
Aucun stéphanois n’avait probablement jamais entendu parler de Alison Kwoles (et moi non plus), star tendance trotsko-féministe de Fluxus, mouvement historique dans les années 60-70 , pionnier de l’art sociétalo -engagé et qui reste encore une valeur solide sur le marché du financial-art spéculatif international .
Le MAMC+, Musée d’Art Moderne et contemporain plus , de cette ville ouvrière bénéficiera ainsi également ,du du prestige de cette artiste pour faire rayonner son image à l’international, puisque cette rétrospective itinérante a été déjà à Berkely et Wiesbadan et qu’elle ira ensuite à Copenhague et New York, , pour faire flamber mondialement la cote de cette plasticienne sublimeuse des taches ménagères
Cette rétrospective nous permet d’apprendre que « dans l’effervescence masculine accompagnant la naissance de Fluxus, elle occupe une position aussi centrale que marginale : présente à chaque étape, mais rarement nommée comme pilier. Et que (tenez-vous bien !) cette expo restitue la portée révolutionnaire de son œuvre. Car, refusant le statut d’exception féminine, Alisa Kwoles a développé un langage où les gestes les plus discrets (couper, mélanger, marcher, toucher) deviennent des protocoles d’attention, et a su faire de la vie ordinaire le matériau d’une expérience patageable »….Ben voyons ! Tout cela nous plonge dans une profonde rêverie
Une rêverie qui se prolonge, si l’on se met à penser que la merveilleuse Collection-dotation Victor Brauner (dont 4000 dessins) , ignorée semble-t-il des autorités culturelle de la ville, et enfouie dans les sous-sol du Musée , mériterait elle aussi une itinérance internationale…voire locale

Voir ici la collection Brauner :