
Doit-on absolument respecter la propriété intellectuelle et morale des auteurs d’œuvres de nature conceptualo-postulo-bidulaire, sans contenu mais lourdement chargées idéologiquement, à volonté déconstructive et terroriste et qui n’existent, elles, que par l’irrespect et la subversion des règles communes tant morales qu’ esthétiques censées les protéger aussi ?
Cette question m’est revenue à l’esprit en apprenant que la direction du Festival international du film de Toronto avait envisagé de déprogrammer le documentaire « The Road Between Us », consacré aux atrocités du 7 octobre, en prétextant qu’il y aurait trop de droits d’auteurs à payer aux terroristes du Hamas qui avaient filmé leurs horreurs, mais en réalité pour céder aux menaces des culturolatres islamo-woko-duchampo-gauchistes de la région.
Et il m’est également venu à l’esprit que , si cette menace de payer des droits d’auteur aux terroristes du Hamas semble odieuse et ahurissante, elle est pratique courante dans le domaine de l’art contemporain, grâce à l’organisme para-institutionnel appelé ADAGP (Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques), pour ce qui est payer des droits d’auteurs aux pires exactions terroristes contre l’art venant des Buren, Lavier, Hirst, Hyber, etc
Et c’est bien pour avoir pour avoir osé publier l’ image d’une atrocité artistique exemplaire (image jointe d’un enchevêtrement de fils éléctriques colorés avec le mot exil ) que j’eus à subir , il y a six mois , l’attaque de l’ADAGP , avec une lettre de menace dont je vous joins ci-dessous les premiers mots :
« Madame, Monsieur, Antoine Perrot, membre de l’ADAGP, nous a signalé l’utilisation de son œuvre sur votre site La gazette de Nicole, sans son autorisation. Notre membre nous a ainsi fait la demande expresse de son souhait de retrait du visuel.
Ce qui nous a amené à effectuer une recherche poussée sur vos trois sites …Ainsi Nous avons remarqué la reproduction d’œuvres de certains de nos membres, notamment : Daniel Buren, Marcel Duchamp, Bertrand Lavier, Damien Hirst, Fabrice Hyber, Mac Adams… sans qu’ils aient a priori donné leur accord. Ainsi, nous avons comptabilisé 966 œuvres de nos membres sur le site Nicole’s Museum et 25 œuvres sur Le Magazine du Schtroumpf Emergent. »
C’est du lourd ! Et vous constatez vous- mêmes que l’ADAGP , avec la liste sus-citée, prend délibérément la défense des droits d’auteurs des plus redoutables terroristes sévissant dans le champ de l’art d’aujourd’hui, en même temps qu’elle nous reproche de donner visibilité à 965 artistes dont elle gère le droit de ne pas être vus. (Sur les 9000 figurant dans le nicolemuseum.fr
Voici le lien vers texte intitulé « L’ADAGP menace le nicolemuseum.fr et nuit gravement à la santé des artistes » publié sur mon blog, et qui décrit par le menu cette méchante attaque de l’ADAGP…Un document d’époque qui fera le régal des futurs psycho-socio-historiens de l’art (s’il y en a)
Image jointe :une petite atrocité conceptualo- bidulaire du plasticien Antoine Perrot, ex-professeur à la Sorbonne, président -fondateur de la FRAAP, fédération des réseaux et associations d’artistes subventionnés