Non loin des tas de containers et des énormes grues, le «Portique » , centre d’art du port du Havre, est « le geste contemporain » dont est fier le maire Horizons de la ville et ex-premier ministre, Edouard Philippe.
Le Portique promeut , valorise et fait rayonner la création contemporaine
en exposant des artistes « qui explorent différents territoires de l’art », « émergents et confirmés » sur la scène internationale de l’art. IUl est un de nombreux instruments de terreur culturelle parsemant l’hexagone afin d’endocrtiner le bon peuple aux vertus d’un progressisme artistique ubuesque.
Le Portique va présenter jusqu’en mai 25, une exposition intitulée Loop and wip (boucler et essuyer) , où les dockers du Havre pourront s’ébaubir devant le travail d’ Isabelle Cornaro ( images jointes), plasticienne émergée sur la scène internationale, au profil typiquement conforme à l’esthétique financiaro-conceptualo-bidulaire dominante, véhiculée par le Ministère et le grand marché spéculatif.
On nous précise queMadame Cornaro, » développe , depuis le début des années 2000une pratique artistique s’intéressant aux problématiques de la représentation, de la perception et de la reproduction… qu’ elle explore le rapport entre l’objet et son image, l’original et sa copie, les notions de perspective et de point de vue. . ». Ben voyons Ginette ! Pourquoi se gêner ?
On nous pécise aussi, pour dire l’envergure considérable de cette plasticienne, que son travail a fait l’objet d’expositions au Musée de à la Fondation d’Entreprise Pernod-Ricard( à consommer avec modération) au Ludwig Museum , à la Villa Médicis, au Palais de Tokyo, au Musée National d’Art Moderne, et qu’elle a été nominée en 21 pour le Prix Marcel Duchamp
Madame Cornado possède donc la pointure internationale qui convient à ce centre d’art contemporain municipal et régional.
Je dispose de quelques vieux sacs en toile de jute trouée dans ma grange, dans lesquels ma famille stockait ses pommes de terre , avec quelques bourgeons, et pelures mêlés par-ci par-là à de la terre . Je pense que ça pourrait être le sujet d’une thèse et d’exposition, fort intéressant pour Madame Cornaro qui saurait me montrer quel trésor je possède sans le savoir. Je serais fière ainsi , par procuration , de pouvoir participer, enfin à une exposition d’envergure internationale .