C’EST QUOI,  CES CHOSES ÉTRANGES QUI REMPLISSENT LES   FRAC ?

« Faire que l’art contemporain soit un sujet de rigolade, plutôt qu’une raison de désespérer de l’espèce humaine »

Voici les  images d’un échantillon d’une  trentaine d’œuvres représentatives des « choses »  récemment acquises par les FRAC. et qui donne une idée de la sur-présence à 90 % d’ œuvres générées par l’esthétique d’Etat, et conformes à ce à quoi il faut s’attendre après 50 ans de consanguinité dégénérative dans les  systèmes de reconnaisance officiels

Je vous joins le lien qui vous permettra de découvrir la totalité de ces « récentes acquisitions »:

https://lesfrac.com/acquisitions-recentes/

Arnaud Vasseux
Delphine Reitz
Elena Mazzi
Marie Saladin

Vous y constaterez comme moi, que moins  d’une sur dix de ces œuvres échappe à cette curieuse norme conceptualo-posturo- woko-bidulaire venue d’ailleurs, qui fait de ces atrocité visuelles des sommets du bon goût, dans cet alter-monde qu’est celui de l’art « contemporan.

Vous y aurez aussi la preuve visuelle et immédiate que les FRAC ne sont pas un « trésor national » comme le claironnent fièrement partout  Jack Lang, Claude Mollard et autres éminents  apparatchiks de l’ art institutionnel dit contemporain, mais plutôt « un scandale d’Etat », une honte pour notre pays, un avanie,  qui nuit gravement l’ image de la France, « patrie des Arts et de la Culture »

Vous y verrez que les rares œuvres « à visage humain » et à véritable contenu artistique , qu’on peut y trouver, ont été achetées au début des années 80, quand il y avait encore parmi les directeurs de FRAC un certain nombre de gens sympa , aimant et comprenant l’art.( une compétence qui leur a été vite fatale pour la plupart (je mes souviens notamment d’un certain Alain Bonfand qui avait de la tenue et qui a très vite quitté la fonction)

Vous y verrez que cet « art  des FRAC » relève  d’un monde étrange, comme post-humain, comme venu d’ailleurs, quasi-extraterrestre, mystérieux, hypnotique, hallucinatoire, énigmatique, que le commun des mortels   ne peut bien sûr pas comprendre….

Vous y verrez un art d’une autre nature et d’une autre extraction , un art supérieur pour une humanité supérieure assurément ,

Vous y verrez un art du questionnement essentiel,  c’est-à-dire un questionnement sur l’insaisisable  objet de ce même questionnement : un art se méta-questionnant en quelque sorte, ou bien un art d ‘ « inquestionner la non-question » comme l’a dit si bien mon ami Christian Noorbergen.

Vous y verrez un art porteur d’une vérité tellement indicible que son commentaire justificatif ou explicatif se doit d’être  absolument lunaire, bourratif, contondant, cruel,  imbitable et le plus souvent incompréhensible par son auteur même . Cet enrobage discursif s’apparentant à un message venu des cieux ou à un borborygme bucco- rhino-pharyngo-oesophagé. (j’ai ramassé des centaines de ces perles de cuistrerie langagière, et en ai publié beaucoup sur le site Aralya et sur le blog de Nicole)

Il nous faut donc définitivement maintenant admettre que cet art de FRAC ,déshumanisé, désincarné, désartifié, est un art qui a rien à voir avec le sens commun, ni avec les codes moraux et esthétiques tels qu’ils existent depuis des millénaires .

Il nous faut admettre que cet OANI –objet artistique non identifiable – appartient à  un autre monde, qui n’a strictement rien à voir  avec le monde « normal », est sans aucune relation ou connexion possible avec ce dernier.

Mais cet art de FRAC n’est pas une fatalité,  ni une calamité naturelle comme celle des espèces invasives…Non, il est simplement le fruit d’un déréglement de l’appareil de reconnaissance en surchauffe dans l’inepte…

Pour arrêter le désastre il suffirait donc tout simplement d’enlever à cet appareil sa perfision en argent publc, et tout reviendrait dans l’ordre immémoriel des choses de l’art, et l’éco-système naturel se reconstituerait très vite.

Alors Messieues-  Mesdames,  les artistes, les critiques, les galeristes et autres acteurs de l’art actuel, qu’attendez-vous pour réclamer un moratoire pour stopper provisoirement l’activité des FRAV, des Ecoles de beaux-Arts, et autres machines à rien,  en attendant de trouver des solutions alternatives et salvatrices.

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