
Il y est question de « Participation et accès de tous à la vie culturelle, dans le respect des droits culturels. » Agreuh ! Agreuh !
Je vous laisse prendre votre pied en solitaire à la lecture de tout ça.
https://avec-les-felicitations.blogspot.com
Expéditeur :m_verat@live.fr
À :isabelle.benvenuto@culture.gouv.fr,danielle.marchetti@culture.gouv.fr
Cc :nicole.esterolle@yahoo.fr
sam. 21 juin à 05:45
Je serai de retour le 30 juin.
Je vous invite à contacter Isabelle BENVENUTO (isabelle.benvenuto@culture.gouv.fr) ou Danielle MARCHETTI (danielle.marchetti@culture.gouv.fr).
Bien à vous
Florence BARRÈS
Cheffe du bureau du cabinet
De : Marc VERAT <m_verat@live.fr>
Envoyé : samedi 21 juin 2025 05:10
À : Florence.BARRES@culture.gouv.fr <Florence.BARRES@culture.gouv.fr>
Objet : Participation et accès de tous à la vie culturelle, dans le respect des droits culturels.
Cheffe du bureau du Cabinet
Référence à rappeler : P2/MC/2025/A/4787/MAH
DÉPARTEMENT DES AFFAIRES GÉNÉRALES
Madame la Ministre,
D’improbables mais pourtant salutaires actions restent toujours à entreprendre concernant « la démocratie culturelle » au ministère de la Culture.
Pour 2026, le gouvernement entend maintenir son objectif d’une réduction du déficit à 4,6 %. Pour cela, il propose un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros.
Aujourd’hui, 91 milliards d’euros sont distribués aux différents opérateurs de l’Etat.
On trouve parmi ceux-ci de grands établissements publics comme les universités, Pôle emploi, Météo France, mais aussi des agences et instituts inutiles ou aux compétences mal définies :
Business France, Atout-France, Office français de la biodiversité, Institut national de l’origine et de la qualité, Agence de contrôle du logement social, Agence publique pour l’immobilier de la Justice…
Parmi les opérateurs à vocation culturelle certains, comme l’Opéra de Paris ou la Comédie française, ont déjà perdu respectivement 6 et 5 millions d’euros et le budget de la culture, après cinq années de hausse, se trouve réduit fin 2024 de 204 millions d’euros.
Mais d’autres économies, chiffrées cette fois non plus en millions mais en milliards, ne seraient pas pour autant impopulaires.
En 2022, le budget global des 22 Frac s’élevait à plus de 36 millions d’euros.
Pourtant ces Fonds Régionaux d’Art Contemporain constituent une source de dépense anachronique tant au niveau des personnels, que du non-sens des collections qui génèrent incompréhension du public et, surtout, une grande injustice pour une écrasante majorité de créateurs.
« Wedge » Il ne s’agit pas ici d’un simple canular mais bien d’une oeuvre d’art acquise par un Fond régional d’art contemporain !
Les FRAC, voulus par un gouvernement de gauche, entérinés par un gouvernement de droite, ont contribué non seulement au discrédit de la gauche mais également à la détérioration durable de l’image de l’Art. L’art s’est coupé de la base populaire et laborieuse en devenant l’affaire, comme jamais auparavant, d’une classe extrêmement minoritaire.
Ces fonds régionaux d’Art Contemporain, créés à partir de 1982, ont acquis des oeuvres représentatives des courants significatifs, ou du moins considérés comme tels, de l’Art Contemporain.
Ainsi, les collections comportent une part très importante de créations minimalistes et conceptuelles ou inscrites dans la postérité de ces tendances, avec une peinture figurative remarquablement et systématiquement absente ce qui revient à exclure 90% des créateurs.
Mais les temps changent et rien ne reste définitivement acquis !
Aujourd’hui, faute de moyen et de public, ces deux objectifs fondamentaux fixés initialement par le Ministère de la Culture pour les FRAC ne sont plus remplis.
Il semblerait donc logique, déjà par économie tout en saisissant l’opportunité du non remplacement des retraités (1982), d’envisager la dissolution pure et simple de ces institutions.
Le Centre National des Arts Plastiques coûte toujours 11.2 M€ et l’Académie de France à Rome pas moins de 10.9 M€.
Une suppression de cette Académie, c’est-à-dire de la Villa Médicis, serait également salutaire au budget. En effet, cette Institution uniquement prévue pour accueillir les lauréats des Prix de Rome perdure, alors que la distinction des Prix de Rome a été abandonnée depuis 1968.
La nomination de directeur de la Villa Médicis se fait par décret du chef de l’État, celle-ci offre des opportunités de reclassement, ce qui peut expliquer que même devenue depuis longtemps inutile et sans objet, la suppression de la Villa ne figure pas à l’ordre du jour, pas plus que sa vente ou sa restitution aux italiens.
Bien entendu, toute décision ne serait pas sans conséquence pour des milliers de fonctionnaires réduits plus ou moins au reclassement, et pour les quelques collectionneurs spéculateurs ou les rares artistes vivant de subvention ou de commande d’Etat. Mais à bien réfléchir, ces propositions de réforme ou suppression rétabliraient justice et équité sociale, mais aussi et surtout impartialité du marché, avec les indispensables économies recherchées par la France.
Avec mes respects,
Marc VERAT
https://art-contemporain-contre-culture.blogspot.com
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Avec les félicitations du jury Le budget de la culture, après cinq années de hausse, se trouve réduit cette année de 204 millions d’euros. Parmi les institutions qui en ont fait les frais, l’Opéra de Paris et la Comédie française ont perdu respectivement 6 et 5 millions d’euros. avec-les-felicitations.blogspot.com |
Bravo !
Effaçons tout les FRAC oui, mais ce n’est pas le structure qui nuit, c’est surtout les « idéologues » qui choisis les expositions et les artistes.
Le bon sens et le public vaut rien pour et avec ces fonctionnaires pour le non-sens.