DE LA NAZIFICATION DES  CONTEMPTEURS DE L’ART DIT CONTEMPORAIN

Ce phénomène de nazification, réactionarisation, lepénisation, trumpisation, zemourisation, extrêmedroitisation, rinagardisation des gens qui critiquent l’art contemporain officiel de type conceptualo-bidulaire, dure depuis l’arrivée au pouvoir du progressisme culturel au début des années 80.

C’est ainsi qu’ ont été fascisés des gens ( plutôt de gauche le plus souvent) comme Jean Baudrillard, Pascal Brukner, Marc Fumarolli, Régis Debray, Jean-Philippe Domecq, Jean Clair…  et Nicole Esterolle bien évidemment

C’est tout de même  le comble de l’inepte que de se faire traiter de nazi par un système dominant de type facho-totalitaire lui-même, et qui, en plus, a des  prétentions au progressisme intellectuel, artistique et social.

Souvenons-nous du livre de notre Tomàs de Torquemada national , Phillipe Dagen, pigiste d’art en chef depuis 45 ans, au journal bien pensant de référence Le monde intitulé « La haine de l’art », qui ciblait les haineux, les réacs, les hérétiques et les apostats   rebelles à  l’art contemporain (Éditions Grasset 1997- 19,90 euros)

Souvenons-nous de ce titre haut de page de Libération, quotidien de l’avant-garde progressiste : « un réac à la tête de la Maison Des Artistes » quand Rémy Aron avait été élu , il y a une quinzaine d’années, Président de l’Association de la MDA

Souvenons-nous du fameux « procés de Moscou », qui  avait eu lieu  le 26 avril 1997 dans le grand amphi de l’école des Beaux-Arts de Paris, à l’occasion du colloque intitulé  « l’art contemporain : ordre et désordres »

Ce colloque avait été conçu et organisé par  le  délégué aux Arts plastiques au Ministère de la Culture et le  directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts.

Il répondait à l’inquiétude des réseaux institutionnels face à la « crise de l’art contemporain » déclenchée par  la publications de nombreux articles anti-art contemporain de Jean Clair, Jean Baudrillard et Jean-Philippe Domecq. Articles qu’ils considéraient comme des  brûlots nauséabonds , réactionnaires  et annonciateurs du retour de la « bête immonde » exrême-droitière.

Il s’agissait donc pour ces réseaux officiels bien-pensants autour du Monde de Franc-Culture et d’Art Press d’inviter ces trois dissidents à un débat public où l’on pourrait « leur faire la peau », les clouer au pilori et tuer dans l’œuf  la dite bête immonde. …Heureusement  le procès a tourné au fiasco, et s’est retourné contre les accusateurs qui ont été conspués  par la plus grosse partie d’un  public d’environ mille personnes

Souvenons-nous   de ce texte modèle du genre, que le  critique d’art Louis Doucet *, admirateur des colonnes de  Buren, avait écrit sur moi il y a quelques années pour me « « faire la peau » là aussi .

« Le brûlot périodique de Nicole Esterolle est un exemple patent de ce type d’attitude. Le discours qui y est développé est, en bien des points, comparable à celui qui stigmatisait, en des temps de triste mémoire, l’entarte Kunst. On y lit, en filigrane, des fragments des (non-)programmes culturels fétides des municipalités récemment conquises par le FN. Sa démarche a toutes les caractéristiques de celles des partis populistes, de droite ou de gauche, désignant les intellectuels – les « élites », dans leur terminologie – à la vindicte populaire, entretenant les frustrations d’artistes en mal de reconnaissance, s’appuyant sur une inculture plastique et esthétique volontairement entretenue par l’État, maniant les approximations et les raccourcis hâtifs, déformant l’information, focalisant sur des détails de peu d’importance, généralisant et caricaturant sur la base de données erronées… Toutes méthodes éprouvées par les régimes dictatoriaux. On peut y déceler les frustrations et la jalousie d’artistes blessés de ne pas être reconnus et qui, au lieu d’en rechercher les racines dans leur propre travail, tentent d’en attribuer les causes aux autres. C’est tellement plus facile que se remettre en cause… » Daniel Buren est une des têtes de Turc de cette fastidieuse gâte-papier, …Mais Il se trouve que – les colonnes du Palais Royal – me semble être une des réussites architecturales majeures des années 1980. » Ben voyons Ginette !

*-  Louis Doucet ( ex-richissime industriel retraité) disperse ses écrits sur son site « « Cynorrhodon » , du nom la baie de l’églantier, dite aussi « gratte-cul » . Il se veut prospecteur bénévole de nouveaux talents qu’il expose en sa  Maison municipale des Arts Chailloux à Fresne et en son salon MAC Paris (Ex prestigieux Mac 2000 de la regrettée Concha Benedito) sur lequel il mis la main pour le réduire à peau de chagrin. https://www.arts-in-the-city.com/2020/11/05/a-la-rencontre-des-22-artistes-de-macparis-2020/

.J’ai conservé quelques- uns de ses textes qui sont  dignes de figurer dans une anthologie de la critique d’art de haut niveau d’imbitabilté langagière . En voici  un à tomber par terre, qui faisait  la promotion d’une jeune artiste émergent  nommé Kilat , leader de ce nouveau mouvement pictural radicalement disruptif, appelé « Le Tranchisme », dont il est le seul membre et qui consiste à ne peindre que sur la tranche du tableau, pour  « casser les codes » et rompre avec cette habitude qu’ont la plupart des peintres de peindre sur l’endroit de la  toile,  ou éventuellement sur son envers,  ou sur son chassis comme le faisaient les onze joyeux supports-surfaciens copains de Catherine Millet

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Voici ce texte d’anthologie de la stupidité verbeuse quand elle se fait critique d’art :

« Dégoûté par la figuration et par la narration, l’artiste a désormais abandonné ce registre pour développer ce qu’il nomme, le tranchisme…Dans la descendance des artistes de Support/Surfaces, Kilat décide de laisser la surface de la toile vierge ou badigeonnée en blanc, et de ne peindre que les tranches de son châssis. Le spectateur, initialement désarçonné par ce qu’il voit, commence par concevoir la présence d’une image qui aurait disparu pour ne laisser que des traces… Une observation un peu plus poussée révèle l’absence de couverture d’une couche sous-jacente. Le blanc de la surface est bien immaculé… Il faut donc admettre qu’il y a une œuvre mais qu’elle ne se situe pas là où on s’attend à la trouver. Il y a eu déplacement, migration, passage à la frontière, aux limites… Dans ce processus, l’artiste nous révèle la profondeur, l’épaisseur d’une peinture dérobée au regard », écritle critique d’art  Louis Doucet…. Et l’artiste ajoute : « Il y a une énorme différence entre faire de la peinture et faire des images » ….Ben voyons Ginette !


Malgré ce fiasco de leur tribunal de la honte à L’ENSBA -Paris en 97, , les Tomas de Torquemada  sont toujours là , trente ans après , et le terrorisme intellectuel du camp  du bien, du bon, du beau et du contemporain est toujours aussi redoutablement opératoire dans le champ de la culture, de l’enseignement  et des médias d’Etat.

Le cordon sanitaire et républicain tient encore bon pour protéger l’art « contemporain » des attaques des hordes nazies (comme celle qui a dégonflé  le plug anal)

Les politiques ont toujours peur de sortir du déni de réalité et d’un politiquement correct qui leur interdit, même s’ils n’en pensent pas moins pour la plupart,  de dire que l’Art Contemporain est un exemple du mauvais usage de l’argent public. Ils savent aussi ,   que s’ ils diminuent les subventions pour un lieu d’AC délirant et sans public, il sont immédiatement renvoyés du côté des nauséabonds d’extrême -drouate.

Quant aux artistes,  hébétés, sidérés, terrorisés par  la puissance intellectuelle des conceptualo-bidulaire de FRAC et de MAC, ils se taisent, ils rasent les murs et se réfugient dans le chacun pour soi… Mais paradoxalement et heureusement, ils continuent de produire de mieux en mieux malgré la réactionnaristion de leur travail par les inquisiteurs  institutionnels , pour une création d’aujourd’hui qui n’a jamais été aussi riche et diversifiée.

1 thought on “DE LA NAZIFICATION DES  CONTEMPTEURS DE L’ART DIT CONTEMPORAIN”

  1. Du coup je ne sais plus si c’est une critique de lard contemporain ou si c’est du ni colle …. Qui pourtant tranche large …

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