cuire.

Ainsi le Magasin, n’ayant plus d’horizons après le départ de Mme Josse, est-il devenu provisoirement – comble de l’avant-gardisme sociétalo-artistique – « La superette »,  après l’annexion du lieu par une tribu de street-artistes punk à chiens low-brow écolo-insoumis locaux à vélos….Aussi crains- je le pire pour la destinée de la fraichement nommée Cécile Kopp à la tête de cet établissement de pointe en matière d’art expérimental contemporain.

Mais qu’à cela ne tienne, il est fort probable que Grenoble restera cette ville audacieusement écolo-verdoyante et art-contemporainiste que l’on connaît, avec à sa tête Monsieur Eric Piolle, que certains réacs mal-pensants appellent « Piolle-Pot le kmer vert »

Tout cela pour dire aussi qu’il existe de puis longtemps une sorte de connivence idéologique entre le wokisme politique et le contemporainisme artistique, tel que cela se manifeste caricaturalement à Grenoble , et  dont il serait temps de se préoccuper .

Une performance avec empreinte de pied au blanc de Meudon
La manif « vélorution » devant la « Supérette »

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