Malgré son allure plutôt niaise et formellement indigente, de tissage coloré enfantin, cette œuvre (image jointe) est en fait de haute intellectualité questionnatoire et convient ainsi parfaitement en ce haut lieu du croisement fécond entre la bêtise crasse et l’ hyper-intellect.
Ce travail éminemment performatif intitulée Mesurer les actes,questionne la porosité entre un geste isolé et son environnement ( ben voyons ! ), est de l’artiste Marianne Mispelaëre originaire de Bourgoin Jallieux. Elle a été réalisée le 12 juillet dernier pour le nouvel accueil du ministère de la Culture sur le site des Bons-Enfants, rue Saint-Honoré, à Paris. Personne ne saura évidemment jamais quelle personne ou instance a pris la décision de placer ce type d’œuvre à cet endroit (Madame Dati peut-être ?)…ni le prix de cette performance picturante. On nous précise cependant qu’avec ce travail in situ : « l’artiste questionne les relations sociales, le langage et les systèmes de communication, le rôle du lisible et de l’invisible dans nos sociétés, la porosité entre l’acte isolé et son environnement. Comment s’inscrire de façon collective dans l’ici et maintenant, entrer en relation avec l’autre, susciter une action, donner l’impulsion ? Le processus de recherche de Marianne Mispelaëre se concentre sur les moyens de l’apparition, ses enjeux et ses conséquences, et par ricochet les disparitions, les effacements, les aveuglements, les silences (…) d’un protocole précis qui consiste à tracer sur un mur, à vitesse constante, au pinceau et de haut en bas, une ligne d’une minute. Ce geste est répété de manière ininterrompue durant plusieurs heures, jusqu’à atteindre une limite : épuisement du corps, fermeture du lieu ou saturation de l’espace disponible… » Un légèreté visuelle qui cache donc du lourd cervicalement On nous dit aussi que cette œuvre fait partie de la collection du Cnap et déposée dans le nouvel accueil du ministère de la Culture pour une durée de deux ans. Pour les masos culturolâtres que cela intéresserait, Un film de la performance Mesurer les actes du 12 juillet 2024 sera prochainement à découvrir sur le site www.cnap.fr.
Vraiment aucun intérêt. De l’argent dépensé pour rien !