Le cas Pécoil est significatif de l’accélération du délabrement du dispositif FRAC, à mesure que les propositions artistiques de celui-ci se font de plus en plus pitoyablement délirantes, terrifiantes, voire terroristes et menaçantes pour la santé publique
Il est parti sans crier gare, sans pot de départ et sans faire le bise à Madamame Morin-Dessailly, grande prètresse de la Culture en Normandie
Le communiqué du Ministère nous annonce qu’il est remplacé par la beaucoup plus accorte Marie Terrieux :
C’est tout ce que l’on sait au sujet de ce départ. Bravo la transparence !
On présume que le monde s’en fout…le non -public du FRAC d’abord et les politiques ensuite qui ont d’autres chats à fouetter, mais tout de même, on se questionne , car :
- Son bilan était , comme pour tous les FRAC, d’une satisfaisante nullité, donc irréprochable
- Il n’avait pas de gamelles crapoteuses aux fesses, semble-t-il
- Il avait bien suscité une petite polémique en faisant venir des artistes américains avec des billets d’avion première classe affaires…mais pas de quoi fouetter un chat.
- Il n’y avait pas eu de traitement méprisant du petit personnel…Mais sait-on jamais ?…On ne nous dit pas tout !
- Il n’y avait pas de mauvaise relations notoires avec les ploucs élus du Conseil Régional…Mais sait-on jamais ?
- Mais revenons sur ce personnage, pur produit du système .
- Mr Pécoil était entré en FRAC après avoir quitté sa galerie parisienne Tripe V qu’il avait montée avec ses potes Olovier Vadrot, et Virginie Guillemot…Galerie privée, mais en collusion étroite avec les circuits institutionnels et mondains, parrainée par son puissant pote François Quintin ( 1) ex-délégué aux arts visuels du Ministère puis Directeur de la collection Lambert en Avignon … Galerie triplement vertueuse donc, qui lui permettant de faire fructifier financièrement à titre perso le relationnel de haut niveau acquis dans le réseau institutionnel…Mais cette galerie a très vite explosé en vol , gonflée qu’elle était au conceptualo-bidulaire aussi fumeux qu’infatué.(Ici des vues du vernissage inaugural : rien que de la belle volaille culturelle de luxe subventionnée! https://saywho.fr/evenements/vernissage-de-l-exposition-inaugurale-de-la-galerie-triple-v/
- Hypothèse sur la disparion :
- Est-il alors envisageable que Mr Pécoil, en ait eu tout simplement marre de la péquenocratie cultureuse normande, lui qui ne pense qu’international et qu’il ait voulu retourner à son état précédent de galeriste privé perfusé à l’argent du citoyen, pour profiter à fond de la collusion structurelle qui existe dans l’art contemporain d’État entre le service public et les grands intérêts spéculatifs privés?…Sait-on jamais ?
- 1 – Le passage de Mr Quintin de sa fonction de délégué ministériel aux arts visuels à celui de directeur la collection pourrie Lambert en Avignon, est une parfaite illustration de la porosité entre le domaine public et le domaine privé, avec tout ce que cela implique de conflits d’intérêts, passe-droits, magouilles, copinages ,etc. etc. qui font la substance -même d’un art dit contemporain sans autre contenu que cette bouillasse.
À suivre donc…Je vous tiens au courant
ils sont riches, ils sont beaux, ils sont bourgeois