
Une collusion paradoxale mais flagrante entre la haute intellectualité déconstructivo-progressiste et la haute spéculation artistico-phynancère
La lauréate nous déclare ceci :
« Mon travail est toujours traversé par une dimension mystique, car je souhaite montrer que le monde est fait de strates, et que l’invisible est une part essentielle de notre réalité. À travers cette fascination pour le mysticisme, je cherche à élargir notre perception du réel : il ne se réduit pas à sa dimension physique, il relève aussi de l’expérience sensible. C’est pourquoi j’invoque régulièrement des références scientifiques, et pourquoi j’utilise le sel, dont l’impact agit à la fois sur la matière et sur le corps. » Ben voyons Ginette ! pourquoi se gêner ?
Phippe Godin chroniqueur d’art sur « La diagonale de l’art », appendicule culturel de Médiapart , nous déclare ceci :
« Avec ses installations soumises à d’étranges altérations, la plasticienne a le don de nous déstabiliser. L’émotion éprouvée au spectacle de ses « espèces d’espaces » ne provient plus de la confrontation avec le grandiose d’un paysage, comme dans le romantisme, mais de notre immersion dans un temps a priori familier, basculant dans un devenir où l’humain et le non humain, la présence et l’absence, semblent se confondre lentement. Nous passons de la promiscuité domestique et urbaine à une sorte d’engloutissement dans un tsunami de matière imperceptible. Nature et culture, sont désormais inextricables, et produisent un peu partout de doux effets de Larsen moléculaires. « Une Vie mode d’emploi » à l’âge de la crise climatique ? Une apocalypse de l’Anthropocène à l’échelle d’un deux pièces loggia, mise en scène par Bianca Bondi – artiste du 3ème millénaire, en avance sur son temps »… Ben voyons Gaston !
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