C’est une injonction qui nous vient d’une journaliste améliorée art et culture, collaboratrice du quotidien suisse « le Temps », au sujet de l’artiste maghrébo-hélvète Latitfa Echakhch qui représentera la Suisse à la prochaine Biennale de Venise.
Voici ce que nous balance tout de go cette bécassine très imbue d’elle-même (un modèle du genre) ::
«Je ne comprends rien à l’art contemporain» est une de ces phrases utiles (quoiqu’un brin réac) qui, prononcées sur le ton de la confidence, permettent de se faire facilement des amis. Elle n’induit aucun déshonneur pour la personne qui l’énonce, tant il est admis (à tort) que l’art contemporain est un univers abscons plein de références connues des seuls initiés – généralement des êtres exclusivement cérébraux et volontiers vêtus de pulls à col roulé noir.
: Et puis, à Venise, on a toujours un peu rendez-vous avec le futur. Parce que l’art contemporain est un des moyens d’expression des avant-gardes, qui digèrent et restituent tout ce à quoi les majorités résistent encore. D’une édition à l’autre, la Biennale dresse ainsi l’état des lieux d’un monde d’après. Le plus agréable consiste à s’y promener le jugement suspendu, les sensibilités aux aguets, et la modestie en bandoulière. Au passage, on glanera assurément de quoi mieux l’aimer, le monde d’après (à défaut de le comprendre)…Comme vous le voyez,Elle ne manque pas de toupet , la biquette …
…Et je vous joins quelques images d’oeuvres de la plasticienne en question
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