UN GROS CAISSON OÙ L’ONTOGÈNÈSE REJOINT LA PHILOGÉNÈSE… au pays où le ciel est toujours bleu

Cette friandise estivale est une œuvre intitulée « La nuit des têtards ». Elle est de la plasticienne syndicaliste internationale Katerine Louineau, qui l’ a  réalisée  avec le soutien conjoint   de l’association para-FRAC , « Arts visuels en région Centre » https://aaar.fr/t et de l’association reconnue d’utilité publique   POCTB – Le pays où le ciel est toujours bleu

L’artiste Louineau, est par ailleurs présidente du CAAP (Comité Pluridisciplinaire des Artistes-Auteurs et des Artistes-Autrices)  , sorte de syndicat bidon, pro-gouvernemental et groupusculaire, réunissant une poignée de plasticiens de type posturo-bidulaire subventionnable. Animaliste militante, elle déclare tout de go : « L’animal est pour moi une figure muette de l’altérité»…  et plus spécialement l’espèce batracienne.

Je vous offre le texte au paroxysme du délire langagier, qui accompagnait cet inquiétant container renfermant, ce qui ressemble à des têtards en plastique

« La nuit des têtards » s’offre au passant comme un doux espace de méditation, un hymne à la vie et une attention portée à sa fragilité …nous dit-elle

« La borne est un dispositif de monstration singulier. Ce drôle de container est à la fois espace de mobilité et espace de métamorphoses. J’ai souhaité que ces deux caractéristiques essentielles du contenant trouvent un écho dans le contenu de l’installation que je présente.

Espace de mobilité Le sol est généreusement recouvert de fibres de calage. «Idéal pour emballer, protéger et valoriser» énonce l’argumentaire de vente. L’usage de ce matériau est lié à la protection de ce qui est fragile et aux déplacements.

Ainsi disposée, la fibre bleue évoque l’eau. L’eau est aliment vital commun à tous les êtres vivants. L’eau est le lieu de toutes les genèses. Elle génère la vie. L’enfant sort des eaux matricielles de la mère comme la vie grouillante émerge des mares après la pluie. Evoquer l’eau, c’est évoquer les eaux: pluie, rivière, lac, mer, mais aussi brume, neige, glace… Par cette capacité de transformation, l’eau symbolise la formation de toutes formes.

La fibre de calage facilite les transports … même amoureux. L’œuvre présentée suggère le lit d’un cours d’eau qui met en scène l’origine du monde.

Espace de métamorphoses La borne voyage et se métamorphose. Elle dévoile un nouveau visage à chaque étape de ses pérégrinations. Ici, sous les auspices lumineux d’une pleine lune, elle est le théâtre d’un étrange paysage aquatique nocturne.

Cette nouvelle mutation rend hommage aux têtards, membres méritants d’une faune modeste qui se raréfie. La métamorphose du têtard en grenouille rejoue l’origine de la vie sur terre passant progressivement du monde aquatique au monde aérien. L’ontogenèse rejoint la phylogenèse: nuit des temps, nuit des têtards.

La nuit des têtards s’offre au passant comme un doux espace de méditation, un hymne à la vie et une attention portée à sa fragilité …

Il était une fois Il était une nuit Une nuit d’étang La nuit des temps. »

Agreuh ! Agreuh ! Passez-moi ma ventoline

Hommage aux batraciens

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