
L’art « contemporain », tout le monde l’a bien compris, est aussi celui du surdimensionnement de la minimalité, de l’insignifiance, de la béance intellectuelle, de la bêtise et de la laideur promues au rang de vertus cardinales et de signes de distinction sociale
Regardez cette belle jeune dame éco-bourge mille class en robe à fleurs, se tenir le menton en regardant ce bikini surdimensionné dans quelque MAC ou FRAC , comme si elle recherchait le même orgasme cérébral qu’elle avait eu en découvrant les petits carrés de Toroni , les giga -bandes verticales de l’académicienne Mouraud ou les grandes poutres en fer de Vernar Benêt.
J’avais déjà écrit en 2023 ce petit texte sur le sujet :
Du sur-dimensionnement de la crétinerie en art dit contemporain.
En matière d’art dit contemporain, qui, vous le savez comme moi, est de la com à 95 %, plus c’est gros et mieux ça passe dans le registre « contemporain
Plus c’est énorme dans la minimalité, l’absurdité, la morbidité, l’expansivité creuse, etc., mieux c’est transgressif, casseur de codes, interpellatoire, questionnatoire, etc., et plus fort ça fait buzz, plus c’est efficace médiatiquement, plus cela devient international, parce que cela excite au maximum la criticaillerie d’art, ça affole la volaille journaleuse, ça extasie le culturoplouc et les popartolâtres, ça libère la subvention, ça ouvre les portes des édifices patrimoniaux, etc.
Quantité d’artistes dits contemporains font dans ce registre de l’inepte colossal, mais le plus déterminé et répétitif dans ce domaine, est bien le bourguignon international Lilian Bourgeat, pur produit de Ministère, de FRAC, du Consortium dijonnais et des Presses du réel de la même ville. Il a fait des arrosoirs géants, de bottes géantes, des bancs, des parpaings , des caddies, des ampoules, etc. (voir images jointe)
La DRAC locale vient de réquisitionner pour lui le superbe bâtiment historique des Ecuries de St Hugues à Cluny, pour y installer une gigantesque corde à nœuds rouge…mais le plus énorme dans cette histoire, c’est que la visite est payante pour le citoyen qui a pourtant déjà bien donné en tant que contribuable, pour cette opération à la mors-moi le noeud…
voir lien ci-joint :
N.B. : Le « Pouce » de César était certes déjà « sur-dimensionné », mais cela avait alors du sens, du contenu et de vraies raisons et qualité plastiques… Ce que ne comprennent pas nos contemporains arteurs institutionnels, qui comme tous les crétins qui se respectent, regardent le doigt quand on leur montre la lune…