Banksy a toute sa place dans notre musée d’art. Toulon revendique d’être une ville populaire. » a déclaré tout de go Josée Massi, la Maire de Toulon

Banksy , je vous le rappelle, est ce street -artist français d’envergure interplanétaire , qui salope les murs avec des pochoirs , très indigents pour ce qui est de l’écriture plastique, mais très idéologiquement chargés dans le sens subversif, (r)évolutionnaire et anticapitaliste… Ce qui lui permet d’être un excellent produit financier pour les spéculateurs du grand capital et un excellent produit pour la spéculation intellectuelle bureaucratique de type conceptualo-cultuto-gauchiste
Son fameux pochoir auto-destructible qui s’est donc détruit après son adjudication à 1, 6 millions d’euros chez Sothebyes en 2022, lui a assuré une confortable notoriété internationale, comme Cattelan a conforté la sienne avec sa fameuse banane à 6 ,2 millions d’euros scotchée sur un mur …Deux opérations de communication qui ont triplé la cote des produits Banksy et Cattelan sur le marché spéculatif… et dans la petite tête des agents municipaux de la culture populaire toulonnaise.
Ou l’on voit donc comment l ’art dit contemporain , devient un puissant outil de décervelage et d’asservissement du bon peuple à la cause de la grande phynance humanitariste.
L’expo Banksy coûte cher aux contribuables de la « ville populaire » (qui seront 999/1000 à ne pas aller la voir) alors que dans le même temps, on apprend que, sous prétexte de restrictions budgétaires, la mairie va supprimer les choeurs de l’opéra de Toulon , dans un an…
Mais rassurez-vous : on sait déjà, comme l’explique le commissaire Rémy Kertenian, qu’ : « on n’a pas détruit de murs pour exposer les œuvres ici » que ce seront des œuvres adaptées aux musées, principalement des sérigraphies du papier…et non des arrachages de crépis de murs.
Plus d’infos ici :
Bansky ne « salope » pas les murs, madame Esterolle. C’est un artiste dont la démarche militante est respectable!