La morbidité indépassable de l’œuvre de Damien Hirst en a fait sa notoriété et sa gigantesque cote sur le marché de l’art contemporain international.
On peut la voir dans les musées et autres lieux d’art fermés, réservés à une élite d’initiés amateurs de laideur et d’inepties comme signes de distinction sociale et comme produit de spéculation financière.
C’est la première fois, me semble-t-il, qu’on impose une horreur de Hirst à des gens qui n’ont rien demandé et qui, bien sûr protestent vigoureusement contre l’injure qui leur est ainsi faire, au risque de se faire traiter de ploucs incultes et fachos par les maso- cultureux progressistes de la ville.
Notons également que cette opération d’initiation gratuite du bon peuple à l’art contemporain s’est faite avec le concours du pinard de luxe Château La Coste … Il n’est pas certain que cette abomination de Hirst soit bonne pour l’image de ce breuvage, y compris dans les classes sociales supérieures.
Je vous joins l’image de la sculpture de Hirst sur la place centrale d’Aix en Provence…Je vous joins aussi cette photo de jeunesse de l’artiste où l’on voit celui ci posant hilaire, dans une morgue, à côté d’un cadavre.
Plus d’infos :
« La sculpture doit se retrouver comme un homme de bronze perdant des lambeaux de peinture comme des lambeaux de peau. D’une certaine façon, c’est ce qui se passera avec votre corps. Je l’aime pour cette raison », a expliqué Damien Hirst.
Propos débiles d’un artiste (?) débile.