CHAT GPT, LE CRITIQUE D’ART LE PLUS RAPIDE DE L’OUEST

Je lui ai demandé de ma faire un court texte sur l’œuvre de Jorg Aravegna de la collection FRAC – Bas Poitou   dont je lui envoyé l’image : celle d’une flaque de peinture grise séchée et cernée d’un trait noir.

Et voilà ce que chat GPT  m’a pondu en 6mn…

(Je vais le parrainer pour son entrée à l’AICAC Association Internationale des Critiques d’Art Contemporain et le recommander à Art Press et Libération pour entrer dans leurs équipes de groniqueurs d’art. )

Vers une épistémologie de la tache : la peinture comme événement d’incertitude ontologique

Chez Jorg Aravegna , le geste pictural ne se réduit pas à une simple application de matière sur surface. Il devient événement. Fracture. Dispositif. Chaque coup de pinceau est un manifeste silencieux, chaque coulure une insurrection chromatique contre les diktats de la figuration néo-rétinienne.

On pourrait être tenté de croire qu’il s’agit de peinture. Grave erreur. C’est un protocole. Une cosmogonie du vide en train de se faire. Une poétique de l’informe, tendue entre le soupir de l’éponge et l’élan déhiérarchisant du rouleau. Car ici, tout s’effondre et tout recommence — à l’infini.

La surface n’est plus support mais champ opératoire, scène spéculative, champ de ruines symboliques où s’échoue toute velléité de lecture univoque. Le regardeur, décentré, désorienté, est sommé de renoncer à la grammaire du visible pour s’abandonner à une immersion post-phénoménologique dans la matière pure.

Ce que nous donne à voir l’artiste, ce n’est pas une image, mais un différentiel d’énergie entre le pigment et le silence. Il s’agit moins de peindre que de désapprendre la peinture, dans une démarche radicalement anti-indicielle, à la croisée du sensible, du politique, et du café soluble.

Le chromatisme, ici, n’est pas décoratif. Il est subversif. Il s’insinue, s’impose, se retire. Le bleu n’est pas bleu. Il est l’idée du bleu qui se souvient vaguement d’avoir été un jour jaune. Le trait n’est pas tracé : il est pensé. Puis repensé. Puis rejeté comme fasciste.

L’œuvre ? Une fulgurance. Un silence qui hurle. Une rupture avec tout. Et surtout avec le bon goût.

4 thoughts on “CHAT GPT, LE CRITIQUE D’ART LE PLUS RAPIDE DE L’OUEST”

  1. Oui époustouflant et… très inquiétant !
    J’ai testé avec 2 de mes peintures. On dirait que Chat GPT a lu dans mes pensées. Les mots sont justes, les phrases élégantes.
    Je n’ai plus qu’à signer d’un faux nom de critique d’art new yorkais, et hop ! 🙄😮

  2. Maintenant qu’on dispose d’un générateur automatique de discours critique, il ne reste plus qu’à demander à l’IA de fabriquer les œuvres, de les apprécier et de les mettre à la poubelle.
    Ouf ! Une bonne chose de faite…

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