C’est une expo pour les enfants accompagnés de leurs bobocultureux mobilité douce de parents, intitulée « Entre-deux » * dans une galerie municipale dédié à l’art contemporain international, comme il en deux ou trois dans chaque  grande capitale régionale en France…et au frais des citoyens locaux qui n’y mettent jamais les pieds. C’est une expo où la prétention intellectuelle atteint un niveau record de débilité mentale.

Voici ce qu’en dit le gratuit culturel « Gran de Sel »…où l’on voit que la niaiserie est surtout parentale dans cette classe sociale idéologiquement chargée.

« Pour son exposition Entre-deux, la peintre et sculptrice autrichienne Ute Müller a donc quitté ses habituels grands formats pour donner naissance à de tout petits tableaux, qui fonctionnent par paires… d’yeux ! Une série de regards à l’expressivité grotesque ou comique digne d’un cartoon, présentés sur des mini-étagères et partagés d’un crochet en fer qui esquisse un visage.

« En réalité, ils sont peints en réserve, explique Julie Portier, directrice artistique de la Salle de bains. Car les toiles sont constituées de ce tissu réfléchissant qui apparaît sous forme de bandes sur les gilets jaunes ou les vêtements de sport. » Cela explique pourquoi, selon leur emplacement dans la salle, les tableaux réagissent plus ou moins intensément à la lumière du jour.

Critique d’art, commissaire d’exposition et enseignante en école d’art, Julie Portier porte une attention particulière à chaque visiteur de la Salle de bains et veille à ne jamais dire plus que ce que les oeuvres montrent d’elles. Cela en particulier envers les enfants: « Je tiens à ce qu’on ne leur raconte rien d’autre que ce qu’on raconte aux adultes. » Elle leur propose de passer une petite lampe frontale, « afin qu’ils éclairent les oeuvres pour leurs parents, » et leur distribue des gommettes en forme d’yeux.

Surtout, elle a conçu pour les enfants un livret ludique de visite formidable qui les aide à entrer dans l’exposition, en leur présentant Ute Müller et en dressant des parallèles avec des artistes qui ont eux aussi utilisé le gris et la thématique du regard dans leur travail. Avant tout, l’outil sollicite leur capacité d’observation : « On leur demande combien de peintures et de paires d’yeux se trouvent dans la pièce. Et là, il y a un piège car il faut aussi prendre en compte nos regards de visiteurs! » s’amuse Julie Portier.

La commissaire d’exposition insiste encore: « On leur dit qu’on peut voir les peintures de plein de façons différentes, surtout quand elles représentent peu de choses. Parfois il ne faut pas chercher plus loin que ce qu’on a déjà sous les yeux. » ..Agreuh ! Agreuh !

• Pour ce qui du tite en voici l’explication : « Le titre Entre-deux pourrait alors inviter à accueillir le vacillement comme condition propice à l’expérience esthétique, qui promet ici le plus de réflexion (au sens propre comme figuré) dans l’intervalle entre les tableaux, engageant les corps des spectateur·ices dans un mouvement cinématique à l’intérieur de l’espace d’exposition. La locution qualifie aussi l’indétermination de ces objets : tableaux à peine peints qui deviennent sculptures et figures par leur système d’accroche, renvoyant à tous les autres éléments qui conditionnent leur mise en vue ”… Ben voyons Ginette !

Expos  Entre-deux, jusqu’au  juillet 2025.  Contact: infos@lasalledebains.net. Plus d’infos sur lasalledebains.net.

Plus d’infos ici :

https://lasalledebains.net/archive/page/584/entre-deux

https://grainsdesel.com/se-cultiver/suivez-les-regards-dute-muller-a-la-salle-de-bain