LA CAISSE ET L’ART DIT CONTEMPORAIN

Grosse opération , ces temps-ci, de visites des réserves de FRAC, dans le cadre des journées du patrimoine….comme si les collections des FRAC , pour la plupart vides de contenu et bourrées à l’idéologie posturo-conceptualo-bidulaire, pouvait avoir la moindre valeur patrimoniale…

Mais qu’importe, les « Amis des FRAC » affluent pour s’immerger dans les entrepôts de caisses, pour les caresser, pour renifler l’odeur du sapin, pour prier ensemble et dire adresser les  formules incantatoires rituelles au prophète Marcel (Duchamp) et à ses apôtres Daniel (Buren) et Bertrand (Lavier)

Une engorgement fatale pour les FRAC étouffés sous le poids de leurs caisse vide se sens et de contenu artistique : un comble !

Pour cet art dit contemporain parce que consubstantiellement vide d’art, de sens  et de contenu, le contenant est bien sûr essentiel voire existentiel. L’extériorité prime sur le dedans. Tout est donc dans le baratin enveloppant, dans l’enrobage discursif, mais aussi dans l’emballage et la mise en caisses.

Dès lors on peut comprendre  cette dévotion à la caisse plutôt qu’à la vacuité artistique  qu’elle peut renfermer.

L’AVENTURE  TRÈS CROQUIGNOLE ET SIGNIFICATIVE DES CAISSES DU FRAC GRAND LARGE À LA FOIRE ART-UP À LILLE

« Un questionnement sur la  translation spatio-temporelle   de l’œuvre d’art dans son rapport au public » 

A propos de caisses de FRAC, un ami lillois m’a raconté une histoire assez croquignole, qui s’est passée dans le cadre de ART’UP, la foire d’art de Lille en 2019.

Les organisateurs de cette foire, avaient invité sur un stand gratuit, pour se faire bien voir de  la DRAC, de Mame Aubry  et des culturocrates locaux, et d’une  douzaine de schtroumpfs émergents du salon de Montrouge, sélectionnés par Michel Poitevin , « important collectionneur » et référence majeure en termes d’expertise art dit contemporain en Nord – Pas de Calais.

Ils avaient aussi dans le même accès de déférence envers l’institutionalité, offert un stand au FRAC Dunkerque, qui était alors en plein déménagement vers de somptueux nouveaux locaux. La directrice d’alors accepta l’offre, mais devant l’impossibilité d’ouvrir les caisses en plein déménagement, elle eu cette idée très « situationniste» d’exposer les caisses elles-mêmes, comme « questionnement sur la  translation spatio-temporelle   de l’œuvre d’art dans son rapport au public » Et elle exigea que la moquette standard de son stand fût remplacée par un revêtement  plus souple et agréable à la déambulation autour des caisses et favorisant ainsi le questionnement de chacun sur leur contenu… Grise mine des organisateurs devant le coût exorbitant bien évidemment du mètre carré  de ce revêtement spécial cogitation… et devant l’indifférence vaguement interrogative du public vis à vis des dites caisses.

1 thought on “LA CAISSE ET L’ART DIT CONTEMPORAIN”

  1. Je veux bien être informé de ces conneries d' »art à rien » . merci . Un bouzeux de l’Aveyron.

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