Grenoble, qui est la ville sans doute la plus écolo-responsable de France avec à sa tête le fameux Eric Piolle, plus connu internationalement sous le nom de Piolle-Pot le khmer vert, vient de commettre une atrocité culturelle à la hauteur de sa réputation et dans la droite ligne de l’idéologie artistico-déconstructive dominante hexagonale, de type Kampoutchéa démocratique de sinistre mémoire.
Pour cette présente affaire, il s’agit non pas de déconstruction, mais carrément de destruction, de disparition, d’effacement, de volatisation, d’oubli, d’une oeuvre d’art public érigée en 1989 du temps du maire chiraco-balladurien Alain Carrignon (ceci ayant-il à voir avec cela ? On ne sait pas bien encore)
Cette oeuvre avait été réalisée en 1989 par l’artiste Rachid Khimoune avec la paricipation des élèves de plusieurs écoles.
C’était une oeuvre murale de 6 mètres sur 2, 5 .Elle était en résine et fixée sur un mur de l’école de la Saulaie
A-t-elle été incendiée ou détruite au cours des travaux effectués pour l’aménagement d’une ligne de Tramway …ou d’un couloir à vélos. Personne dans le personnel culturel de Mr Piolle, ne sait ce qui s’est passé. Elle s’est volatisée.
Je vous en joins deux photos . L’une à son inauguration où était présent le célèbre et historique critique d’art Pierre Restany. L’ autre où l’on voit Antoine de Galbert et Rachid Khimoune au moment de l’assemblage des éléments de cette œuvre .
Alerté de cette disparition inquiétante, Rachid Khimoune essaie d’obtenir des explication auprès de la verte Mairie et prend un avocat.
La mairie accepte de dédommager l’artistes pour cette étrange disparition en lui proposant une compensation financière dérisoire, en estimant sans doute qu’il qu’est pas très connu… Il est en effet, peu probable que Mr Piolle , tout comme les préposés à la culture à la Mairie ne connaissent le parcours de Rachid Khimoune et la présnec de ses œuvres dans ‘espace public de nombreuses grandes villes….Peu probable qu’ils aient entendu parler de Pierre Restany et d’ Antoine de Galbert, qui sont pourtant des acteurs importants sur la scène paysage de l’art contemporain français (Mais nul doute que s’il s’était agi de la destruction d’un poteau en ciment armé de Buren, ils s’en seraient beaucoup plus émus…Mais il n’y en a pas à Grenoble)
Les mêmes sont-ils outillés mentalement pour comprendre que, ce que veut l’artiste, ce n’est pas un consolation financière, mais la reconstruction de son œuvre et qu’on donne les moyens de cette réalisation… Peu probable que ses vœux soient exhaussés
Alors , nous en sommes là de cette triste affaire de mépris de l’art et des artistes de la part de responsables municipaux qui , pourtant, n’arrêtent pas de se vanter de leur engament pour les arts et la culture… (mais qui ne parviennent pas à résoudre le problème du « Magasin des Horizons » cet immense hangar transformé en centre d’Art Contemporain, qui a eu la peau de trois directeurs.trices successifs- ives, tombés.es , au bout de six mois, en congé de longue durée pour grave dépression nerveuse.)
À suivre donc…. (je vous tiendrai au courant )


