Marseille la « narcoville », capitale européenne du narco-trafic, de la délinquance, des assassinats règlements de comptes, de la gauche rebelle et éco-responsable, etc. … Mais aussi Marseille la « « culturoville » , depuis qu’elle a été capitale européenne de la culture en 2013….( ce qui avait alors porté un sale coup aux galeries d’art indépendantes non subventionnées)
Et voici, qu’aujourd’hui, dans le même registre du narco-culturel et de l’artistico-sportif réunis , Marseille, reçoit la Flamme Olympique, et se doit donc de célébrer comme il convient l’événement.
Elle a choisi de placer cette célébration sous le thème très capillo-tracté des rapports, interconnexions , hybridations et fornications douteuses entre l’art et le sport., avec des expositions dispatchées en trois grands lieux d’art marseillais : le FRAC , le MUCEM et le MAC.
Cette grandiose rencontre entre « des exploits sportifs et des chefs-d’œuvres artistiques » aura pour but , de montrer qu’il y a une porosité entre « culture populaire et culture savante », dans une même « beauté du geste » , selon son commissaire général, Jean-Marc Huitorel , critique, historien , penseur de l’art d’origine bretonne bas -bigoudine, spécialiste reconnu des connexions art-sport , qui était , dit-il, un excellent footballeur dans sa jeunesse , lorsqu’il jouait dans l’équipe de Pleumeur-Boudou. Il explique sa démarche curatoriale dans un entretien qu’il a accordé au magazine Artension. (image jointe 02) dans le numéro spécial de celui-ci, « Il va y avoir du sport ! -L’artiste et l’athlète » …Mon Dieu ! Mon Dieu ! Saint Sébastien (Saint patron des sportifs) priez pour nous !
Sur les 70 artistes, ultra- contemporains , subversifs, délinquants de l’art et casseurs de codes pour la plupart, qu’il a choisi pour remplir les trois lieux, il y aura en vedette bien sûr le fameux « Coup de boule de Zidane » ( image 01) qui fait ici coup-double en associant le sportif issu des quartier populaires et sensibles de la Castellane et le plasticien Adel Abdessemed, lui aussi issu de la diversité. Il y aura aussi le ballon cubique de Fabrice Hyber ( images 07), les ballons soudés de Laurent Perbos, image 08)la motocyclette de Mosset( imaage 09), le monument à la moto de Johny de Bertrand Lavier et la piste à skate-board de Raphael Zarka, …. et très probablement la roue de bicyclette de Marcel Duchamp …qui pourtant détestait le sport..
Ce n’est pas par hasard, si l’appareil institutionnel a choisi Mr Huitorel, véritable athlète de haut-niveau de la critique d’art française , pour ce qui est du délire verbal autant que mental et de l’imbitabilité langagière foudroyante…
On ne pouvait trouver mieux pour curater cette énorme grotesquerie intello- musculo- conceptualo-bidulaire autant que populaire, qui vient donc s’ajouter aux diverses calamités dont la cité phocéenne est victime, et parachever l’effondrement sociétal dont elle est atteinte.
On ne pouvait trouver mieux pour y compromettre le sport , qui ,par nature, exclut tout conceptualisme bidon et toute imposture , en l’associant à l’art, tel que le conçoit Mr Huitorel, qui n’est fait que de cela.
Je vous joins quatre échantillons des textes ahurissants qu’a écrit Mr le commissaire de ces olympiades marseillaises
…assortis des images d’œuvres tout aussi ahurissantes correspondant….Textes de type courant dans la critique d’art française, mais qui atteignent ici un niveau de cuistrerie et d’ imbécillité rarement égalé.
1 – Du sport et d’une tension polymorphe dans un agencement de cannettes de bière long d’un kilomètre.( image 03 )
« L’une des oscillations majeures et structurantes de l’art du 20ème siècle et jusqu’à
aujourd’hui se situe dans le rapport complémentaire autant que conflictuel entre la rigueur formelle d’une large abstraction géométrique et la revendication de l’organicité, du corps expressif et agissant dont l’une des formes récurrentes fut celle de la performance . Cette tension polymorphe trouve depuis une dizaine d’années et au-delà des phénomènes générationnels, un regain de pertinence et de fécondité, plaçant l’art aux frontières de ses définitions autant que de son exercice, brouillant les catégories, revisitant des contrées que l’idéologie avait littéralement gelées. Dans ce contexte, s’il est un artiste qui concentre et qui soumet à l’épreuve de l’œuvre la plupart de ces questionnements, c’est bien Nicolas Floc’h qui conçoit « Beer Kilometer :, un agencement de cannettes de bière long d’un kilomètre et offert à la consommation des visiteurs, pour finir dans le chaos qu’on imagine. Jean-Marc Huitorel
2 – Ceci n’est pas une fellation.(image 04 )
Ce goût constant pour le geste réitéré, de Christelle Familiari, à l’école des beaux-arts de Nantes on le retrouvera dans la confection du tapis des «limaces». L’artiste réalise aussi des vidéos, dont la « Tailleuse de pipe ». C’est un plan rapproché sur ce qui a tout l’air d’une fellation, la bouche comme le sexe étant enveloppés dans un «cache taille pipe» crocheté. Cet objet, réalisé uniquement pour la vidéo, sera néanmoins à l’origine d’une série dite des Objets en laine, réalisés au crochet et vendus comme tels afin que d’autres puissent les expérimenter : Slip à masturbation, Slip à pénétration, Cagoule pour amoureux, Bras pour danser le slow, etc. Le contrat de vente stipule que l’acheteur doit fournir à l’artiste un document visuel de l’utilisation de l’objet. Jean-Marc Huitorel – artpress n°293, septembre 2003
3 – L’inlassable recherche des occurrences de sa circonscription (image 05 )
Ce que Marcel Dinahet interroge, plus que la nature, c’est la notion de limite et de frontière, l’idée d’espace de jonction, la butée, les interfaces. Plus précisément encore, la limite que Dinahet teste et expérimente, c’est le contour même de cela qu’on appelle l’art. Le territoire de l’artiste est moins un espace naturel en soi que l’espace naturel comme métaphore du champ qui est le sien, celui de l’art. En cela il rejoint les préoccupations des land-artists historiques ; en cela aussi il appartient définitivement à l’époque au sein de laquelle il œuvre, cette époque dont l’une des préoccupations majeures est précisément, non plus la définition de l’art mais bien l’inlassable recherche des occurrences de sa circonscription. Jean Marc Huitorel
4 – Une empreinte d’un cm2 de peau de la voute plantaire, synecdoque du corps, point de contact avec le sol et la spatialité, interface de l’errance. (image 06 )
Les dernières œuvres de Jean-Benoit Lallemant, de la série Territoriality, se développent en contrepoint et en alternative aux ensembles liés à la toile. D’un côté la revisitation de la matérialité de la peinture dans le but de rendre visibles et conceptualisables les terribles soubresauts du monde ; de l’autre rendre compte au plus près de l’idée du territoire et de la frontière en se déplaçant auprès des gens susceptibles d’en témoigner et de l’incarner. Le protocole ? S’entretenir avec la personne choisie, chez elle (une transsexuelle québécoise, un Israélien d’origine éthiopienne mais non juif par exemple), et lui prélever une empreinte d’un cm2 de peau de la voute plantaire, synecdoque du corps, point de contact avec le sol et la spatialité, interface de l’errance. Ladite empreinte est ensuite numérisée en très haute définition par un laboratoire qui en fournit un « nuage de points » converti en chier 3D. C’est ce fichier qui servira à une entreprise de taille de pierre pour en réaliser au robot la transcription sur un bloc de roche brute. Une sculpture donc, posée ensuite sur un large socle de fer à béton sur lequel on peut s’asseoir et regarder sur un téléphone portable le film de l’entretien/prélèvement. http://www.jeanbenoitlallemant.com/works/2017/territoriality/
Jean-Marc Huitorel – paru dans le n°444 du mois de mai 2017 de la revue Art Press
VIVE LE SPORT ! vive la Bretagne ! Vive le pays Bigouden ! Vive la France et son exception culturelle !…et que survive Marseille à toutes ces avanies !
Merci pour ce voyage dans l’art
Merci !
Nicole,
Ton engagement furieuse dans le démystification, démontage, destruction de toutes les mensonges, manipulations imbécilités de l’art Con-tempo-Rien
mérite le Médaille Militaire. La lutte continu camarade !
Tito La Volta
Oui c’est d’une prétention sans borne, ces gens sont imbuvables avec leur novlangue faussement profonde. Je remarque que ces choses, ces œuvres, sont d’emblée qualifier de chefs d’œuvre. Tout est dit. Côté sportif le coup de boule de Zidane est bien à la hauteur de ce qui est présenté : nul, un ratage complet, une défaite où l’athlète trahit tout ce qui fait la performance. Quant à moi, je continue apaisé, fataliste sans doute, à élaborer ma grande petite œuvre.