LA DONATION PERROTIN, PREUVE PATENTE DE LA COLLUSION ENTRE SERVICE PUBLIC ET INTÉRÊTS PRIVÉS

Encore un signe de la décrépitude généralisée , autant des politiques culturelles de ce pays,  que de son appareil gouvernemental…les deux étant bien sûr indissociables dans ce délâbrement.

Ainsi donc le financial galeriste international  français Perrotin donne 23 œuvres de 17 stars de l’art financier au Centre Pompidou, qui ne peut plus suivre , pour ses achats,  la folle survaloration  des œuvres due à l’activité effrénée des spéculaleurs.

C’était une chance que le Centre Pompidou ne puisse gaspiller de l’argent public pour l’achat d’oeuvres sans valeur autres que financière….Cette chance est donc annulée par ce don qui ose se prétendre de nature humanitaire et comme soutien compassionnel  à un musée désargenté.

Alors que chacun comprend bien que cette opération permet surtout d’utiliser le dispositif public pour augmenter un peu plus la cote de ces artistes sur le grand marché et de renforcer l’entre-institutionnel en étroite relation avec les galeries financières.

Au comble du cynisme carnassier

« Pourquoi devoir attendre leur mort pour que les artistes entrent au musée ? » s’interroge le  fourbe Perrotin…  Quand il sait très bien que ses artistes remplissent déjà abondamment les collections publiques muséales ou fraqueuses.

Mais le comble du cynisme, de la charognardise  et de la perversité mentale est bien dans cette « sculpture  hyperréaliste », donnée par Maurizio Cattelan et représentant un sans-abri faisant la manche, assis sur le sol.

Vous, chers collègues  critiques d’art, surtout ne parlez-pas de ce scandale si vous souhaitez garder votre honorabilité professionnelle dans ce système pourri jusqu’au trognon.

Je vous place ici le lien vers l’article du Monde, récit factuel  d’Harry Bellet …qui n’en pense pas moins….probablement.

https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/09/16/le-galeriste-emmanuel-perrotin-et-ses-artistes-font-une-donation-de-vingt-trois-uvres-au-centre-pompidou_6319871_3246.html

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