Présidé par le pétouillant académicien des bozarts, Fabrice HYber (par ailleurs sylviculteur éco-respo,sable et éleveur de moutons dans les Deux-Sèvres) , créé au début des années 80 par le couple Lang-Mollard dans la foulée des FRAC, Ce CNAP fut un des outils des plus précieux au service de la bureaucratie étatique pour son désastreux interventionnisme dans le champ de la création, pour l’endoctrinement à l’idéologie esthétique de type posturo-conceptualo-bidulaire et pour le renforcement de l’entre soi dégénératif institutionnel, des copinages, des renvois d’ascenseurs et des conflits d’intérêts à tous les étages.
Cruelle ironie de l’histoire : ce même Claude Mollard, co-géniteur du CNAP, exfiltré plus tard (comme Nadjet Belkacem) à la Cour des Comptes, puis photographe d’origènes, voit cette même Cour des Coptes, dénoncer son bébé pour sa coûteuse inutilité… Mon Dieu ! Mon Dieu ! Quelle féroce époque !
Ainsi, dans le ce même registre de la cruauté déconstructive et progressiste, c’est L’État lui-même , à travers sa cour des comptes, qui commence à détricoter son appareil à créer et promouvoir son art institutionnel dit contemporain …. On espère donc que , dans la foulée et comme beaucoup le préconisent, notre gouvernement, sur les suggestions de sa vertueuse Cour des Comptes, supprimera bientôt, son Ministère de la Culture, ses FRAC, ses MAC, ses Documents d’Arts, ses écoles des Bozarts, et autres machins voraces en argent public, qui n’ont d’autre but que brasser du vent, administrer la vacuité, mais surtout d’invisibiliser la véritable création d’aujourd’hui.
Voici ce que l’on peut lire sur le sujet sur le site de Cnews :
La Cour des comptes pointe que les aides aux créateurs qui n’ont pas démontré leur utilité, des œuvres jamais exposées, de lourdes dépenses de fonctionnement et plusieurs problèmes déontologiques. Selon elle, le Cnap, qui dépend du ministère de la Culture, doit être supprimé «d’ici 2030» et ses missions réparties entre d’autres instances culturelles publiques, comme le Centre Pompidou.
Le Cnap, créé en 1982, emploie actuellement 85 personnes. Il aide les professionnels de l’art contemporain et gère une collection de 108.000 œuvres, destinées à être prêtées à des musées et à des administrations.
Mais, à en croire la Cour des comptes, dont les rapports n’ont cependant pas de caractère contraignant, le Cnap ne remplit pas ses objectifs. Concernant les aides financières, il «ne dispose pas d’études sérieuses» montrant leur impact «sur la carrière des artistes», selon le rapport.
Au sujet de la politique d’exposition des créations, la Cour indique que «seulement 30% des œuvres achetées dans les années récentes ont été diffusées. Environ un quart des œuvres acquises ne sont jamais sorties des réserves».
Plus encore, «la tendance depuis quarante ans à accélérer les acquisitions d’œuvres et à ralentir leur diffusion hors les murs a conduit à l’augmentation des besoins de stockage».
Le rapport pointe également les frais immobiliers du Centre : 4,9 millions d’euros en 2024. Ils plombent ses dépenses de fonctionnement, de 12,8 millions d’euros en 2024, par rapport aux 5,4 millions alloués à ses missions.
Ce que l’on peut lire sur Le Monde .fr
Plus d’infos sur le Cnap – Cour des Comptes