C’est nouveau, ça vient de sortir : c’est LA solution pour parachever l’effondrement du marché de l’art de proximité et à visage humain, quand le grand marché de l’inepte financier contemporain triomphe internationalement
C’est une application web qui nous est signalée par le Journal des Arts, et qui permet le troc généralisé des œuvres d’art…Gniak ! GNiark ! Il fallait y penser !
Ce troc existait déjà entre artistes « de bon aloi ».. C’était une manière de se soutenir entre eux et de faire circuler de l’amitié, du plaisir et de la connivence face à la sinistre crétinerie institutionnelle et grand-marchande.
Ce troc va donc pouvoir s’élargir aux plasticiens de FRAC, qui pourront désormais s’échanger entre telle chaise à trois pattes contre un tomate écrasée en deux parpaings, telle banane dans du formol contre un drap taché de sperme, etc…
J’y vois même un autre avantage : c’est de donner la possibilité à un artiste de « bon aloi » ignoré par son FRAC, de figurer dans celui-ci en proposant à son directeur d’échanger une de ses œuvres contre telle poubelle renversée, telle chaise à trois pattes, tel lampadaire non éclairant de Hoel Duret, telle bouteille en pâte à modeler de Philippe Poupet, etc. (images jointes)…en expliquant à ce directeur qu’il avait tout intérêt à faire ces échanges pour voir le nombre de visiteurs quotidien de son FRAC dépasser celui ( une quinzaine) de son personnel.