En matière de contemporainitude dans l’art public, Londres fait beaucoup plus fort que Paris.
Nous en avons la preuve avec ces deux oeuvres actuellement temporaiement posées sur les deux socles prévu pour cela à Trafalgar Square.
La première ( image 01 ) est celle du plasticien international Heaather Philipso. Elle est faite d’un énorme cône torsadé en crème Chantilly, où sont collés un drone, un grosse mouche bleue et une giga-cerise rouge. C’est aussi laid que stupide et inepte dans la provocation, mais cela ne semble pas véhiculer le moindre message politique ou idéologique.
La deuxième (image 02 ) est celle de la plasticienne internationale mexicaine Térésa Margolles . Elle est haute de 2,5 mètres et d’un poids de 3,3 tonnes, elle est composée de moulages en plâtre des visages de 726 personnes transgenres et non binaires du Royaume-Uni et du Mexique. «Il faut faire connaître le manque d’opportunités d’emploi et d’accès aux soins dont pâtissent (les personnes trans). Et surtout les crimes de haine, car en Amérique latine des gens émigrent à cause de cela. Ils tentent d’aller aux États-Unis en pensant qu’au moins là-bas, ils auront la vie sauve», a expliqué l’artiste.
L’exquise Térésa ( image 00 ) s’était signalée en France en 2004 avec une performance réalisée au FRAC Lorraine, qui constait à jeter sur un homme nu de l’eau qui avait servi à laver des corps dans une morgue de Mexico…Les culturolâtres metzois en ont encore des frissons à son évocation.
Celle dont la rage, l’impuissance et la mort propulsent le travail avait exposé, à la Biennale de Venise, un mur érigé de barbelés et constitué de blocs de ciment d’une école où l’on pouvait voir les impacts de balles, là où quatre personnes ont été tuées. » (image 03)
Signalons aussi son manège de cadavres de petits chevaux (image 04) : C’est gai, c’est printanier , c’est du meilleur effet dans un jardin public, et c’est un régal pour les enfants.
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