On peut espérer qu’un jour l’appareil institutionel dédié à l’art « contempotain » se réveille à la réalité et sorte des « choses à vivre » cauchemardesques où il se complait aujourd’hui.
Mais à voir cette exposition intitulée « Roseau social » de l’artiste Thomas Bushwell, organisée par le FRAC Ile -de- France, on peut estimer que cette sortie du cauchemar est encore lointaine.
Si l’œuvre est délirante comme on peut le voir sur l’image jointe, le texte d’accompagnement l’est encore plus et relève autant de la psychiatrie que de la simple stupidité.
Extrait du texte :
« Son travail, qu’il qualifie de « chose à vivre », suggère des tensions entre nature et confort moderne, attraction et répulsion. Par des gestes élémentaires et une attitude sans a priori à l’égard de différentes techniques, Thomas Buswell se met dans un état de disponibilité face au dessin, à la peinture, à la sculpture, à l’installation et au son. Des relations de porosité s’instaurent et la dimension organique de ses installations nous implique dans un vaste écosystème. Dans cette même logique, l’engagement du corps des spectateurs vient prolonger le mouvement initié dans une pulsion proche de celle qui a poussé les premiers hommes à peindre dans les grottes. »
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