
…. POUR LA GIGANTESQUE OPÉRATION « DE VISU » EN NORMANDIE (Notons déjà la pertinence de ce titre pour désigner une opération où il s’agira de voir des atrocités artistiques parfaitement insupportables à regarder…Image ci-dessous du travail de Cyprien Desrez)

1 – POURQUOI L’ART « CONTEMPORAIN » A BESOIN DE PARASITER LES ÉDIFICES RELIGIEUX ET/OU PATRIMONIAUX
Ce qu’il faut d’abord savoir, c’est que cet « art » sorti des tuyaux d’une mécanique culturelle institutionnelle décérébrée , est un « art sans art » , un art sans âme, sans contenu, sans mystère, sans poésie, dévitalisé, désensibilsé, aseptisé, deshumanisé , hyper- idéologisé…Un art de pure « processualité discursive » comme on le dit dans les milieux autorisés (à la dire) permettant une spéculation autant financière qu’intellectuelle effrénée.
C’est cette carence consubstantielle qui fait que cet art sans transcendance se voit obligé , aussi souvent que possible, de se nicher dans les églises, les chapelles, les châteaux, etc., pour s’en attribuer sans vergogne la spititualité et la dimension historique. Les acteurs de ce méfait , voire de ces profanations, parlent de dialogue entre les œuvres du passé et celles d’aujourd’hui…Ben voyons ! …comme si l’art dit contemporain était d’aujourd’hui ou de quelque part…Comme si le qualificatif « contemporain » n’était pas le fruit d’un hold-up sémanatique des plus inouïs et scandaneux.
Lire ici ce qui avait été écrit sur mon blog à ce sujet :
« CETTE ABBATIALE N’EST PAS UNE DÉCHETTERIE CULTURELLE DÉDIÉE À L’ART CONTEMPORAIN »
Pour plus d’infos sur l’opération De Visu -abbatiale :
2 – L’OPÉRATION « DE VISU » DANS LES ÉCOLES, COLLÈGES, LYCÉES ET UNIVERSITÉS HAUTS ET BAS NORMANDS

Les personnels institutionnels dédiés à l’art contemporain, autour des DRAC , de FRAC , des MAC, des structures suventionnées, sont des activistes effréneés, toujours en recherche d’émotions fortes et d’expérimentation de nouvelles actions pour justifier leurs salaires et leur utilité en ces temps de restrictions budgétaires.
Ils ont déjà fait de l’initiation à l’art contemporain en milieuu carcéral, dans les EHPAD et autres populations captives… ET voilà donc qu’aujourd’hui ils s’en prennent aux écoles, aux collèges, aux lycées, à l’enseignemement public…qui ne leur ont rein demandé.
Ceux qui vont trouver leur compte dans cette coûteuse opération , ce ne seront évidemment pas les artistes indépendants ringardisés par le système, non, ce seront les purs produits de l’appareil, ce seront tous les post-diplômés des Ecoles des Beaux-arts, avec des résidences et des interventions en milieu scolaire pour un très rémunérateur travail d’ endoctrinement des élèves et de enseignants à l’art déconstructif et casseur de codes.
Il est écrit que : « Ce dispositif De Visu a pour objet de mettre en contact direct la communauté scolaire et la population environnante avec la création contemporaine en arts plastiques. Il permet aux artistes de vivre une expérience de diffusion et de médiation liée à leur œuvre et à leur démarche artistique, et aux enseignants et élèves de bénéficier d’un travail de sensibilisation pédagogique privilégiant la rencontre directe avec l’œuvre et l’artiste. Il a vocation à s’inscrire dans le parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève. « …. Ben voyons Ginette !
Toutes les infos sur cette opération De visu scolaire sont ici :