Julien Creuzet, artiste plasticien dont je vous joins les images de quelques bidouillages récents , représentera la France lors de la 60e édition de la Biennale d’art de Venise en 2024, a annoncé l’Institut français, organisateur du Pavillon français, qui veut ainsi avec lui: « Amplifier l’action du réseau culturel français à l’étranger. Promouvoir la culture et la langue françaises dans le monde , Œuvrer à la diversité culturelle dans le monde »,…
Proposé par un comité de sélection présidé par Chiara Parisi (1) , et choisi par les ministres de la Culture Rima Abdul Malak et de l’Europe et des Affaires étrangères et Catherine Colonna, « le travail de l’artiste de 36 ans est emblématique de pratiques et d’horizons explorés par la jeune génération en France. », nous dit –on.
je vous joins quelques images d’œuvres de Mr Creuzet, emblématiques de cette génération bénie de « jeunes créateurs internationaux »
Je vous joins aussi l’une de ses récentes déclarations, résolument éco-responsable et sociétalo questionnatoire :
« Je m’intéresse aussi aux effets des changements environnementaux sur toute une série de choses. ….L’eau, le riz, le capitalisme génétique, les sacs en plastique, qu’on utilise pour transporter la nourriture – j’utilise tous ces éléments pour communiquer l’opacité et les différences des humains, non humains, posthumains. »…. « Je cherche à créer une forme de temporalité et d’espace différente qui produirait une nouvelle manière de penser la géolocalisation. Peut-être un langage différent. »
les organisateurs disent de l’artisre
« un étourdissant déploiement de futurs potentiels….des enchevêtrements posthumanistes de matériaux ….Un travail qui radicalise Lacan…des pièces qui travaillent une zone intermédiaire hypnotique entre sens et affect. Son travail singulier et son don pour les littératures orales se nourrissent de la créolisation dépassant l’opposition entre identité et universalité, démontrant que dans le plissement de l’art, les échos poétiques et artistiques tracent toujours des réponses aussi belles, joyeuses et réparatrices, qu’inattendues.
Julien Creuzet, a été le récent lauréat du prix de la Fondation Pernod-Ricard (à consommer avec modération ) , nominé au Prix Marcel Duchamp 2021, produit emblématique de l’institutionnalité artistique française à cause de la puissance de son engagement sociétalo-humaniste financiarisable, de sa surcharde idéologique, de sa dimension éco-responsable et mieux vivre ensemble dans la joyeuse diversité, de son profil conceptualo – bidulariste exemplaire….
Plus d’infos :
L’Institut Français présente ici, , Julien Creuzet :
Un sommet d’intello-niaiserie éco-irresponsable et mobilité mentale douce : Pernod-Ricard s’entretient ici avec Julien Creuzet :
https://www.fondation-pernod-ricard.com/fr/textwork/en-plein-milieu
-1 Chiara Parisi, Cruella d’enfer
J’avais écris ça, il y a quatre ans sur Cruella Chiara
Chiara fait partie de la petite trentaine de hauts fonctionnaires de l’art contemporain d’État, parfaitement interchangeables dans un jeu de chaises musicales des plus cocasses, entre la Villa Arson, le CAC de Frontignan, l’ENSBA de Paris ou de Bourges, le Machin de Grenoble, le Palais de Tokyo, la Villa Médicis, le Consortium de Dijon, le CRAC de Pougues les Eaux, le IAC de Villeurbanne, le MACAC de Craponne sur Arzon, le MOCO de Montpellier, etc., etc… Ils tiennent cependant fermement les manettes d’un appareil ectoplasmique, sans direction bien localisable et échappant totalement à la tutelle du Ministre qui passe furtivement. Ils y promeuvent depuis des années la même centaine d’artistes agréés par les circuits institutionnels et les réseaux spéculo-financiers : les incontournables Lavier, Buren, Hyber, Calle, Abramovic, Mosset, Lévèque, Mac Carthy, etc.
La pétaradante Chiara s’était signalée dans la duchamposhère institutionnelle en invitant l’exquis Claude Lévèque à « mettre en scène les ruminants venus du Plateau de Millevaches voisin et envahir de foin la nef du Centre d’art de Vassivière, qu’elle dirigeait alors »… Elle a travaillé pour la Fondation de Mr Carmignac, (condamné récemment pour fraude fiscale et blanchiment). Elle a transformé ensuite avec Papy Chocolat Mac Carthy, les salons de la Monnaie de Paris en chocolaterie, d’où sortaient à la chaîne des Pères Noël à plugs anaux… (Est-ce grâce à Chiarra que La Monnaie de Paris aujourd’hui ne veut plus entendre parler d’art contemporain ?…) Groupie des stars du financial art comme Mac Carthy ou Lévèque, elle peut déclarer sans aucune vergogne : « il faut à tout prix rappeler que toute création a une valeur supérieure et magique, loin de toute question de marché »…Ben voyons Ginette !
Quand on pense que les fonds attribués aux artistes en détresse pendant la covid dans le cadre de l’appel à projets « Mondes nouveaux », (Appel à manifestation d’intérêt à l’attention des artistes et créateurs, 30 millions d’euros) avait dans le comité artistique comme spécialiste art visuel : Julien Creuzet.
Quelle chance avait-on, si on ne démontrait pas à sa façon « que dans le plissement de l’art, les échos poétiques et artistiques tracent toujours des réponses aussi belles, joyeuses et réparatrices, qu’inattendues » : A U C U N E…