Youpie ! Le nouvel ArtPress n° 529, sous titré « 50 ans d’art comtemporain » est sorti !
Il reste que 50 ans d’art conceptualo-posturo-bidulaire, ça épuise le sujet et ça lasse le lecteur
Alors Artpress doit se réalimenter en produit frais et se ressourcer à l’art africain.
Art press avait déjà fait ça avec l’art brut et un hors -série sur le sujer. L’art brut un produit naturel, certes , mais facilement posturalisable, conceptualisable et financiarisable.
En exergue de ce numéro africain , sa directrice l’exquise Catherine Millet déclare sans aucune vergogne : « Plus que jamais, Artpress s’intéresse aux artistes ancrés dans le monde et dans leur temps. » Ben voyons Ginette ! …Comme si la haute vertu d’Artpress n’avait pas toujours été de se situer dans une caste supérieure, hors-sol, bien au-dessus de la méprisable réalité de l’art et des artistes véritables.
Dans ce numéro on fait aussi dans «ls’insripton dans notre temps, dans le monde » et dans cette tendance dominante en cours qu’est le décolonialisme repentant des plus tordus s’apparentant fort à un néo-colonialsme de la pire espèce, avec une grande interview de la star de l’ african -financial -art , Barthélémy Toguo, dont la thématique est « Le monde pour horizon » et « drame de la migration », (image jointe très lourdement allégorique )
Dans ce même numéro, nous pourrons lire aussi La chronique « L’époque », de mon pote Paul Ardenne qui se pose l’éternelle question qui le taraude: « L’art peut-il être vraiment subversif ?»…Ben oui Ginette, on se demande si c’est encore possible dans un domaine où subversion et subvention s’acoquinent depuis 50 ans. ..Notons de Paul Ardenne entretient une certaine sympathie avec la subversive Nicole Esterolle, comme celle qu’il avait envers l’actionniste russe Piotr Pavlenski , grand subversif devant l’éternel , qui s’était cloué les testicouilles sur la place rouge pour contrarier Poutine, et qui ensuite , généreusement recueilli en France par la maire Hidalgo, avait fait tomber ce pauvre Benjamin Griveaux, candidat à la mairie de Paris dans un traquenard des plus sordides…. Comme si Nicole Esterolle avait quoi que ce soit de commun avec ce terrifiant russe, en termes de subversivité !
Dans ce même numéro, nous serons « de notre temps » (contemporains en quelque sorte) avec la lecture du dossier d’Éric de Chassey, « Peindre l’irreprésentable » après la Shoa avec les témoignages de trois artistes peignant cet « inregardable » , dont la très subversive Miriam, Cahn qui avait vu sa cote bondir sur le grand marché spéculatif international , après avoir peint une fillette pratiquant une fellation à un soldat envahisseur….pour dénoncer les horreurs de la guerre.
Bref, tout ceci pour vous dire que la lecture d’Artpress doit être pratiquée avec modération , parce que, tout comme le sniffage du gaz hilarant (protoxyde d’azote) , ça calcifie gravement la gaine myélinique des neurones et cela rend irréversiblement crétin.

