DE L’ENTRE-SOI BARRICADÉ DES ÉCOLES D’ART PUBLIQUES

J’ai envoyé, fin mars 24, cette lettre à 250 employés d’écoles d’art (directeurs, profs, accueil, bibliothécaires, etc. ) dont j’avais les adresses mails, pour leur demander de signaler l’existence du nicolemuseum.fr et de la gazette de nicole, afin de savoir comment ces informations pourraient être reçues par le personnel de ces écoles et si elles pouvaient éventuellement leur être uriles.

Je n’ai a eu que 2 réponses positives de personnes qui me confirmaient avoir bien transférer mon mail à tous les gens de l’école, élèves compris…( je ne donne pas leurs noms , pour éviter toutes représailles ) C’est tout : pas d’autres réactions…Cela mesure le degré d’enfermement de l’entre-soi délirant de ces écoles de décervelage…et cela permet de comprendre pourquoi elles sont en difficulté existentielle faute de candidatures tant aux postes d’élèves, que  de professeurs, voire de directeurs.

(les collectivités locales en ont marre  aussi de participer à 80% au financement des camps d’endoctrinement)

Voici le texte de mon mail :

ENQUÊTE AUPRÈS DES  ÉLÈVES ET PROFESSEURS EN ÉCOLES D’ART

Bonjour,

Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir transférer ce présent mail aux personnes et professeurs de votre établissement susceptibles, selon vous, d’être intéressés par les 2 documents dont les liens d’accès sont indiqués  plus loin dans ce mail :

1 – Le nicolemuseum.fr, musée virtuel où l’on peut découvrir 8000 artistes plasticiens de tous les pays du monde, et qui est visité par en moyenne 150 personnes par jour, de tous pays également. https://nicolemuseum.fr/

2- les 72 numéros de la  Gazette de Nicole,  revue d’art en ligne aux 35 000 abonnés. https://lagazettedenicole.art/index.php/

Ces deux réalisations en ligne, à forte audience, révèlent la fabuleuse richesse et la diversité d’une création d’aujourd’hui étonnamment libre , vivante et et inventive.

Ce que je souhaiterais, c’est avoir les avis, appréciations, réflexions  et commentaires,  des professeurs et éléves en écoles d’art, suite à la vue (à la découverte peut-être) de cette luxuriante et bien réelle création « sauvage »… qui s’inscrit naturellement, me semble-t-il, dans leur champ d’études et d’intérêt.

Grand merci pour votre collaboration à cette « enquête »

Grand merci aux professeurs qui auront bien voulu faire découvrir ces deux sites à leurs élèves. Bien cordialement

les diplômés de la Villa Arson préparent leur expo…

2 thoughts on “DE L’ENTRE-SOI BARRICADÉ DES ÉCOLES D’ART PUBLIQUES”

  1. Bonjour Nicole,
    Mille fois bravos pour tes efforts dynamiques d’éduquer tout les classes sociales, malgré le fait qu’on sais qu’il n’a pas beaucoup qui sont interesser d’avancer leur conscience critique, content de rester dans le tiédeur des océans de médiocratie, tellement plus facile à lecher et avaler entier.
    Si vous me permettez, j’ai envie d’envoyer votre enquête à tout mon réseau, avec l’envie d’avoir leurs réactions.
    Je suis Stanislav Demidjuk, ami et complice de Alain Troyas, dont on a déjà exposé son premier show en 2021 et on va présenter son prochaindélire, du 6 au 23 Juin, à La Volta, notre lieu d’arts et cultures.
    Avanti Popolo et Tutti….de bon foi !
    Stanislav
    http://www.arts-cultures.com

  2. L’Oeuvre :
    – Actuellement une photographie floue, au genre indéterminé qui peut être de qualité médiocre, mais de grand format avec, au centre, un éclairage néon qui clignote. Le tout sur un fond sonore répétitif.
    Le Titre :
    – De préférence en anglais : UNTITLED
    La Démarche :
    – Le processus de l’assimilation de la source lumineuse et sonore, de sa mise en valeur et de l’atténuation floue jouent un rôle récurrent majeur. Les calculs parfois ironiquement exagérés et contraints ne livrent pas seulement le protocole détaillé de la propre démarche intrinsèque mais ils introduisent aussi l’aspect délibérément arbitraire et ambigu des systèmes géoponiques et sémantiques qui se réfèrent à eux-mêmes en s’ouvrant finalement sur des lectures multiples qui questionnent le spectateur le plus ordinaire…
    L’Artiste :
    – Vit et travaille à New York, appartient et est issu de la bourgeoisie aisée.
    Pour appartenir à la scène de l’art occidental le talent n’est pas indispensable, par contre la connaissance du réseau est incontournable et le carnet d’adresse doit-être des plus influant.

    LE PARADOXE de l’art contemporain.
    La culture générale s’est démocratisée. A la version latine de la Troisième République s’est progressivement substituée la sélection par les mathématiques, aux résultats peu contestables et sans doute plus justes. Dans le domaine des Beaux-Arts, l’académisme a laissé place au « concept », forcément subjectif, donc sujet à une sélection arbitraire.
    Outre les partisans de l’art moderne, les lauréats-professionnels de l’art contemporain ont très souvent tourné en dérision la peinture académique et dénoncé l’ancien système des Beaux-Arts. Néanmoins la tendance qui privilégie le conceptuel et le minimalisme bénéficie généreusement du soutien de l’administration, véritable substitut aux Salons officiels du Second Empire et de la Troisième République. Mais au contraire de l’art académique, en son temps incontestablement populaire, l’art contemporain n’a pas ou presque pas de public et sans l’appui des structures mises en place par l’Etat français son existence même paraît improbable, sa légitimité s’en trouve donc vivement remise en cause.
    La démocratie, un vain mot ?
    La démocratie n’existe pas vraiment, elle n’est qu’une illusion.
    L’artiste en tant que tel n’a guère de pouvoir de décision, tout est déjà régi par les marchés, la mode du moment et les groupes d’influence.
    Les domaines de l’Art n’échappent pas à cette règle générale, bien au contraire, ils l’exacerbent et le conformisme intellectuel est bien plus répandu qu’il n’y paraît.
    La technique – incontournable avec l’art académique par exemple – se trouve reléguée comme simple accessoire, quant au sens de l’oeuvre il reste très secondaire, voire inexistant. Dès lors, tout le monde peut désormais exposer et prétendre au statut d’artiste, mais officiellement il y a toujours peu d’élu.
    Les étudiants qui choisissent les filières artistiques s’exposent inévitablement à un problème de débouché, et ceux qui subissent l’influence de l’art contemporain encore davantage. Ce marché des oeuvres contemporaines, mis à part quelques institutions, est quasi inexistant alors qu’il restera toujours possible avec la peinture d’intéresser, même modestement, quelques amateurs.

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