Beaucoup me disent que ce n’est pas bien de critiquer l’art contemporain, de dénoncer son grotesque et ses malfaisances …Que c’est contre-productif et surtout inutile car chacun sait que les totalitarismes s’effondrent d’eux-mes et sur eux-mêmes , à terme…
Certes, c’est ce qui s’est passé avec le soviétisme, mais je pense le totalitarisme de l’ art contemporain est d’une autre nature que l’ubuesque soviétique.
Car si l’art contemporain est une pitoyable ambulance, c’en est une armée encore d’une redoutable artillerie défensive et destructrice.
Il faut penser aussi à l’importance des enjeux d’une telle disparition souhaitée par quasiment tout le monde : les milliers de salariés du ministère réduits au chômage, les milliers de collectionneurs spéculateurs ruinés financièrement, les millions de culturôlâtres middle-clas perdant leur signe préféré de distinction sociale, des milliers d’artistes conceptuaol-biduaires vivant de la subvention d’Etat revenant chez leurs parents ou allant élever des chèvres dans la Drome.
C’est pour cela que je crois indispensable de continuer à « tirer ses cette ambulance », qui ; toute ambulance qu’elle soit, s’avère de plus en plus agressive, arrogante, destructive, déconstructive, provacantrice, paroxystiquemnt délirante , à mesure qu’elle se sent plus proche de son auto- anéantissment
Et indispensable de poursuivre son pilonnage intensif pour contribuer à achever au plus vite sa ravageuse trajectoire.
Les chiens aboient et la caravane passe (quand même).