L’Art Contemporain ose tout en toute impunité, et c’est à ça qu’on le reconnait. Il bénéficie de toutes les dérogations aux règles éthiques, juridiques et esthétiques qui s’appliquent par ailleurs, et c’est ça qui garantit sa liberté créative.
L’Art « contemporain », comme produit exemplaire de la vertueuse alliance du gauchisme culturel avec la grande finance, bénéficie naturellement du « cordon sanitaire républicain », qui le protège des attaques de la droite réactionnaire et inculte, mais aussi des critiques de gens plutôt de gauche, n’échappant pas pour autant à l’habituel procès « ad hitlérium » pour non respect de la bien-pense progressiste.
Ce rapport de l’IFRAP ( 1) aborde le problème de l’art contemporain sur son côté scandale financier et économique. Il faudrait maintenant qu’on l’aborde de son côté juridique…et ensuite sur son coté esthétique, beaucoup plus ardu à circonvenir.
Mais ce qui importe avec ce présent rapport de l’IFRAP, c’est qu’il ouvre une brèche dans le susdit « cordon sanitaire »…
Vous trouvererez sur le lien joint le texte complet de ce rapport :
https://www.ifrap.org/sites/default/files/documents/import/SC_134_Dossier_art_contemporain.pdf

Je vous ai selectionné ici quelques savoureux petits extraits du texte de ce rapport :
« On peut aussi citer la création en 1998 d’un bref Comité de vigilance par Catherine Trautmann, chargé de protéger la culture contre le Front national dans les communes. Il s’agissait d’une part de signaler à l’État les communes coupables de « rejet de la création contemporaine » au profit d’un attachement à la culture locale qualifiée d’identitaire par la ministre.
« à l’origine, les Frac avaient pour missions d’irriguer les territoires pour diffuser la création contemporaine au plus près du public. Mais leur fréquentation très modeste, entre 14 000 et29 000 visiteurs par an selon les Frac, les conduit à vouloir se transformer en musées. Musées qui impliquent des budgets de fonctionnement toujours plus importants et doublonnent ceux déjà existants. Jusqu’où ira cette fuite en avant »
L’Etat s’est aussi préoccupé de la qualité de l’art acheté, modelant le goût local par la carotte des subventions et le bâton des sanctions financières,
Il existe un autre corps d’inspection plus curieux: l’Inspection de la création artistique, créée en 1993. Ces 200 inspecteurs sont pour la plupart (58 %) dans les Drac et pour un tiers au ministère, pour un coût de 12 millions d’euros en 2011.
Les artothèques doivent s’engager à acheter la moitié des œuvres au moins « à partir d’une liste des noms d’artistes fo urnie par le Cnap », organe de l’État
On a asisté à une remise en cause des arts traditionnels par Aurélie Filipetti qui, en visite au MAC/VAL en 2012, a surtout rendu hommage au côté « subversif » de l’art contemporain.
La décentralisation des achats d’art se sont faites sous le haut contrôle de l’État, qui a imposé ses orientations artistiques aux collectivités locales. »
1 – La Fondation IFRAP pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques est un think tank évaluant t la performance des dépenses publiques. Agnès Verdier-Molinié en est la directrice.Sandrine Gorreri est directrice de rédaction de la revue, Société Civile.
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Oui enquêtez sur le Mac Val dont le large bâtiment est en fait bien vide à l’intérieur .
Dès sa création, j’avais écrit au maire communiste de Vitry (Val-de-Marne) pour lui demander (« en voisin » de Choisy, connaissant bien la population locale) d’examiner la possibilité d’y exposer temporairement des collections diverses et du quai Branly particulièrement, la plupart de la jeunesse d’ici étant d’origine étrangère. Rien à faire : » que du contemporain » me répondit-il
La réponse ne tarda pas!
« Que du contemporain »